𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 5

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23 février

𝑲𝒂𝒓𝒐𝒍

Les yeux rivés sur la mer méditerranée, je suis bercée par le bruit des vagues qui se cassent sur la plage et la légère brise qui fouette mon visage.  Nous sommes arrivés hier avec Valentina Margot et Martina à Cassis. Ces dernières ont loué un petit appartement avec vue sur la mer pendant quelques jours. Et maintenant nous voila assise sur un banc face à la mer à déguster une bonne gaufre bien chaude pour nous réchauffer de l'air frais qu'il fait en ce mois de février. Ma seule inquiétude est d'avoir laissé ma fille entre les mains de Giulia. Même s'il y a Ruggero aussi les mots de ma mère hier tourne en boucle dans ma tête. Est ce qu'elle voulait Ruggero depuis le début ? Je ne sais rien et je ne sais même plus quoi en penser.

- Karol ? me demande Tini me sortant de ma rêverie. 

C'est alors que je remarque que toutes les deux puisque Val et Margot sont partie 20 mètres plus loin où se trouve la poubelle la plus proche. 

- Hein ? je réponds sortant complètement de mes pensées. 

- Comment tu te sens ? me questionne-t-elle sincèrement. 

J'avale ma salive ne sachant quoi répondre à cette question. La réalité c'est que moi-même je ne sais pas comment je me sens.

- Je ne sais pas trop, à vrai dire j'ai encore du mal à croire que je ne verrais plus grand père mais pour le reste je n'en sais rien. J'aimerai discuter avec Ruggero et lui expliquer mais il ne le souhaite pas alors je ne vais pas le forcer non plus, je déclare.

Entre temps nos deux amies reprennent leur places sur le banc et semble m'écouter attentivement. 

- Je ne sais pas ce qu'il lui trouve à Giulia, lance Val. 

- Elle a été présente pour lui et Myla contrairement à moi, j'affirme naturellement. 

- Ouais enfin c'est toi qu'il aime pas elle, dit Margot. 

- Pourquoi est ce que tout le monde me dit ça ? je les questionnes sachant qu'elle ne sont pas les seules à m'affirmer de telles choses. 

- Peut être parce que c'est la vérité, avoue Val en haussant les épaules.

Je me contente de lever les yeux au ciel en secouant la tête. Ca ne peut pas être la vérité, c'est complètement absurde. Il m'évite comme la peste et refuse même d'avoir une quelconque conversation avec moi.  Par la suite je fais tout pour changer de sujet. Après tout c'est un week-end dans le sud, il faut bien en profiter. Je crois que cette balade au bord de la mer est la viré shopping que nous avons faite ensuite m'a rappelé combien j'avais de la chance d'avoir des amies comme elles. Ce sont des filles superbes. Elles m'ont manqué et tout cela m'affirme que ma vie est ici est non pas à l'autre bout du monde. 

- Bon assez parlé de moi, qu'est ce que vous racontez de beau ? je leur demande autour d'un verre dans un restaurant de la ville en pleine soirée.

Mes amies se tourne toutes pleinement vers moi pour me répondre.

- Pas grand chose pour moi, la santé ça va mieux et tout se stabilise de plus en plus heureusement et je crois qu'avec Stan nous allons bientôt aménager ensemble, déclare Margot. 

Bien sur j'ai complètement raté l'évolution de leur relation mais ils ont l'air complètement heureux tout les deux et j'en suis plus que ravie ils le méritent.

- Je suis heureuse pour vous c'est super, je lui confie sincère. Et vous les filles ? 

- Et bien je vous avoue que c'est assez complique au travail en ce moment et je cherche à changer de travail, j'aime bien ma vie ici mais dans le commerce l'une des entreprises leader du domaine est au Etats-Unis et si je pouvais accéder à un tel poste ça pourrait lancer ma carrière, commence Tini. Malheureusement il faut avoir les contacts et ce genre de chose mais ils ont déposé une annonce donc je vais quand même tenter ma chance, ajoute-t-elle.

Mon prof d'histoire-géoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant