Duskwood ... et ensuite ?

Chapitre 7

Vers 4 heures du matin, le sommeil m'a définitivement quitté, mais rien d'étonnant étant donner que je dors depuis 12 heures. Il y a bien longtemps que je n'ai pas autant dormi.

J'ai pas été très maline sur ce coup là. Maintenant je vais être décaler.

Je me lève et me dirige vers la fenêtre de la chambre. La vue est imprenable... Sur le parking.

Ce dernier étant peu éclairer ça me permet d'admirer le ciel étoilé. Ça fait longtemps que je n'ai pas pris le temps de faire une telle chose.

Enfants c'était notre activité préférée à Jason et moi. Le jour, les nuages et la nuit , les étoiles. On a toujours était attirer par le ciel.

Je me rallonge sur mon lit au bout de plusieurs minutes mais je suis forcée d constater que le sommeil ne reviendra pas. Je n'insiste pas

Je prend donc un jogging et un sweat à capuche dans mon sac et me change.

Je vais aller courir un peu, ça va me faire du bien.

J'adore courir, je le fais généralement 3 ou 4 fois par semaine, c'est un vrai exultoire pour moi, ça me permet de me vider la tête. Bien évidemment quand j'ai commencé je ne pensais pas la même chose. C'était l'enfer.

Je m'attache les cheveux et je prend mes écouteurs pour mettre ma playlist de running.

Je ferme consciencieusement ma porte et me dirige vers le rez de chaussée.

- Vous êtes bien matinale mademoiselle, me dit une voix qui me fait sursauter.

Je ne m'attendais pas à tombé sur quelqu'un à cette heure ci.

- Ils ont quoi dans ce patalin pour faire peur aux gens comme ça tout le temps, marmonnais-je.

Puis je me retourne vers l'homme et lui souris.

Il est proche de la soixantaine je dirais, sans trop avoir besoin de déduction, je pense que c'est Monsieur Gray.

Je le salue avant de sortir du motel.

L'air frais me glace le sang. Parfois je me demande où je vais trouver mes idées. Heureusement que la course va me réchauffer rapidement.

Je décide d'écarter la forêt comme terrain de jeu. J'ai eu assez de frayeur aux cours de ses derniers mois pour m'en rajouter encore.

Je repère rapidement sur mon téléphone le chemin qui mène jusqu'au lac et me met en route. J'avais trouvé l'endroit très beau quand Jessy me l'avait montrer à travers nos téléphones interposés.

C'est tellement calme que ça pourrait en être effrayant, chaque bruit est amplifié par la nuit et le faible éclairage rajoute un sentiment d'insécurité. Mais je me refuse de penser au pire. Si on était un dans un film d'horreur, le tueur m'attendais sûrement cacher au fond d'une ruelle sombre. Mais dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça, n'est ce pas ?

Aujourd'hui Hannah doit sortir de l'hôpital. C'est une merveilleuse nouvelle. C'est un vrai soulagement qu'elle n'est pas eu de blessure physique, des marques et cicatrices qui lui auraient fait repenser sans cesse à ces 56 maudits jours. Elle a une chance de pouvoir se reconstruire et peut être un jour d'oublier, même si ce dernier point va être beaucoup plus compliquer.

J'ai hâte de les retrouver tous.

Après 20 minutes de course régulière sans m'arrêter, j'arrive enfin au lac. Évidement vu l'heure plus que matinale, l'endroit est désert. C'est parfait. La solitude ne me dérange pas.

Je me pose au sol alors que Bad Liar des Imagine Dragons est diffusé dans mes oreilles. J'adore cette chanson, j'adore ce groupe, leurs textes me percutent souvent de plein fouet.