𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 7

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[Salut à tous j'espère que vous allez bien et je m'excuse pour l'attente, j' espère que ça vous plaira et je vous souhaite une bonne lecture, Bianca ✨🤍]

25 février

𝑲𝒂𝒓𝒐𝒍

A peine arrivée chez ma mère tôt dans la matinée, j'ai directement enchainé le tournage d'une vidéo avec Emilio pour démentir toutes ses rumeurs. Alors qu'il n'est que dix heures du matin et que les quelques rayons du soleil semblent réchauffer les arbres gelés, je retrouve enfin Ruggero sur la terrasse du jardin. J'inspire une bouffée d'air frais alors que je range mes mains dans les poches de mon gilet. Les oiseaux chantent et aucun de nous n'ose prononcer le moindre mot, les yeux rivés sur la nature environnante.

- C'est beau n'est ce pas ? je lui demande la voix tremblante, remplie de peur à l'idée d'avoir cette conversation.

- Oui, me répond-t-il alors qu'il pose son regard sur moi.

J'avais presque oublié la sensation que cela me faisait de croiser ses yeux noisette. Je ne détache pas le regard tout en me mordant la lèvre inférieure, nerveuse.

- Je suis désolée, je murmure tout bas en détournant le regard pour me concentrer sur les mailles de mon gilet.

Le silence reprend sa place pendant quelques instant avant que je ne l'entende soupirer.

- Je le sais ça Karol. Mais ce que je veux savoir c'est pourquoi ? Et qu'est ce qu'il s'est passé ? me demande-t-il d'un ton doux et parfaitement calme.

Je serre les dents avant de lui confier tout ce qu'il à pu se passer pendant cette année.

- J'étais tellement contente de pouvoir réaliser mon rêve à ce moment là et pour m'aider mon père m'a fait rencontrer un de ses contacts, Dave qui est devenu mon agent. Au début comme je te l'ai dit ça ne devait durer que trois mois aux Etats Unis pour rencontrer les directeurs de la maison de disque et ce genre de chose. Je savais que Myla venait de naitre et ce n'était pas facile de la laisser mais je me suis dit que pour trois mois ça n'allait pas être long et qu'elle serait avec toi. Puis petit à petit il y avait toujours une excuse pour prolonger le séjour et puis Dave qui était si gentil a commencé à devenir un peu plus dur et exigeant puis de pire en pire jusqu'à m'interdire de parler à mes proches au téléphone. Depuis ça n'a fait qu'empirer et je me suis retrouvée seule jusqu'au jour où mon père l'a découvert. Je n'ai pas d'excuse d'être partie comme ça mais je t'assure que si j'avais pu rentrer avant je l'aurais fait, je confie.

Ruggero me regarde sans rien dire mais je peux voir dans son regard la culpabilité d'avoir été aussi dur envers moi pendant cette année alors que j'étais complètement livrée à moi même. Mais moi je ne peux lui en vouloir car lui aussi à souffert.

- Et ce type c'est celui avec qui ton père s'est embrouillé à l'Eglise ? me questionne-t-il le regard dans le vague.

- Oui c'est lui, j'affirme en hochant la tête.

- Alors ne l'approche plus. Je t'ai déjà perdu trop de fois, lâche-t-il sincèrement.

Ayant peur de ne pas comprendre le sens de sa phrase je le regarde comme pour chercher une quelconque réponse dans ces yeux.

- Je crois qu'on devrait se donner une dernière chance tu ne crois pas ? me demande-t-il un léger sourire sur les lèvres.

Un sourire se forme sur les miennes avant que je ne lui réponde.

- Je crois que la plus grosse erreur de ma vie à été de t'avoir laissé, j'admets honnêtement.

- Heureusement que je suis là pour te récupérer alors, rit-il.

Mon prof d'histoire-géoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant