[ Peu convaincue par mon chapitre d'hier je me devais de faire mieux alors voici la suite avec un passage que tout le monde attendait depuis des lustres je pense et après de nombreuses péripéties et traînages en longueur le voilà enfin, j'espère que ça vous plaira, n'hésitez pas à mettre des commentaires et de voter aussi parce que j'admets que c'est motivant et je vous en remercie d'avance pour tous ceux que j'ai eu sur cette histoire depuis le début et que je continues d'avoir, merci à tous et bonne lecture ✨]
27 Mars
𝑹𝒖𝒈𝒈𝒆𝒓𝒐
Alors que le micro-ondes me signifie que mon café est chaud, j'entends la sonnette de l'appartement signalant qu'une personne attend derrière la porte. Ni une ni deux j'attrape mon café avant de regarder dans l'œil de la porte avant d'ouvrir celle ci. Gaëlle me fait face et alors que j'allais la saluer elle me devance en rentrant directement dans l'appartement.
- Non mais tu es vraiment le plus grand des abrutis hein, me dit elle tout haut tout fort.
Aïe. Je la sentais venir celle là.
- Bonjour à toi aussi Gaëlle. Engueule moi si tu veux mais s'il te plaît n'utilise pas ce genre de langage devant Myla j'énonce en désignant ma fille plus loin dans le salon sur son tapis d'éveil.
Je referme la porte pour éviter que tout les voisins n'entendent avec le bruit de la cage d'escalier. Gaëlle jette un œil à ma fille et aborde un sourire plus tendre avant de rapporter son attention sur moi et de soupirer.
- C'est quoi cet ultimatum à la con que tu as posé à Karol ? Me demande-t-elle franchement sans passer par quatre chemin.
C'est à mon tour de soupirer alors que je m'appuie contre le plan de travail de la cuisine regardant l'intérieur de ma tasse de café.
- Je sais je ne suis qu'un con. J'ai peté un plomb et j'ai balance cette merde. Ça fait un mois qu'elle est rentrée et elle est toujours aspirée dans son travail et je sais que c'est pas simple qu'elle est en plein changement et que l'autre ne la lâche pas, qu'il est prêt à aller en justice. Avec tout ça on a pas pu se retrouver et bordel je sais pas pourquoi j'ai dis ça ok, j'aurais pas dû et je le pensais même pas. Évidemment que j'ai envie qu'elle continue la musique, je souffle.
Gaëlle s'appuie contre le rebord du canapé et me regarde simplement.
- Tu as une salle tête heureusement que tu bosses pas aujourd'hui, me dit elle.
Je pouffe de sa franchise, il est vrai que j'ai une sale tête.
- Je sais j'ai mal dormi, enfin j'ai dormi sur le canapé pour ainsi dire tu te doutes bien qu'avec ce que j'ai dis on est pas dans une phases "nuits de noces", je mime ironiquement avec mes mains.
Alors que je m'attendais à ne serait-ce qu'un petit sourire elle semble réfléchir avant de me répondre.
- Et pourquoi tu n'utiliserais pas cette bague qui dort dans le placard depuis des mois, me dit elle en désignant le tiroir du meuble télé sans lequel se trouve la bague que j'avais acheté pour demander Karol en mariage il y a un moment de cela maintenant.
Je la regarde en faisant les gros yeux cherchant à savoir si elle est sérieuse.
- Tu n'es pas sérieuse ? Je lui demande.
Elle lève les bras pour les laisser retomber contre ses hanches.
- Bien sur que si, me dit elle.
- Mais Gaëlle une demande en mariage ça se fait bien,les choses doivent être organisées et parfaites, je m'explique.
VOUS LISEZ
Mon prof d'histoire-géo
FanfictionKarol à 17 ans lorsqu'elle revient en France après un an passé à Miami, chez son père un riche homme d'affaire. Malgré un retour à la vie française après les folies de la vie américaine, elle est heureuse de retrouver sa famille, ses amies, et sa m...