27 octobre
𝐑𝐮𝐠𝐠𝐞𝐫𝐨
Lorsque j'arrive chez Gaëlle pour passer la soirée elle m'ouvre la porte en soupirant. J'entends les cris derrières.
- Qu'est ce qu'il ce passe?
- Je t'en supplie fais quelque chose. Ils vont t'écouter toi parce que moi ils commence à me faire tous chier.Je passe la porte pour découvrir tous les amis de Karol qui se prennent la tête.
- Mais si vous aviez été là un peu pour elle on en serait pas là hein ! S'exclame Mathias.
- Ok pardon monsieur donc toi tu as été là pour elle à ce liement là et ça fait de toi un saint ?! Je sais pas si tu te souvient de la soirée du premier Janvier y'a trois ans mais t'as été le parfait connard ! S'exclame Valentina.
- Je rêves ?! Tu me reproches un truc d'il y a trois ans ! On était des ados putain !
- Ça ne te donne pas d'excuse ! Crie Martina.
- Stop! M'exclamais je.Ils me regardent tous et se taisent.
- Regardez vous. Vous croyez vraiment que ça ferait plaisir à Karol ou même à Margot que vous vous preniez la tête comme ça? Personne n'est responsable de ce putain d'accident et la maison de Gaëlle n'est pas un lieu pour les règlements de comptes. On est tous fatigués et dépassés par la situation. Mais si vous vous prenez la tête ça n'aidera en rien!
Ils me regardent toujours sans rien dire et bien honteux.
- Sortez de chez moi. Déclare Gaëlle.
Ils ne bronchent pas et sortent un par un de chez Gaëlle laissant la pièce dans un calme plat. Elle ferme la porte quand tout redevient calme et me regarde.
- Une bière ?
- Une bière. Répondis je.Nous voilà tous deux assis dans le canapé une bière à la main le regard dans le vide.
- Je me suis fais engueulée au boulot aujourd'hui. Vero m'a donné deux jours de repos. Comme ci ça allait m'aider tu parles.
- Je sais elle est passée me voir tout à l'heure.
- C'est pas vrai elle a que ça à foutre?
- Elle vient juste aux nouvelles. C'est pas l'ennemie je te rappelle. Elle aime beaucoup Karol et on lui doit beaucoup tout les trois.
- Je sais bien je sais mais désolée si je perd les pédales mais mes enfants c'est tout ce que j'ai.
- Je sais. Crois moi je le sais. Elle est tous ce que j'ai de plus cher avec ma grand mère.
- Je suis vraiment très heureuse qu'elle soit tombée sur une personne comme toi Ruggero. Karol est compliquée et parfois difficile à suivre mais tu l'aimes pour ce qu'elle ai et tu n'as jamais eu peur de ce que les autres pouvaient penser. Elle est en sécurité avec toi et le plus important c'est qu'elle est heureuse.Je ris doucement malgré les larmes, très ému par ce que Gaëlle vient de me dire.
- Tu sais je suis compliqué aussi. On se fait aussi souffrir tous les deux. Notamment avec cette histoire de bébé.
- Sauf que maintenant il y en a réellement un.
- Oui je sais.
- Qu'est ce que tu comptes faire ?
- Je ne sais pas. Karol va , si elle se réveille elle va refuser d'avorter je le sais je l'a connais. J'ai simplement peur de ne pas avoir les épaules pour être père.
- Qu'est ce que tu racontes ? T'es le mec parfait ! Bien sûr que tu vas faire un bon père !
- Je ne suis pas parfait Gaëlle.
- D'accord tu n'es pas parfait mais personne ne l'ai de toute façon. Ruggero être parent y'a pas de mode d'emploi pour ça. Regarde j'ai fais à ma sauce et au mieux et mes enfants ils s'en sont plutôt bien sortis . Sauf le dernier qui merde un peu mais il va s'en sortir lui aussi. Enfin bon. Si tu veux ce bébé avec ma fille alors accepte le et tu t'en sortiras très bien. Vous vous en sortirez très bien tout les deux. Crois moi je n'ai pas de doute là dessus.
- Je vais y réfléchir. Déjà on va voir si elle se réveille. Je n'ai pas envie de me faire de faux espoirs non plus.
- Quels faux espoirs ? Bien sûr qu'elle va se réveiller c'est une battante. Dit elle en se levant pour aller à la cuisine.Je la suis prenant ma bière à la main.
- Tu as raison pardon.
- On ne pense pas négatif d'accord ?
- D'accord.
- Je préfère ça.
- Dis mois je peux rester dormir cette nuit ? Je t'avoue que j'ai pas tellement envie de me retrouver seul à l'appart.
- Bien sur que tu peux je vois même pas pourquoi tu m'as demandé.
- Merci pour tout ce que tu fais pour moi ma Gaëlle.
- Ruggero je te l'ai déjà dis tu fais parti de la famille. J'ai une confiance absolue en toi et puis tu m'a accepté tel la belle mère que je suis.Je ris.
- Ça c'est sur y'en a pas deux des comme toi.
- Bah nan je suis authentique mon Ruggerito.
- Une Gaëlle nous suffit amplement mais punaise qu'est ce qu'on ferais sans toi.
- Ah je sais pas personne ne le sais puisque je suis là.
- Heureusement que tu es là.Je l'embrasse délicatement sur la joue avant de monter à l'étage dans la chambre qui était avant celle de Karol. Je détailles les photos sur les murs. Des photos de Karol au temps du lycée avec ses amis, sa famille ou encore moi. Je détaille son sourire pétillant qui ne s'éteignait jamais.
- Quand souriras tu à nouveau mon amour ? Murmurais je en effleurant les photos du bout de mes doigts.
Je soupire et m'assoit sur le lit la tête entre les mains. Je suis de plus en plus à bout et dépassé par la situation. Alors que je sors de la chambre pour aller prendre un verre d'eau dans la cuisine je croise Gaëlle dans les escaliers au téléphone.
- Comment ? Demande t'elle.
Son interlocuteur lui parle pendant quelques secondes avant qu'elle ne lui réponde.
- J'arrive tout de suite.
Elle raccroche rapidement.
- Il y a un problème ?
Elle relève la tête vers moi.
- Ouais. Eliott est au commissariat.
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Mon prof d'histoire-géo
FanfictionKarol à 17 ans lorsqu'elle revient en France après un an passé à Miami, chez son père un riche homme d'affaire. Malgré un retour à la vie française après les folies de la vie américaine, elle est heureuse de retrouver sa famille, ses amies, et sa m...