𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟖

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[ Salut tout le monde ! Voici un nouveau chapitre j'espère qu'il vous plaira. Et j'espère que vous allez tous bien aussi ! Sur ce je  vous souhaite une bonne lecture !
Bianca ♡ ✨]

09 février

𝐊𝐚𝐫𝐨𝐥

J'ai l'impression de me réveiller d'un mauvais rêve lorsque j'ouvre les yeux. Malheureusement l'absence de Ruggero dans le lit me rappelle que ce n'est pas le cas. Toute cette situation est bien la réalité. Je sors péniblement du lit n'aillant aucune envie d'affronter cette réalité mais à vrai dire la vie ne m'en donne pas le choix. Parfois il faut cesser de fuir les problèmes et enfin les affronter. Je travers le couloir tel un zombie avant d'arriver à la pièce de vie. Je suis étonnée de voir Ruggero endormi sur le canapé. Cependant je décide de ne rien faire à part prendre mon petit déjeuner en toute discrétion. Les minutes passe alors que je regarde les nouvelles sur mon téléphone. Je ne peux m'empêcher de regarder de temps en temps Ruggero en imaginant tous les scénarios possible de notre prochaine conversation ou plutôt prochaine dispute. Le stresse monte petit à petit alors que je ne sais pas comment trouver les mots de lui confier ce que je ressens. Ce n'est pas toujours facile de trouver les mots justes.

- Tu es réveillée depuis longtemps ? Me demande soudainement Ruggero en se redressant dans le canapé.

Je tourne la tête pour regarder l'heure sur le four.

- Une vingtaine de minutes, je répond.

Il hoche la tête sans savoir quoi dire de plus. Il fini par se lever du canapé avant de venir prendre son café matinal.

- Est ce qu'on peut parler de ce qu'il s'est passé hier ? Me demande-t-il d'un ton qui se veut hésitant.

Je ne le regarde pas et me concentre sur le fond de café qu'il me reste dans ma tasse.

- Si tu le souhaites. Ce n'est pas à moi de m'expliquer je crois, je déclare complémentent détachée de la situation.

Apparemment cet air détaché semble le rendre étonné et surtout déstabilisé. Il est vrai que j'ai toujours eu tendance à démarrer au quart de tour comme on dit depuis que lui et moi sommes ensemble. Mais je suis fatiguée de tout ces conflits et ces disputes.

- Je sais que j'ai merdé. A vrai dire depuis ton accident je sens que tu as changée tu n'est plus la même et ça me perturbe je sais pas quoi faire ni quoi dire ni comment gérer ça. Tu prévois de plus en plus de plans de vie dans lequel je n'apparaît pas ou alors sans m'en parler alors que nous vivons ensemble et que nous allons avoir un enfant, confie-t-il.

Je grimace quelque peu. Il a raison je ne suis plus du tout la même qu'au lycée ni celle d'avant mon accident j'ai besoin d'avancer et de trouver un sens à ma vie après avoir compris que cette dernière peut se finir à tout moment. Oui j'ai changée parce que je ne suis pas passée loin de la mort. Mais je le comprends d'un certain côté.

- Je l'entends et le conçoit je ne suis plus la même. Mais tu aurais du me parler de ce que tu ressentais. Je ne peux pas le deviner. Puis excuse moi mais à quoi cela servait de s'emporter pour une soirée entre amis prévue à la dernière minute ? Je lui demande.

- Parce que je..., il soupire sans même finir sa phrase.

- Explique moi je ne comprends pas sinon, j'ajoute.

- J'avais prévu de te demander en mariage Karol, avoue-t-il.

Voilà que je tombe des nues ne m'attendant pas du tout à cela. Voyant que je ne sais que dire il poursuit son discours.

- J'avais presque tout prévu alors forcément j'ai peté un plomb parce que c'était pas la première fois que tu me faisais le coup de prévoir des trucs sans m'en parler. Hier j'ai invité Giulia pour te rendre jalouse et te faire réagir pour te montrer que j'étais encore là moi, dévoile-t-il.

Mon prof d'histoire-géoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant