Chapitre 7

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J'ouvre doucement les yeux, le soleil filtre à travers les rideaux. Je crois que j'ai fini par m'endormir, je n'ai pas entendu Eléonora rentrer. J'attrape mon téléphone posé sur la table de chevet, je le débranche et je regarde l'heure, il est 10h30. Je me lève de mon lit, j'attrappe des fringues dans l'armoire et je pars vers la salle de bain. En passant devant la chambre de notre fugueuse, je m'arrête, hésitant, devant la porte. A la place je frappe à la porte de la salle de bain, je n'entends personne me répondre, j'entre et je ferme à clé derrière moi. J'enlève mon jogging, mon caleçon le rejoint rapidement sur le sol et je rentre dans la douche. L'eau est d'abord gelée mais il ne lui faut pas longtemps pour se réchauffer. Ça fait tellement du bien, mes muscles se détendent instantanément. Je commence à penser à Eléonora et à son escapade nocturne. Où est-ce qu'elle a pu aller ? Aujourd'hui je pars à la pêche aux informations, je dois savoir où elle a été. Et puis pourquoi Charlie ne l'a pas suivi quand il l'a vu dans le Queens, sérieux. Je commence à penser au soir où on est parti graffer, ce soir là j'ai bien failli embrasser Eléonora, je m'étais promis de ne jamais l'embrasser à nouveau.

J'ai bien compris qu'elle ne serait que problème pour moi, elle est entrée dans mon esprit et ma détruit de l'intérieur.

Je rentre de cette fichue soirée où pour une fois je me suis laissé aller, je l'ai embrasé. Je sais que je n'aurais pu dû et pourtant j'en mourrais d'envie ça fait quelque temps qu'on doit faire semblant d'être un gentil petit couple pour Roy et ça commence à nous atteindre. Ce soir-là , je suis seul à l'appartement, Charly est probablement en train de vendre de la drogue dans les rues de la ville. Je suis assis dans le canapé, une bière dans une main et une cigarette dans l'autre. J'entend frapper, je me lève non sans râler en pensant que Charly à oublier ses clés. Quand j'ouvre la porte je tombe dans des yeux couleur bleu océan, j'ai à peine le temps de les observer qu'elle se jette à mon cou en posant ses lèvres sur les miennes. Sa langue essaye de passer la barrière de mes lèvres encore une fois ce soir à la seule différence de tout à l'heure cette fois-ci je la laisse faire. Nos langues s'entremêlent dans une danse endiablée, je laisse mes mains parcourir son corps. Je finis par les laisser passer sous son tee-shirt mais quand mes mains s'approchent de sa poitrine Eléonora se recule comme si je la brûlait. J'observe son visage, ses yeux bleus se sont remplis de larmes. Elle continue de reculer. Elle prononce c'est quelque mots qui resteront gravés.

— Je suis désolée.

Elle part sans un regard en arrière.

Plus tard ce même soir, j'apprenais qu'elle rejoignait les rangs de Soul. Elle est venue me faire un dernier adieu avant de tout foutre en l'air.

Quand je reviens à moi , je me rends compte que je bande à cause de ce foutue souvenir. J'ai deux options: soit je me branle dans la douche soit je me passe un coup à l'eau froide. Je prends la deuxième option, je tourne le robinet vers l'eau froide, et je finis ma douche par de l'eau glaciale pour me remettre les idées en place. Une fois sorti, j'attrape une serviette que je noue autour de ma taille et je pars vers ma chambre.

En sortant de la douche, je rencontre mon reflet bien moins fatiguée, je coiffe rapidement mes cheveux bruns avec mes mains. Je m'habille et je rejoins ma chambre d'un pas rapide. Une fois dans ma chambre, je pose ma serviette et mon jogging sur le lit. Je descends en toute hâte? Une fois en bas de l'escalier, je me rends compte que Carolina est toute seule dans la cuisine. Je lui dis bonjour et je m'assois autour de l'îlot, j'attrappe un morceau de brioche et du café.

— Vous avez vu Eléonora ce matin ? Je demande tout en buvant mon café.

— Oui Dave à amené les filles au centre commercial. Elles ne t'ont pas proposé tu dormais, on sait dit qu'il valait mieux te laisser dormir.

Apprends-moi à t'aimer T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant