FATIMA ZAHRA.
Je baisse la poignée de la porte de ma chambre en même temps qu'un fracas se faisait entendre. Je me précipite à l'intérieur pour voir ce que c'était. Et quelle ne fut ma surprise de trouver mon chat au milieu d'un fracas de verre.
Le pire c'est qu'elle affiche cet air tellement innocente que tu croirais que la lampe s'est cassé toute seule. Elle me fixait, les yeux arrondis et trop mignons pour que je m'énerve.
Comme si je m'adressais à une personne, je ramène mes poings sur mes côtes et m'exprime :
__ Tu viens de briser ma lampe de chevet, je te fais quoi Layla ?
Elle continuait de me fixer complètement immobile. Doucement je m'approche et la soulève dans mes bras, dans lesquels elle se blottit cherchant à cacher sa tête comme si elle avait honte de son oeuvre. Je m'avance et la dépose calmement sur le lit, le temps de nettoyer sa connerie. Les chats ont tendance à être curieux et joueurs et Layla n'échappe pas à la règle : soit c'est avec moi qu'elle s'amuse ou tout autre objet qui attire son attention.
Après cela, je m'attaque à ce qui m'a ramené dans ma chambre : me préparer pour sortir. Assise sur le tabouret devant la coiffeuse, Layla sur mes genoux, je tire les tiroirs du meuble pour sortir le maquillage ainsi que tout accessoire qui me serait utile et j'étale le tout sur le plateau. Je m'imagine ce que je pourrais bien me mettre d'assez simple et naturel et qui irait bien avec ma tenue, étalée sur le lit.
Je suis tentée d'appeler ma cousine, elle excelle en maquillage mais je ne suis pas mal, non plus. Je dirai même que je me débrouille assez bien, oui, et surtout aujourd'hui, j'ai envie de le faire moi-même alors je ne manquerai pas de bien m'appliquer.
Pour la tenue, je ne me suis vraiment pas cassée la tête. Aussi, je ne suis pas du genre à vouloir me conformer au thème, j'aime m'habiller comme je le sens. Dès que je suis à l'aise de mettre quelque chose, je ne prends plus rien d'autre en compte. Maryam me dit qu'il y'a des restaurants qui appliquent un code vestimentaire mais ce n'est pas bien répandu ici, je n'ai jamais été confronté à cela et surtout, ce n'est pas comme si je fréquentais beaucoup les restos et autres. En dehors du boulot, je préfère rester chez moi, bien au chaud dans mon lit entrain de lire ou occupée à faire quelque chose d'autre.
En ouvrant mon placard plutôt, je suis tombée sur mon pantalon jean bleu clair, taille haute : je les ai toujours préféré ainsi, lorsqu'ils dépassent mon nombril. J'ai aussi déniché un crop top blanc ; il est de manches longues et le col montant, assorti à mon court cardigan en maille. Une sacoche ainsi que des baskets, j'avais la tenue idéale.
C'est la première fois que je vais utiliser le maquillage que m'a rapporté ma meilleure amie. J'ai même pensé à mettre une des robes mais j'ai annulé au dernier moment pour opter avec quelque chose de plus décontractée.
Je me vêtis à l'avance du crop top et je m'entoure d'une serviette pour ne pas risquer de le tâcher.
Ma peau déjà hydraté, j'applique la base de maquillage sur mon visage. Puis je dépose une petite quantité de produit sur mes joues, mon front, mon menton et mon nez, puis à l'aide de mon doigt étale à l'extérieur de mon visage. Je prend l'houpette pour appliquer la poudre jusqu'à tout uniformiser.Ensuite m'occupant des sourcils que je brosse puis maquille d'un crayon marron, avec lequel je dessine aussi, le contour de mes lèvres avant d'y coucher un peu de rouge à lèvres mat. N'étant pas fan de far à paupières, ni de blush, je n'en mis pas.
J'asperge mon visage de ce spray fixateur qui me fis tousser, comme toujours. Je reste un moment devant le miroir à admirer mon travail et j'avoue que j'en suis assez fière. On peut à peine remarquer que j'étais maquillée, en dehors de la teinte sur mes lèvres, tout paraissait naturel.
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FATIMA ZAHRA
RomanceUne guerre les unis, ils comptent la faire jusqu'au bout. Sauf que... Au creux des failles, tout craque. Au fil des batailles, tout se perd. Vont-ils en finir à mains nus ? «Je te fusille par folie, je te fusille par amour...» SPN