Chapitre 2 : rencontre

36 4 3
                                    

J'ai fait un chapitre long, j'aurai du le couper mais tant pis, j'espere que vous allez aimer la rencontre 😊😊

P.S.: Il y a le garçon en média

L'été se finit, à ma plus grande joie. Car je l'avoue, je pensai tellement à la rentrée que je ne profitai pas vraiment des vacances. J'étais tellement pressée de connaître la nouveauté...C'est un de mes nombreux défauts d'ailleurs...je suis toujours pressé de tout connaître. En fait, cela fait bientôt deux jours qu'il est finit et je suis sur le trajet pour aller à l'appartement que je vais partager avec ma ou mon colocataire. Je stresse un peu, j'espère que je vais bien m'entendre avec...

J'essuis mes mains moites sur mon jean déjà humide de ce geste fait à plusieurs répétition. Mon cœur s'accélère encore un peu plus, à la fois d'excitation mais aussi d'appréhension, lorsque nous nous arrêtons devant l'immeuble. Ma mère me regarde, souriante, c'est un petit sourire d'encouragement mais aussi un sourire nostalgique. Je savais exactement ce qu'elle se disait à ce moment précis : "Ça y ai, le petit oiseau quitte le nid". Je lui rendis son sourire pour lui assurer que tout se passerait bien, mais aussi pour m'en convaincre, à moi aussi. Elle descendis de la voiture, hésitante, pour me pousser à faire de même. J'ouvris ma portière, la main tremblantes, le souffle court, le ventre noué et le cœur tambouriant comme un malade contre ma poitrine. Je fermais les yeux et serrai les poing quand je sentis l'air frais me carresser le visage. Je laissai échapper un souffle tremblotant de mes lèvres froides. Je refermai la porte derrière moi et m'avancai vers le coffre que ma mère avait déjà ouvert en m'attendant. Je pris fermement ma valise, bien décidée à ne pas laisser le stresse m'anéantir et me pourrir de l'intérieur. Je n'avais pas beaucoup d'affaire, je n'aimais pas particulièrement le shopping, je n'étais pas de nature superficielle. C'était pareil pour le maquillage. De l'autre main, je pris le carton qui contenait mes petits objets comme des biblots, des livres, des photos, des DVD, des CD...ma mère referma le coffre et cela fit un choc sec. Comme pour accentuer le :" tu iras, point ! On ne retourne pas en arrière." Je calai le carton sous mon bras, embrassai ma mère vite fait, sans trop m'attarder pour ne pas que la tentation de m'en aller sois trop forte, et parti en marchant d'un pas décidé vers la porte de l'immeuble.

Arrivée à l'intérieur, je me dis que l'ascenseur était une plus sage décision avec mes bras chargés. Je savais que j'en aurais assez au bout de deux marches si je prenais l'escalier. Je pressai le bouton de l'étage indiqué par ma mère, quelque minutes plus tôt et me laissai bercer par le doux gigotement de la machine. Je me rendis compte que je somnolais quand la secousse de l'arrivée me fit sursauter et je dus me rattraper à la parois métallique. Je sortis, les jambes flageolantes et les bras qui tremblaient tellement maintenant que j'avais peur de faire tomber mon carton. J'avais attendu ce moment tout l'été et maintenant, je voulais retourner en arrière...bravo Ava, tu fais encore preuve d'un grand sens logique. J'appuyai sur la sonnette, espérant que la personne soit là, avec un grand sourire chaleureux, m'acceuillant comme il se doit. Mon dieu...était il possible de heurter si fort ma poitrine en battant ? Je baissai la tête, j'avais envie de pleurer...ridicule ! Reprend toi !

Je pris une grande inspiration quand j'entendis les pas précipités et...la demarche masculine derrière la porte. Bon ça pouvait toujours être un garçon sympa, non ? Raté, je le sus à l'instant même où je le vis. Je savais qu'à partir de ce moment ma vie prendrai un tournant insupportable, avec un penchant pour l'enfer. Bien qu'il était charismatique, il était toutefois aussi intimidant...il avait une carrure musclé, et si je l'avais vu dans la rue, je n'aurai pas parié qu'il avait 18 ou 19 ans...il faisait plus vieux et bien que pour beaucoup de cas, ce ne soit pas un compliment, pour lui, c'était une exception. Il avait les cheveux brun, légèrement bouclés et désordonnés. Les yeux mi vert, mi bleu, très clair, du genre à ce perdre dans ce regard qui appelait tout le monde, tout en le rejetant à cause de sa froideur, et à faire regretter d'avoir planté ne serait ce qu'un instant mes yeux dans les siens. On pouvait s'y plonger, on ne voyait pas le fond, et celui qui tombait se disait sûrement : quand est ce que je touche le sol ? Bien que je ne le connaissais que depuis quelques secondes, je sus que c'était le genre de regard qu'on pouvait regarder pendant des heures sans se lasser, ce genre de regard où l'on trouverait, chaque fois qu'on s'y plongeait, quelque chose de nouveau, de différent. Il avait de légères taches de rousseur qui ressortaient sur sa peau bronzé, qui, je devait bien l'admettre, avait l'air d'une douceur infinie. Il était splendide mais...qu'est ce qui me prenait ? J'étais en train de le matter ouvertement, alors qu'il attendait que je me présente ! Je secouai la tête, terriblement gêné. Il fronça les sourcils.

Colocation écourtéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant