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Persia Rolz, Los Angeles
20 ans

Lorsque je suis sorti de la villa, Anna était juste devant moi. Elle me sourit hypocritement puis je lui cogne mon poing dans la gueule. Un bien fou, collé enfin mon poing contre son visage de conne.

Je l'entends gémir de douleurs derrière moi mais j'en ai rien à foutre, c'est moi qui souffre à cet instant.

J'entre ensuite dans la voiture sans permis de Bella et m'effondre en larmes dans ses bras. J'avais besoin d'elle, de ma meilleure amie.

- Ça va aller Persia.. c'était qu'un con. Me rassura ma meilleure amie.

- Pourquoi... Pourquoi me faire sa après deux ans putain de relation ? Demandais-je en sanglots.

Pendant la route, Bella avait ce don de me faire rire sans le vouloir et ça m'apaise. J'ai également su que Jay à bien amoché le visage de Nicholas. Dommage que Wesley l'ait arrêté.

- Nous arrivons à destination mademoiselle. M'alerta Bella en se garant juste devant toutes les personnes du gang.

- Ça me fout la trouille je t'aime Persia mais sur ce coup là je te laisse. Dit-elle en m'embrassant le front.

Je la remercie et sort de la voiture. Devant la maison d'Eliot, tous ses hommes étaient devant.

- Et ma jolie tu fais quoi ici c'est dangereux tu sais. Me hurla une voix que je reconnais.

Mon pire cauchemar, un véritable monstre.

-  Salut Ricky, malheureuse de te voir aussi. Lui dis-je en le fixant.

Il s'approcha de moi et il était plus qu'à quelques centimètres de mon visage.

- Tu m'appelle plus Rick maintenant hein. Me souffle Ricky en essayant de replacer une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Je continue tout de même à le défier du regard quand une voix rauque surgit derrière lui.

— Ricky casse-toi.

Ricky se recula de moi en m'offrant un bisous volant quand il retourna s'assoir sur les marches de la maison.

— Tu fou quoi ici. Me lance Eliot d'un ton froid.

Toujours un plaisir de te parler Eliot.

Je secoue ma tête pour pouvoir enfin me lancer. Eliot était tout près de mon visage. Je pouvais apercevoir de plus près un mini tatouage en dessous de son œil droit.

C'était une croix, j'ignorais qu'il était croyant.

- J- Je euh.. On peut discuter à l'intérieur ? Bégayais-je face à lui.

Il acquiesça d'un hochement de tête puis j'affrontai autour de moi les gangsters me dévisagent comme une criminelle.

Une fois à l'intérieur, il se place devant moi, les bras croisés sur son torse musclé m'incitant à parler.

- J'aimerais que tu m'héberge dans ta planque. Lui demandais-je d'un coup et sans hésitation.

Il leva un sourcil en l'air, l'air étonné et il finit par s'assoir sur le canapé.

- Pourquoi ? T'es pas bien chez toi ?

- C'est pas ça.. je ne supporte pas pour le moment d'être à un endroit où il y a un de mes parents. Finis-je par avouer.

Il émit un rire, mais ça ne me fait absolument pas rire alors je dis :

- Très bien oublie ce que je viens de dire.

Sur ceux, je porte mon sac lourd sur mon dos et sors d'ici. Hors de question que je retourne chez moi.

Je me retourne une dernière fois et aperçois Eliot me fixer m'en aller. Je poursuis ensuite ma route jusque je ne sais où.

22:10 dans les rues de L.A
Par précaution, je me retrouve à la rue, j'avais emporté dans mon sac une couverture.

Je m'étais posé juste à côté d'un bar pour que quand ça risque de fermer, je me faufilerais pour manger ou boire.

Plusieurs heures passent et je commence à avoir super froid et faim, le bar ne risque pas de fermer et je n'ai pas d'argent sur moi.

Au bout de quelques minutes, j'aperçois une vieille voiture passer devant moi qui était en train de se garer.

Eliot.

Eliot me reconnaît et se dirige en vitesse dans ma direction.

— Putain tu fou quoi à la rue ?! M'interrogea Eliot l'air inquiet.

Je détourne mon regard de lui et marmonne des insultes.

— Qu'est-ce que t'en a à foutre. Murmurais-je sous ma couverture. Et comment t'as su où j'étais ?

- Emmerdeuse... Tout m'appartient ici.

Il regarda en l'air puis saisit mon bras pour me relever. C'est vrai qu'il est le grand Eliot intouchable, que le monde respecte.

— Tu fais quoi ? Fais-je brusquement.

— Ferme-là et suis moi. Répond Eliot d'une voix super grave.

« Un jour, tu sera dans une super galère et personne ne sera là pour t'aider alors débrouille toi putain de seul. »

Putain, Oscar... arrête.

— Non j'ai pas besoin de toi, je dois me débrouiller seul. Lâchais-je en me rallongeant sur le sol.

Son regard sur moi était indéchiffrable, je ne serais déchiffrer son regard au moment même.

Il stoppa ses mouvements puis en une fraction de seconde je me retrouvai sur ses épaules. Il me jette dans le siège arrière de sa voiture et prend vite la route.

— Tu peux pas t'occuper de tes putain d'affaire ! Criais-je la voix faible par la fatigue.

Eliot Dinaz...

Dirty loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant