{ Winter O'Neill }
Never felt so alone ~ LabrinthJe soupire alors que ma mère, accompagnée de ma coloc', me tirent vers le bureau du président du campus universitaire, Monsieur Anderson.
- Nous voulons un rendez-vous d'urgence ! Dit ma mère à la secrétaire qui ne relève la tête qu'à la fin de la phrase de ma mère.
- Bonjour, Madame....
- Oui oui, bonjour, Madame O'Neill.
- Je vous prierez d'attendre dans cette salle. Le président du campus vous recevra après !
Ma mère soupire et dit sèchement :
- Je ne viens jamais et je ne dis jamais rien ! Mais là, j'ai besoin que le président me reçoive, tout de suite ! C'est assez urgent !
La secrétaire sourit froidement et répond :
- Vous n'êtes pas la première qui ait besoin d'un rendez-vous urgent avec le président, madame.
- Qu'est-ce que vous insinuez là ?! S'indigne ma mère.
Je m'excuse d'un regard auprès de la secrétaire et tire ma maman par le coude pour qu'on puisse aller s'asseoir sans qu'elle ne tape un scandale dans ce bureau.
Pauvre secrétaire... J'espère qu'elle n'a pas que des gens comme ma mère...
La porte du bureau du président s'ouvre alors que ça fait une bonne dizaine de minutes que ma mère se fait un sang d'encre sur cette satanée chaise.
Je plains sa manucuriste...
La secrétaire se précipite sur l'homme avant que ma mère ne le fasse et lui parle à voix basse. Faisant ainsi en sorte que personnes n'entendent la conversation.
- Et bien, décalez ma réunion, Sylvie. Madame O'Neill ? Entrez, je vous pris !
Ma colocataire est priée de rester dans la salle d'attente, avec moi.
Alors que la conversation va clairement me concerner... Mais bon.
Après quelques minutes, qui m'ont parues être des heures, la porte du bureau s'ouvre :
- Mademoiselle O'Neill ?
J'entre, en serrant toujours la main de ma colocataire qui est aussi ma meilleure amie.
- Seulement Mademoiselle O'Neill. Dit durement Monsieur Anderson.
Je resserre ma prise sur la main de ma meilleure amie et dis :
- Je ne rentre pas si elle ne vient pas avec moi.
Il finit par abdiquer et nous laisse entrer toutes les deux.
Mon fameux regard déstabilisant qui fait accepter tout le monde.
- Bien, alors, Winter, je peux vous appeler comme ça ?
- Même si je disais non, vous m'appeleriez Winter.
Il sourit et dit :
- Effectivement...
Puis il reprend :
- Votre mère m'a parlé de la situation légèrement délicate dans laquelle vous vous trouvez.
- Légèrement ?! S'offusque ma mère.
- Maman... Je grogne.
Elle se renfrogne, croise les bras sous sa poitrine et se laisse retomber contre le dossier de sa chaise.
VOUS LISEZ
August's Winter
Teen FictionWinter. Une jeune fille qu'on a brisé et manipulé encore et encore a dû trouver un moyen de se protéger. Alors, elle est devenue la glace. Ne rien montrer et se renfermer. August. Ce jeune homme qui a été blessé et qui a connu la mort. Ce jeune h...