𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟎

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10 Janvier

𝐊𝐚𝐫𝐨𝐥

Mon choix était fait. Dorénavant je savais où j'allais.
J'entre dans le bâtiment d'un pas déterminé vers le comptoir de l'accueil. La femme de l'autre côté du comptoir lève les yeux vers moi.

- Bonjour en quoi puis-je vous aider ?

- Bonjour, je suis élève ici en master et après y avoir longtemps réfléchis je viens pour vous  prévenir que je reviendrait plus en cours.

- Oh vous arrêtez définitivement si j'ai bien compris.

- Oui c'est ça.

- Vous savez que vous n'obtiendrez aucun diplôme bien entendu.

- Oui c'est évident. Je tenais juste à vous prévenir.

- Bien. Votre nom s'il vous plaît ?

- Karol Sevilla.

Elle semble chercher sur son ordi pendant quelques minutes.

- C'est tout bon c'est noté. Et dans ce cas je vous souhaite bonne continuation pour la suite.

- Merci au revoir .

- Au revoir.

Je sors dehors soulagée d'en avoir enfin fini avec ça. Seulement alors que j'allais rejoindre Ruggero qui m'attendait garé sur le parking quelqu'un m'attrape le bras. Je me retourne rapidement et fait face à l'individu.

- Jules ? Demandais-je étonnée de le voir après si longtemps sans nouvelle.

- Ouais c'est moi, répond -t-il froidement.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je suis venu te voir. Ça va tu vis ta petite vie tranquille. Ça ne te dérange pas trop d'avoir pourri la mienne apparemment.

-  Qu'est-ce que tu racontes ? Je ne t'ai rien fais du tout Jules.

- Bah ouais bien sûr t'as rien fais comme d'habitude c'est la gentille Karol.

Je constate rapidement à son comportement qu'il est ivre.

- Bien vas-y dis-moi ce que t'ai fait alors, m'agaçais-je.

- Si t'avais pas tout répété Mathias on en serait pas là. T'as tout fait foiré et tu m'as fait perdre et Martina et Baptiste ! S'exclame -t-il .

- Nan mais je rêve. Écoute moi bien Jules. C'est toi qui a joué sur les deux tableaux. S'ils ne veulent plus te parler aujourd'hui ce n'est pas de ma faute mais uniquement de la tienne. Tu ne sais même pas ce qu'il s'est passé ces derniers mois pendant que Monsieur faisait le fantôme à se morfondre dans son coin. Saches que tu es vraiment culotté de venir me voir comme ça et de m'accuser d'avoir pourrit ta vie.

Sans attendre plus de réponse de sa part je reprends ma direction mais il ne semble pas de cet avis. Il m'attrape une seconde fois par le bras et me retourne face à lui.

- Attend je crois que t'as pas compris. J'ai pas fini de te parler en fait. Tu restes là et tu m'écoutes sinon ça va pas le faire.

- Lâches moi Jules. Tu es complètement bourré ! Regarde toi !

- Tu m'écoutes d'abord et peut être qu'après je te laisserais partir ok ? Demande -t-il d'un ton menaçant tout en resserrant sa prise sur mon bras.

- Lâches moi ! Tout de suite ! M'exclamais-je en essayant de me dégager de son emprise.

Il ne m'écoute pas et riposte et me porte un coup à l'arcade  que je tente d'esquiver de peu ce qui limite un peu la violence du coup.

Mon prof d'histoire-géoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant