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Persia Rolz, Los Angeles
20 ans

Je ne me suis pas rendu compte que je m'étais endormie sur la route quand j'aperçois la décoration de ma chambre.

J'étais dans la planque de Dinaz, Eliot Dinaz. Cette année, Eliot m'a beaucoup aidée et je lui en suis bien évidemment en suis très reconnaissante.

mais jamais de toute ma vie entière je ne risquerais de devenir amie avec lui. Je le déteste et c'est dans ma putain de nature, je suis sûr que c'est la même chose pour lui.

Il y a 3 ans, pendant les vacances d'été il m'a humilié devant tous ses potes y compris Nicholas.

Il était entrain de fumer sa clope quand je passe devant eux avec Bella il m'avait criée :

« Ta attrapée de la poitrine à ce que je vois ! »

Putain d'enflure.

Je lui avait lancé un regard assassin avant que Bella lui offre son majeur à la face. J'étais super gênée, mais ce n'est pas tout, il m'a fait ça pratiquement toute l'année pendant un an.

Ensuite. Il avait arrêté de m'adresser la parole pour je ne sais quelle raison et ça m'allait très bien.

Je me lève aussitôt du lit et je me mets à la recherche d'Eliot. Il était assis sur le canapé en train de fumer avec mon frère.

— Pers ! Je voulais qu'on parle. Me dit mon frère en se relevant dès qu'il aperçoit ma présence.

Je croise mes bras sur ma poitrine pour l'inciter à continuer ce qu'il avait à me dire.

— Reviens à la maison s'il te plaît, tu ne vas pas te cacher toute ta vie. Continue mon frère en me suppliant.

— Non Adam je suis pas prête de revenir. Réponds-je énervée.

Mon frère s'approcha de moi et me tendit deux cadeaux emballée.

— C'est quoi ? Demandais-je en examinant les deux gros paquets.

— C'est le cadeau d'anniversaire de maman et papa ils ne pourront pas être présent pour ton anniversaire.

— alors pour éviter de te faire souffrir ils ne seront pas présent. Répond mon frère sans me regarder dans les yeux.

Je sentais que j'allais craquer mais je me l'interdisait ou plutôt quelqu'un..

« Montre-leurs ta putain de faiblesse et tu finira sous terre Persia ! »

Pourquoi es-que mon chef me torture comme ça...

Je détourne mon regard et monte dans ma chambre en claquant bien la porte.

Lorsque je me retrouve seul, je pars en sanglot seul. J'étais à l'agonie devant ma douleur que je ne savais pas comment soulager, et dans ces moments là..

Je sortis par la fenêtre pour pas qu'Eliot ou mon frère m'aperçoivent sortir et cours, cours sans m'arrêter.

Mon arme sous mon t-shirt me faisait un mal de chien quand je courais et mon couteau accroché à ma cuisse me coupait la peau.

Je me retrouve dans une forêt dans le noir avec une personne de confiance face à moi.

— On commence ? Demande la personne de confiance face à moi.

— Grouille-les. Répondis-je seulement.

Il leva la main pour faire signe à ses hommes de m'attaquer. Lorsque je n'allais pas bien, je ne me mutiler pas non, je me battais.

Un de ses hommes essaya de m'attaquer par derrière mais je lui fais une esquive et lui tire une balle dans la jambe.

Puis trois autres hommes me plantent l'épaule et un autre me tranche la jambe. La troisième me maîtrise à terre et me donne de gros coups sur le visage mais cette fois, je me laisse faire.

Voilà la vraie douleur qui me soulage.

Après tout ce temps, l'homme en qui j'avais à cent pour cent confiance me ramène à la planque d'Eliot pour m'aider à rentrer.

Je rentre par la porte car il m'est impossible de monter jusqu'à ma fenêtre avec ces blessures. Lorsque j'y rentre, Eliot se lève d'un bond puis m'aide à m'asseoir sur le canapé. Il m'examina de son regard perçant dans toutes mes blessures.

— Putain Rolz qu'est-ce que t'as ?! S'écria la voix inquiète d'Eliot.

J'étais en sanglots, mes larmes s'accumulent mais pas pour mes blessures.

— J-Je.. Bégayais-je tout en continuant à pleurer.

Il attrapa la trousse de secours sur la table de chevet avant de me faire allonger pour m'examiner, il me fait les bandages, les antis douleur.

— Je suis.. je ne sais pas. Dis-je sans savoir les mots à sortir.

Il hésita quelques secondes avant de me prendre dans ses bras. Je le serre ensuite en retour dans mes bras. Cette chose..

Cet effet me rends folle je ne veux pas de ses bras mais à cet instant même, je veux l'être tout le restant de mes jours.

T'inquiète pas Eliot, c'est juste moi..

Persia Rolz, Persia, la putain de taupe qui est envoyé pour te tuer.

                  Un mois plutôt...

Le silence régnait toujours dans cet immense immeuble, les tas d'ordinateur qui nommait des cibles qui étaient certes des innocents me tue la vue et je décide donc de regardait plutôt devant moi.

J'arrive enfin dans le bureau de mon patron car il m'a fait appelle à moi après de nombreuses années sans nouvelle. Depuis petite, cette homme m'entraîne comme une putain de machine à guerre.

- Persia Rolz ! S'écria mon patron.

Mais il est vrai qu'il m'avait énormément manqué ce vieux. Je souris et je le prends dans mes bras pour le serrer fort dans mes bras.

- Tu m'as aussi manqué Oscar.

Oscar s'éloigne de moi puis il reprend son sérieux et nous nous installons, sur la table, de nombreuses feuilles étaient éparpillées sur la table avec des photos.

- Je suppose que tu as enfin une mission à me donner. Dis-je en regardant autour de moi.

- Tu supposes bien Rolz, c'est néanmoins une tâche assez complexe.

- Continue.

- J'ai pendant deux ans envoyé des hommes effectuer ces missions mais aucun de mes hommes en sont ressortis vivant...

- Il y a un homme que j'aimerais que tu tues mais c'est quelqu'un d'assez proche de toi.

Je m'empare ensuite du dossier de ma cible et j'écarquille les yeux en observant la photo.

- Eliot Dinaz ?! Tu es fous ?

-Je sais que c'est dingue Pers mais je sais que tu es doué toi.

- C'est le meilleur ami de mon grand frère et le frère de mes amis enfin tu as compris ! Lui criais-je dessus, il est trop important dans ma vie ! Et putain Oscar c'est ton neveux !

- Il a tué beaucoup de personnes Persia et c'est ta mission donc occupe toi de sa et tu te la ferme.

A ses mots, Oscar s'en alla en claquant la porte violemment derrière moi.

Et merde !

Dirty loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant