𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟒

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[ Hello ! Nouveau chapitre et Premier Chapitre de cette année 2022. J'espère que vous allez bien , que ce chapitre vous plaira , n'oubliez pas de mettre la musique si vous pouvez et je vous souhaite une bonne lecture ! ✨♡ ]

11 novembre

𝐑𝐮𝐠𝐠𝐞𝐫𝐨

Je me regarde une dernière fois dans le miroir du couloir de chez Alfredo. Puis j'entends des rires en fond sonore. Des rires d'une enfant. J'effectue quelques pas jusqu'au salon. J'aperçois sur la télé, une fillette rayonnante riant aux éclats puis une autre vidéo d'elle apparaît. Je reconnais le diaporama qu'Alfredo a réalisé pour les vingts ans de Karol. Antonio est là , assit silencieusement sur le canapé.  Il tourne la tête vers moi et m'adresse un sourire compatissant.

- Je n'avais vu ces images, Déclare t-il .

- Alfredo l'a réalisé pour ses vingts ans.

- Elle à l'air heureuse.

- Vous savez je n'ai pas toujours été irréprochable avec elle. J'ai été un vrai imbécile.

- Mais tu as réussi à la faire sourire et la rendre heureuse. Moi je n'ai fais que son malheur depuis le début.

- Karol vous aime. Vous pouvez me croire. Je la connais. Elle vous en veux mais elle vous aime.

- J'aimerais qu'elle se réveille pour lui expliquer. Je lui doit des excuses. Elle ne peut pas cesser de se battre maintenant. Elle est bien plus forte que Ça.

- Ça ira. Vous en faites pas.

Alfredo entra dans le salon.

- Antonio. J'ai parlé avec Gaëlle. Tu peux rester à la maison le temps que tu souhaites.

- Merci papa. Je crois que je te dois des excuses à toi aussi. Je suis d'incrément désolé pour tout.

- La vie est parfois inexplicable. C'est comme ça. Elle est faite pour nous rendre fort.

Ma grand mère regarde les images en silence.

- Je n'ai jamais rencontré de personne aussi forte et bienveillante qu'elle. Elle toute la vie devant elle, annonce Mamie.

J'entends la porte d'entrée claquer et je remarque que Gaëlle est sortie dehors.
Je laisse tout le monde dans le salon et la rejoins dehors après avoir mis mon manteau. Elle s'est assise sur une des chaises de la terrasse une clope à la main.

- Comment tu te sens ?

- Lessivée. J'ai l'impression qu'un semi-remorque m'est passé dessus.

- Je comprends.

-Je t'assure Ruggero je commence à perdre espoir. J'ai l'impression qu'elle a déjà fait son choix.

- Ne dis pas ça..

- Maia C'est la vérité. Ça fait combien de temps ? Les médecins disent que si elle avait voulu se réveiller elle le serait déjà sans doute.

- Je ne sais pas écoute ça veut rien dire. Elle peut pas avoir fait le choix de partir. On a tous besoin d'elle. Je t'assures ne pense pas à ça.

- Arrête je t'en prie tu penses la même chose que moi. C'est la fin.

- Ça ira je te promets.

Elle me regarde et acquiesce .

- Quoi qu'il arrive ça ira.

- Ouais. Ça va le faire.

Elle essuie rapidement ses quelques larmes qui commençait à s'échapper et souffle.
Par réflexe je la prends dans mes bras.
Nous restons quelques instants comme ça avant que je ne rentre à l'intérieur afin de la laisser seule.

Mon prof d'histoire-géoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant