Chapitre 7

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Hey ! Je met le chapitre en avance parce que je ne pourrai pas en mettre la semaine prochaine. J'espère que vous allez aimer, bonne lecture !😊

Le vendredi soir arriva, aussi lentement que si il venait de se passer une année entière. Je rentrai à l'appartement, voulant prendre une douche et me reposer. Mael n'était pas encore arrivé ce qui me laissai une marge de temps assez large pour pouvoir m'amuser librement.

Je branchai mon enceinte et enclenchai ma musique. Mes sons favoris défilerent, tandis que je m'ambiançai sur chaque chansons, prenant une cuillere en bois pour faire le micro.

Fermant les yeux, je laissai le son vibrer dans mon corps, enflammant chaque membre d'une énergie parfaite et d'une joie intense. Je me laissai emporter, guider, je ne controlai rien, la danse était une de mes passions. Chaque mouvements étaient différents, c'était signe de liberté, on faisait ce que l'on voulait quand on le voulait. Il n'y avait pas de limite.

Trop absorbée par ma transe, je n'entendis pas la porte claquer, ni le petit bruit discret du "rec". Quand je me retournai, pour refaire une autre cabriole et que j'ouvris enfin les yeux, je le vis, tout sourire, retenant de rigoler franchement, avec son téléphone à la main.

Sa présence me surpris tellement que je criais, sautai d'un bond en arrière et me cognai le dos contre le coin de la table. Forcément, il devait être là, à ce moment là.

-C'est dans la boîte, me dit il juste

Il continua de sourire jusqu'au plan de travail, où il se mit dos à moi, mais j'étais certaine qu'il continuait de se moquer de moi. Il regarda dans le frigo, à la recherche d'un éventuel plat à manger. Comme il ne trouva rien, il me dit :

-Pizza, ça te dit ?

J'hochai la tête, encore rouge de honte. Je me dirigeai dans ma chambre, pour faire baisser ma gêne et la teinte qu'avait pris ma peau.

Je soufflai, me regardai dans le miroir à cinq bonnes reprises puis descendis finalement quand j'étais certaine qu'il n'y avait plus aucun signe de gêne.

Sauf que mes jambes flageolantes n'étaient pas de cette avis. Je glissai dans le couloir, me prenant le pied dans mon autre pied. Ce qui me valut une nouvelle série de moquerie enfantine.

Je gromelai, ne laissant pas la honte m'abattre et alla chercher la télécommande pour me poster devant la télé, et ne plus en bouger. J'appuyai sur le bouton, boudeuse et calai mes pieds contre mes fesses pour être sûre que je n'allais pas encore me casser la figure.

-Ho allez arrête de faire la gueule !

Je lui répondis par un grognement.

Il s'approcha dangereusement de moi. Je le regardai du coin de l'œil sans bouger, sachant parfaitement qu'il allait faire quelque chose. Mes prédictions étaient vraies, il commença à essayer d'atteindre le moindre millimètre de ma peau pour me faire des chatouilles. Je me débatis et il finis par abandonner.

Contente, je le regardai longuement, victorieuse. Il s'installa à l'autre bout du canapé et observa impassiblement l'écran.

Nous mangeames les pizzas en un rien de temps, affamés.

Nous ne parlions pas et c'est là que je me rendis compte qu'il boudais. Ah tient donc...je rigolai intérieurement en pensant à la bascule de situation.

Je mis un pied sur sa cuisse, espérant qu'il réagisse. Mais comme ça n'avait pas l'air de le perturber, je laissai le deuxième y aller. Toujours rien. Je donnai des petits coups pour qu'il essaye au moins de me crier dessus. Ça ne rata pas. Il se tourna vers moi.

-Arrête de faire la gamine, je veux bien que tu laisses tes pieds là mais tu ne fais rien d'autre.

Je ricanai, surprise. Alors ça ne le dérangeait en rien d'avoir mes pieds sur lui ? Je ne fis rien d'autre, me contentant de les laisser. Autant en profiter, il n'était pas dans sa phase :"emmerdeur". Non, là il était super sympa comme il pouvait l'être. Pourquoi se bornait il a montrer un autre visage ? Au milieu du film, je me rendis compte qu'il jouait avec l'élastique de ma chaussette, carressant au passage un bout de mon pied. Je le regardai, attendrit et je m'endormis, sourire aux lèvres, heureuse et en sécurité.

Je sentai qu'il me portait, j'en avais conscience mais je ne bougeai pas. Je n'en avais d'abord pas la force et surtout, je ne voulait pas casser, gâcher ce moment. Si je faisais mine de me réveiller, là maintenant dans ses bras, comment réagirai t il ? Je ne le savais que trop bien et je voulais à tout pris l'éviter. Je voulais profiter de sa chaleur, de sa gentillesse, si souvent mis de côté par un autre lui.

Je sentai tous ses battements de cœur, sa respiration, ses gestes, sa marche. C'était très agréable. Il me déposa dans mon lit, précautionneux, pour ne pas me réveiller. Je sentis la couverture accueillante et chaude me couvrir puis je m'endormis pour de bon...

Colocation écourtéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant