August's Winter

14• On pari ?

{ August Thornburry }
Dangerous Woman ~ Ariana Grande

Putain, mais qu'est-ce que j'ai fais ?!

C'est ma cliente putain ! J'ai déjà passé des mois avec des femmes sans jamais vouloir les sauter, et il a juste fallu qu'elle me dise qu'elle pouvait goûter ma bouche pour que ça réveille la bête.

Elle est dangereuse...

Je l'ai laissée en plan sur le canapé et je suis parti me détendre en pensant que c'était ses mains au lieu de la mienne.

Je suis tellement con, putain !

Je redescends les escaliers et je la vois dans la cuisine à faire ce qui ressemble à des lasagnes.

Elle m'entend arriver et relève la tête, comme pour vérifier que c'est bien moi, et la rebaisse, le visage fermé et les yeux froids.

Bon... Elle m'en veut.

- Je suis désolé, Winter... Je dis en m'appuyant en face d'elle.

Elle ne répond pas.

- T'as entendu ? M'inquiétais-je.

- Oui. Et j'ai aussi entendu quand tu m'as laissée en disant "On ne peut pas faire ça Winter." Répond-elle d'un ton amer en imitant bien mal ma voix.

- C'est dans le contrat, Winter. On n'a pas le droit.

- Ce qu'ils ne savent pas, ne les tuent pas.

- Le contrat stipule que les deux partis doivent rester neutres.

- T'es vachement resté neutre... Grogne-t-elle.

- Toi aussi... Je lui rappelle en me rappelant à moi-même la saveur de sa langue dans ma bouche.

Je l'observe un moment bouger et mes yeux se posent automatiquement sur son cul.

Que j'ai voulu prendre il y a moins d'une heure.

- Si tu ne veux pas me baiser, évite de regarder mon cul.

Je soupire et lève les yeux au ciel.

- C'est juste regarder... Je grogne.

Elle fait le tour du bar.

Elle se colle à moi, m'envahissant avec sa chaleur, elle pose sa main sur ma joue et effleure mes lèvres avec les siennes avant de répondre :

- Je croyais que les deux partis devaient rester neutres ?

Je m'avance pour l'embrasser, dans un élan de folie et d'envie de briser les règles.

Et aussi parce que je crois être devenu accro en une dose au goût de ses lèvres.

Sauf que mes lèvres ne rencontrent jamais les siennes et sa chaleur m'a quittée.

- On a dit, neutre, mon cœur.

Je m'avance à mon tour et attrape sa taille pour la coller à moi et attrape son menton.