𝐂𝚮𝚨𝚸𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝚴𝐆𝐓-𝐄𝐓-𝐔𝚴

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Le lendemain, à 20 heures.

MIRA
(anxieusement)
Alors cette fois ?

SANA
(d'une voix tendue)
Aucun message... je te jure, j'ai essayé depuis hier soir. J'en peux plus, je suis tellement inquiète.

MIRA
(préoccupée)
Peut-être qu'ils ont pas de connexion internet ou peut-être qu'ils n'ont pas encore leurs numéros de téléphone algériens. C'est vraiment bizarre.

SANA
(avec une pointe d'émotion dans la voix)
Ouais mais franchement, ils abusent... surtout Tarik. Je suis sa femme bon sang... Et s'il me trompe là-bas ? Imagine il a une autre femme...

MIRA
(riant)
Oh là là mais arrêt. Écoute-moi bien il te trompera jamais, personne oserait te tromper. Fais-moi confiance.

Au même moment en Algérie, dans un salon.
La table est dressée, entourée d'oncles, tantes et cousins de Nabil et Tarik, inconnus à leur yeux. Les deux frères, assis côte à côte, partagent un moment de complicité.

NABIL
(se moquant de son frère)
Trompe pas ta femme hein !

Tarik rit discrètement, jetant un coup d'œil autour pour s'assurer que personne ne les écoute.

TARIK
(riant discrètement)
Vas-y toi ferme-la, on va nous entendre.

C'est la présence d'une jolie femme, se présentant comme une voisine du village et assise en face des deux frères qui attire l'attention de Nabil.

Elle regarde timidement le frère aîné, esquissant plusieurs sourires qui ne passe pas inaperçu.

Karim, leur cousin de trente ans, s'approche des deux frères et leur fait signe de sortir de la maison.

Nabil et Tarik se lèvent et suivent leur cousin, saluant chaleureusement toute la famille présente, y compris la jeune femme qui avait été charmée par le frère aîné. Une fois dehors, à l'extérieure de la maison, le cousin explose de rire.

KARIM
(riant)
Allez venez dans mes bras les gars !

TARIK
(riant, l'enlaçant)
Quoi t'assumais pas devant la famille de nous faire des gros câlins ?

KARIM
(riant)
Ouais j'avoue. Allez, viens toi, Nabil ! Qu'est-ce que t'as grandi frérot, regarde moi cette bebar qui pousse !

Le jeune frère rit et lui fait un check.

NABIL
(hochant la tête)
Ça fait bien longtemps quand même... Toi aussi guette comment t'as grandi un vrai rajjal !

TARIK
(riant)
Ça te manque la France sinon mon gars ?

KARIM
(souriant)
Un peu, mais franchement ça va. J'suis bien ici. Et vous ? Comment va la famille ? Les études ? Les potes ? Et les femmes ?

TARIK
(riant)
Tout va bien, tout le monde va bien. Sinon tu vois Sana, la femme dont je t'avais parlé ? Elle vit maintenant chez moi depuis deux semaines.

Karim lève un sourcil, visiblement surpris.

KARIM
(surpris)
Ah ouais ? Ça devient sérieux alors ?

Qu'il sache que jamais j'l'oublieraiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant