Voilà le premier chapitre du livre, j'espère qu'il vous plaira, n'hesitez pas à me conseiller en commentaire ! Bonne lecture !
P.S. : L'héroïne est en médiaJ'entendis ma mère crier mon nom d'en bas. Je soupirai, un élan d'agacement me traversant. En ce moment, les seules choses qu'elle savait faire était de me donner des choses à faire, me critiquer sur les vêtements que je portais, le comportement que j'avais...je descendis lentement des escaliers, me préparant et essayant de deviner ce qu'elle me dirait cette fois. Ma lenteur ne fit qu'aggraver l'agacement de ma mère.
-Ava Parkson ! Répéta ma mère
Ah...ça c'était le signe qu'elle était énervé.
-Oui oui j'arrive ! Dis je d'un ton pressant, pour ne pas la faire tourner en bourrique
Je pressai le pas. Arrivée en bas, ma mère pris un air de mécontentement mais à ce moment là, je savais qu'elle essayait de dissimuler une excitations dont la raison m'était inconnue.
-Ah enfin ! Bon...alors j'ai quelque chose à t'annoncer ma chérie !
Sa deuxième humeur pris le dessus et elle me fit un grand sourire, suivit d'amples gestes.
-Heu ouais ?, l'incitai je à poursuivre
Qu'est ce qui pouvait la rendre si joyeuse ? Pour le coup, moi qui aimait avoir le dernier mot d'habitude, j'en restait bouche bée.
- Ton vocabulaire jeune fille ! Me réprimanda t elle
Ah voilà, là je la reconnaissais ! Je reprimai mon incroyable roulement d'yeux connu par tous mes proches. Ma mère ne laissa pas le temps à l'agacement de prendre place, elle redevint enjoué.
-Qu'est ce que tu voulais me dire ? Demandai je
Elle tournait autour du pot, voulant faire durer la surprise. Mais je n'avais qu'une envie : retourner dans ma chambre et réécouter cent fois ma musique favorite, (à fond dans mes oreilles, ignorant les reproches de ma mère à ce sujet), en m'ambiancant sur le refrain.
-Et bien..., la voix de ma mère m'emergea de mes pensée, j'ai l'honneur de te dire que...-elle imita le roulement de tambour en frappant délicatement sur sa chaise- tu as été accepté dans ta fac !
Les derniers mots qu'elle prononça furent accompagnés par des cris de joie, tout droit sorti de mon cœur voulant sortir de ma poitrine, tellement j'étais heureuse. C'était un des meilleurs moments de ma vie et je voulais en profiter. Ma mère me laissa hurler dans toute la maisonnet, et je l'en en remercia intérieurement car c'était important pour moi. Il fallait vraiment que je sorte toute cette bonne humeur sinon j'allais exploser. J'étais de nature enjoué, même trop, à la limite de l'hyperactivité, ce qui faisait rire la plupart de mes amis, mais pour les autres, c'était surtout intolérable, bruyant et encombrant. Mais je ne changerai pas pour quelques gens mal lunés, loin de là, qu'ils aillent se recoucher et affronter leur oreiller s'ils n'étaient pas content ! Je n'en revenais toujours pas de la nouvelle annoncée par ma mère et fit une petite démonstration de ma danse de la joie à celle ci. J'étais très sûrement, qualifiable du mot immature mais à ce moment là, c'était ma dernière préoccupation et meme ma mère, trop ému pour dire quoi que ce soit, se laissa bercer par ma bonne humeur et rigola à gorge déployé. Je commençai à retourner dans les escaliers, pour remonter dans ma chambre et danser librement comme une folle en pensant à l'année prochaine mais finalement, je me retournai et me jetai dans les bras de ma mère, à demi surprise.
-Je suis fière de toi ma chérie, me murmura t elle
Aaah des fois elle pouvait m'énerver mais au fond, je l'aimais énormément et ne l'échangerai pour rien au monde. Une fois arrivée en haut de l'escalier, j'ouvris la porte de ma chambre à la volée, ne mesurant pas ma force et ignorant totalement le bruit assourdissant que fit le choc, et me jetai littéralement dans mon lit. Je me sentai légère, libre, heureuse. Je criai dans mon oreiller. Mais soudain, un détail m'effleura l'esprit. Je n'y avait pas pensé, dans la précipitation. Ma fac de médecine était à plus de deux heures d'ici, il était donc tout à fait impossible de faire ce trajet matin et soir. Y avait t il un internat ? Je me promis de demander à mes parents pendant le repas. Pour l'instant, je ne laissai pas des questions futiles m'embrouiller l'esprit. J'allais enfin peut être pouvoir réaliser mon rêve. J'avais passée tout mon collège et tout mon lycée à m'imaginer mon futur proche, mes rêves accomplis, ma vie que j'avais finement planifié. Et ce moment était arrivé.
L'heure du repas arriva et je descendis d'un pas joyeux vers la salle à manger. Le repas se passa dans les'rires et la bonne humeur, et au dessert, je demandai enfin :
-Je vais dormir où ? La fac est trop loin de la maison...
Mes parents se regardèrent, sourire au lèvres, air entendu sur le visage. Je froncai les sourcils, Qu'est ce qu'ils me préparaient ? Je sentai le plan foireux venir.
-Tu vas être très contente ! Dis finalement mon père, nous avons réservé une place pour une colocation avec une personne allant dans la même fac que toi !
Mes sourcils se redresserent sous le coup de la surprise mais se froncerent à nouveau, vigilants
-Avec qui ?
Il haussa les épaules.
-Nous ne savons pas mais c'était la seul coloc' disponible...alors arrête de faire ta mauvaise tête, ce sera sûrement une fille très sympathique avec qui tu t'entendras très bien !
Il avait raison. J'étais de nature optimiste, je n'allais pas changer sous le coup d'un petit coup de stresse. Depuis quand j'étais devenue insociable ? Je lui souris, pour lui faire comprendre que j'étais déterminée à prendre un nouveau départ. Le soir, je m'endormie, épuisé mais aussi, plus heureuse que jamais. J'allais avoir ma liberté tant recherché, mon autonomie, mes responsabilités, et des cours pouvant me faire accéder à mon rêve le plus cher : devenir médecin . J'étais déterminée à vivre la vie que j'avais toujours voulu. Ce que j'étais loin de deviner, c'était que cette année m'annonçait plus de surprise que je n'en avait eu de toute ma vie, et qu'elle ne se passerait pas du tout comme je l'avais imaginé et espéré.
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Colocation écourtée
Storie d'amoreÀ la rentrée, Ava entre à la fac de médecine, mais malheureusement, elle est trop loin de chez elle. Elle est donc obligé d'avoir recours à une colocation quelque peu turbulente. Elle va devoir affronter l'annonce des médecins qui complique tout. To...