𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟓

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9 septembre

𝐊𝐚𝐫𝐨𝐥

Je sentais Ruggero arriver dans le salon . Il fallait que je raccroche à ma mère .
- Je te laisse maman .
- Ok . A la prochaine ma puce .
Je raccroche et je me retourne vers Ruggero qui me regarde fixement . Je suis déstabilisée par cela mais la sonnerie de l'appart me rappelle que Giovanna est là pour son fils .
Je passe la baie vitrée en allant ouvrir à Giovanna .
- Hey . Lui souriais je .
- Hey . Me sourit elle en retour .
- Viens entre .
Elle entre et je fermes la porte derrière lui .
- Ça c'est bien passé ? Me demande t'elle .
J'échange un regard bref à Ruggero et je sourie à Giovanna .
- Oui ça a été.
Elle prends doucement le cosi de son fils qui dort toujours à l'intérieur.
- Tu veux boire quelque chose ? Lui demandais je .
- Oh non merci j'ai pas beaucoup de temps . Il me reste plein de papier à faire et du ménage .
- Ok.
- Merci encore . Nous sourit t'elle .
- Rentres bien . Lui dis je .
Elle me sourit et je ferme la porte derrière elle . Me revoilà dans le silence de l'appartement. Bizarrement un silence qui n'augure rien de bon . Je me retourne vers la cuisine ou Ruggero me regarde derrière le bar .
- Qu'est ce qu'il ce passe ? Questionnais je perdue .
- Tu m'as mentis. Déclare t'il .
- Quoi ? De quoi tu parles la ?
- J'ai entendu ta conversation avec ta mère .
Et voilà . Il ne manquait plus que ça .
- Ruggero. Soufflais je .
- Tu m'as mentis Karol . Tu m'as dis avoir renoncer à avoir des enfants y'a deux ans mais c'était pas le cas .
Il me regarde énervé mais cette fois c'est moi qui perd patience.
- Tu te fiches de moi ? Tu crois que ça a été simple pour moi de renoncer à ça ? C'est pas une chose auquel tu peux renoncer du jour au lendemain et je l'ai fais pour toi mais ça tu t'en fous! J'en ai marre Ruggero ! J'en ai marre de faire des efforts et que tu me rappelles constamment que je n'aurais jamais ce que j'ai envie !
- Excuse moi pardon si tu tiens tant à avoir des enfants dans ce cas là va voir ailleurs . Qu'est ce que tu fous encore avec moi ?!
Les larmes coulent d'elles mêmes sur mes joues .
- Comment tu peux dire une chose pareille !
Il ne me réponds pas . Je ris nerveusement .
- Je m'attendais à ne serait-ce qu'un peu de soutien de ta part mais visiblement tu es trop égoïste .
Je pars dans la chambre . Je prends un sac de sport et je mets mes affaires dedans rapidement .
Je prends le sac une fois fermé et je reviens dans la pièce à vivre. J'enfile mes chaussures sous les yeux de Ruggero.
- Où est ce que tu vas ?
- Chez ma mère .
- Karol . Soupire t'il .
- Nan . Tu n'as rien à dire .
Je prends ma veste en jean mon téléphone sur le buffet et je sors de l'appartement pour aller chez ma mère . 

Assise en face de ma mère sur la table de la salle à manger je lui raconte la dispute avec Ruggero .
- Du coup ça ne te déranges pas que je restes quelques temps à la maison ?
- Bien sur que non tu restes le temps que tu veux .
- Merci maman .
- Mais tu veux que je te donnes mon avis ?
J'acquiesce . Je veux savoir ce qu'elle pense .
- Tu aurais dû mettre les choses au clair avec lui depuis un bon bout de temps ma puce . Et là tu ne fais que fuir face au problème .
- Je sais  mais je peux plus supporter ça maman . J'ai besoin de temps pour moi la . Juste pour me recentrer sur moi .
- Je comprends . Dans ce cas là prends ton temps mais pas trop . Tu connais Ruggero .

𝐁𝐚𝐩𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞

Marchand dans le couloir de l'étage de la maison je me dirige vers la salle de bain que je partage avec Jules depuis mon arrivée en France chez ma mère et mon beau père . Lorsque j'arrive je me place dans l'encadrement de la porte et je regarde Jules qui range son tiroir perso . Son regard se pose sur moi par l'intermédiaire du miroir face à lui .
- Tout va bien ? Me demande t'il.
- Merci pour le cadeau . C'était ce que je voulais . Souriais je .
- Tu m'étonnes vu le nombre de fois où tu l'as répété. Rit il .
Je ris aussi avant que le silence ne reprenne sa place quelques instants .
- Dis moi . Commençais je hésitant.
- Ouais ?
- Toi aussi tu l'as ressenti . Ce truc cette aprèm.
Il se stoppe dans ses actions et soudain j'ai peur de sa réaction . Que je n'ai été que le seul à ressentir ça. Il
- Oui . Me dit il .
Il se retourne vers moi et me regarde dans les yeux . Des frissons parcours mon corps . La même sensation que lorsque sa main s'est posée sur la mienne pour prendre la dernière part de gâteau cet après-midi.
- Je ne sais pas ce que c'était . Déclare t'il .
- J'en ai aucune idée non plus . Souriais je gêné .
On se rapproche naturellement l'un de l'autre tout en se regardant dans les yeux . C'est un regard intense et profond que nous échangeons . Un regard bien différent de ceux que nous échangeons habituellement.  Je sens mon coeur battre à la chamade et mes mains qui deviennent moites.
- Qu'est ce qu'il nous arrive ? Me chuchote Jules complément perdu tout comme moi .
Son regard passe de mes yeux à mes lèvres et mes yeux pratique le même chemin de ses yeux à ses lèvres . Soudain je sers le point et en plein dilemme mental le ressenti l'emporte sur la raison .
- Et puis merde . Jurais je avant de briser ses quelques centimètres qui nous séparaient . Mes lèvres rencontre les siennes et laisse une agréable sensation parcourir mon corps entier . D'un fait naturel il répond à se baiser comme si il l'attendait autant que moi . Nous nous détachons surpris par l'acte que nous venons de faire .
- Excuse moi . Je , j'y vais . Dit il en passant à côté de moi pour sortir de la salle de bain .
Je reste immobile encore sur un nuage . Je touche mes lèvres du bout de mes doigts comme si tout ça n'avait été qu'un rêve mais là sensation elle est bien reste ancrée sur mes lèvres .

Mon prof d'histoire-géoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant