18.

770 30 4
                                    

Persia Rolz, Los Angeles
20 ans

- Un problème ? Demande Jacob les sourcils froncer

J'active ma localisation avant de remettre mon téléphone dans ma poche arrière. Je me lève d'un coup puis plonge mes yeux sur ceux de Jacob.

- Non t'inquiète c'est juste.. euh.. je dois rentrer. L'informais-je en prenant mon sac.

- Oh ok alors ont ce vois lundi en cour Persia. Merci d'être passée. Dit-il avec un sourire en coin

Je souris puis sors de ma chambre et tombe nez à nez sur une petite fille et sa mère. La petite fille ne parlerais pas, elle me faisait comme.. des signes.

- Elle est sourde et ne peut pas parler. M'informa la mère de Jacob.

- Oh d'accord je suis désolée je ne parle pas cette langue mais dite lui qu'elle est très jolie. Dis-je en fixant la petite fille.

Elle acquiesça puis se baisse à la taille de sa fille et lui fit la langue des signes. Je sors ensuite de la maison et y trouve la vieille jeep de mon colocataire que je déteste tant.

Eliot.

Je monte à l'avant de la voiture puis il commence à démarrer il posa son regard sur moi avant de rétorquer :

- Fais pas cette tronche ou tu rentreras toute seule au bord de la route. Rétorque Eliot d'une voix froide et sèche. 

- J'aurais bien pu rentrer seul j'aurais même pas dû t'envoyer ma localisation. Réponds-je d'un ton agressif.

Il émit un rire qui ne me plait pas puis mon regard se pose sur lui d'un air agacé.

- Qu'est-ce qu'il te fait rire comme ça ? Demandais-je également.

- Avec ou non ta localisation je savais où tu étais. Répond-il fière de lui à ce que je vois.

- Comment ça ? Le questionnais-je d'avantage.

- J'ai des hommes partout j'ai juste à demander ta localisation à des hommes à moi et je te trouve emmerdeuse. Réponds Eliot avec un sourire en coin

Mon téléphone se met d'un coup à sonner.

- Va te faire foutre. Lui lançais-je en sortant mon téléphone de ma poche arrière.

-Pourquoi tu était chez lui ?

-C'est pas ton problème.

-Arrête ce petit jeu avec moi sale emmerdeuse. Réplique Eliot en ancrant ses yeux dans les miens.

Pourquoi utilisait-il toujours cette insulte de merde ? Emmerdeuse. C'est lui le gros putain d'emmerdeur.

APPEL - BELLA

Moi : allô ?

Bella : Et salut je voulais te dire que ton anniversaire s'approche à grand pas donc n'organise rien je m'en occupe !

Moi : OK ahah merci !!

Moi : D'ailleurs je me suis fait un ami il s'appelle Jacob je t'en dirais plus demain.

FIN DE L'APPELLE

- C'est ton anniversaire ? Demanda la voix rauque d'Eliot toujours au volant.

Je range mon téléphone dans ma poche arrière tout en décidant de lui répondre.

- Mardi oui. Réponds-je. 

Eliot émit un sourire en coin et j'essaye de ne pas me poser de question. Lorsque nous arrivons devant la planque, j'aperçois la silhouette de mon père et pas loin mon frère et ma mère.

- Qu'est-ce que c'est que cette merde ? Dis-je en les observant depuis la vitre de la jeep.

Eliot est plus étonnée que moi vue son air du visage mais j'étais concentré sur le fait que ma famille soit devant la planque d'Eliot.

- C'est même plus une putain de planque. Surgit la voix grave du mafieux.

- Je suis désolé je vais leur dire de partir. M'excusais-je auprès d'Eliot d'avoir fait de sa planque un endroit public.

Je m'avance dangereusement en direction de mes parents et les traîne au bout de la rue. Bien évidemment, Eliot me coller en me suivant.

- Pers tu fais beaucoup de caprice à mon goût et je ne tolérerais plus ça ! Tu vas rentrer à la maison maintenant ! M'ordonna ma mère avec un air furieux.

Je ne dis rien et la défie du regard, je tourne ensuite mon regard sur celui de mon père qui lui avait la tête baissée. Mais le regard de ma mère se concentre sur ma taille. 

- Je vois je suis censée vous obéir et partir à la maison avec un seul parent et l'affaire est réglée ? Dis-je d'un ton agaçant.

Elle ne dit rien, me laissant continuer ce que j'ai à dire. Elle avait vue mon putain d'arme.

- C'est ce gangster d'Eliot qui t'a donné ce flingue... ? Demande ma mère la voix tremblante.

-Je.. non... Bégayais-je.

- T-tu est comme leurs oncle ? Sollicite-elle effrayée de ce qu'elle vient de voir.

Comment sait-elle pour Oscar ?

- Je... Ne veux plus jamais te revoir ! S'écria ma mère.

« Montre qui tu est vraiment, et il te putain de lâcherons » 

Mon chef Oscar, tu avais raison ma mère ne m'aime pas vraiment jusqu'à ce qu'elle découvre qui je suis. 

-Tu es une vrai honte ! Une tueuse ! Une grosse putain de honte ! Poursuit-elle.

Alors que les larmes me montent au yeux, j'essaye d'apercevoir le regard de mon père mais celui-ci me regarde avec dégoût et haine.

J'avais perdu mes parents, ma famille.

Mes larmes coulent le long de ma joue, mes sanglots qui se retiennent sous ma gorge. Eliot se tenait derrière moi et il pose sa main sur mon épaule.

Je prends néanmoins mon courage à deux mains et je me retourne vers Eliot.

- Laisse moi habiter quelque temps chez toi et je te promets de repartir plus vite que je ne suis restée. Suppliais-je Eliot le visage en feu, bouillant de colère.

Je n'ai jamais été dans cet état auparavant, mais je compte bien avoir des réponses. Je pense que j'ai été bien entraîné pour me débrouiller seul maintenant. Je m'entraîne dans le passé avec mon chef Oscar.

Il était le mercenaire le plus recherché du pays mais il avait toujours une longueur d'avance sur tout le monde.

Il avait proposé à mon frère de devenir comme lui mais ce dernier a refusé. Alors je me suis porté volontaire.

Lorsque mon chef était blessé par ses missions, j'étais présente pour le soigner. C'est quand un an avant qu'il ne tombe malade, il m'entraîne pour devenir une mercenaire professionnel.

Depuis sa grave maladie, j'ai abandonné tout ça, les armes, les combats ect.. Jusqu'à ce qu'il me demande de tuer l'homme qui fait à présent battre mon cœur.

Mais aujourd'hui, je compte bien devenir pire que lui, une putain de mercenaire seul.

Dirty loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant