[Après une longue attente voilà le nouveau chapitre, je m'excuse car je n'arrivai pas à sortir la suite. Je vous souhaite une bonne lecture tout de même en espérant que ça vous plaira ✨]
13 Juin
𝑲𝒂𝒓𝒐𝒍
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis assise sur cette chaise. Je crois être hors du temps. Après avoir entrevu Emilio dans ce lit d'hôpital complètement inconscient, mon cœur a raté un battement et depuis je suis sous le choc. Je suis cependant sortie de mes pensées par des bruits de talons qui martèlent le sol. Les étonnements de ma mère et de Ruggero qui m'ont accompagné ne tardent pas à suivre. Je relève alors la tête et j'aperçois cette belle brune arriver, lunettes de soleil sur le visage. Je pourrais la reconnaitre entre mille. Elle tourne la tête pour regarder les environs s'assurant qu'il n'y a personne pour la reconnaitre sans ses lunettes. Susana Herrera, petite fille de l'ancien Roi d'Espagne nous fait face.
-Karol, soupire-t-elle, des larmes perlant le coin de ses yeux.
Ni une ni deux je me lève et je la prends dans mes bras.
-Je suis désolée, je lui murmure les larmes aux yeux.
Elle se détache de moi et me regarde avec un petit sourire compatissant. Susana n'est autre que le grand amour d'Emilio. Entre nous ça n'a pas toujours été simple pour la raison de ce foutu contrat relationnel lui et moi. De plus avec son statut social leur relation a toujours été compliquée voir impossible. Emilio est mal vu par la famille royale qui veut que Susana épouse un homme de son rang.
-Je te présente ma mère Gaëlle, je commence. Et voici Ruggero mon compagnon, je fini.
Elle tourne la tête vers le concerné et m'adresse un sourire chaleureux.
-Emilio avait raison, murmure-t-elle.
Le silence qui suit est lourd de significations. La tension est palpable, chacun essayant de trouver ses repères dans cette situation délicate. Les regards échangés trahissent l'inquiétude et l'incertitude. Susana essuie une larme discrète avant de reprendre contenance. Elle inspire profondément, cherchant à rassembler ses forces pour affronter ce qui va suivre. Tout le monde dans la pièce semble suspendu à ses lèvres, attendant qu'elle prenne la parole ou qu'un signe vienne les tirer de cet état de flottement. Finalement, c'est ma mère qui rompt le silence.
—Vous voulez aller boire quelque chose ? Nous pourrions aller au café en bas, propose-t-elle avec une pointe de sollicitude dans la voix.
Susana secoue doucement la tête, refusant poliment l'offre.
-Merci, mais je préfère rester ici, répond-elle en serrant légèrement les mains.
Au même moment mon téléphone que Ruggero tient entre les mains, vibre, interrompant une nouvelle fois le silence. Il le consulte brièvement avant de lever les yeux vers nous, un air grave sur le visage.
-Lionel vient d'envoyer un message. Il est devant la maison et il veut qu'on le rejoigne rapidement. Il dit que c'est urgent, annonce-t-il.
Sans perdre une seconde, nous nous levons tous et quittons précipitamment l'hôpital. La voiture du chauffeur de Susana nous attend devant l'entrée, prête à nous ramener à la maison. Pendant le trajet, l'inquiétude et l'anticipation grandissent en moi. Susana, assise à mes côtés, serre doucement ma main en signe de soutien mutuel. Nous savons toutes les deux que cette journée ne sera pas comme les autres.
Une fois à la maison, Lionel, l'attachée de presse d'Emilio nous attendait devant la porte. Il semble pressé et nous regarde avec Susana. Il jette un œil à sa montre et se tourne vers nous. J'ouvre la porte dans la précipitation et nous entrons tous.
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Mon prof d'histoire-géo
Hayran KurguKarol à 17 ans lorsqu'elle revient en France après un an passé à Miami, chez son père un riche homme d'affaire. Malgré un retour à la vie française après les folies de la vie américaine, elle est heureuse de retrouver sa famille, ses amies, et sa m...