27 octobre
𝐑𝐮𝐠𝐠𝐞𝐫𝐨
Je marche vers l'accueil de l'université d'un pas déterminé. Lorsque j'arrive devant le comptoir la secrétaire révèle la tête vers moi.
- Bonjour, je peux vous aider ?
- Je viens pour vous informer au sujet de l'état de Karol Sevilla. Elle est en master 1.
- Oh bien sur je vois de qui il s'agit. Elle était absente ces derniers jours.
-Oui euh elle le sera encore pendant une durée indéterminée. Elle a eu un accident de voiture hier soir et elle est plongée dans le coma. Expliquais je.
- Oh mon dieu. La pauvre petite. Aucun soucis je note. Je suis sincèrement désolée pour vous j'espère qu'elle s'en remettra et vite.
- Je l'espère aussi merci .Elle m'adresse un petit sourire compatissant et je me retourne pour me diriger vers la sortie. Alors que j'allais franchir la porte une main se pose sur mon épaule. Je me retourne afin de voir la personne qui m'a interpellé . C'est un homme brun d'une trentaine d'année.
- Excusez moi mais j'ai bien entendu ? Karol est dans le coma ?
- Oui. Vous êtes qui ?
- Je suis Stan lázaro. Un de ses professeurs.
- Oui je vois très bien qui vous êtes. Dis je un peu trop froidement.
- Et que lui est il arrivé ? Un accident de voiture c'est ça ?
- Excusez moi mais je pense que cela ne vous regarde pas. Karol est votre élève rien de plus.
- Ça vous n'en savez rien.Je le regarde dans les yeux et je ris nerveusement.
- Oh si croyez moi je sais parfaitement de quoi je parle.
-Très bien alors puisque vous la connaissez si bien vous êtes qui ?
- Moi, je suis son compagnon. Et puis si sa vie vous intéresse tant que ça nous attentons un bébé. Bien vous m'excuserez mais j'ai beaucoup de choses à faire.Je le regarde et il blêmit .
- Oh et une dernière chose.
Je me penche près de son oreille enfin de lui murmurer quelques mots.
- Restez loin de ma compagne.
Je passe la porte de l'université avant de me rendre chez Alfredo le grand père de Karol.
~•~
Assis sur le canapé en fasse de ma grand mère , Alfredo arrive avec son plateau sur lequel se trouve des mugs avec du thé. Il le pose sur la table et s'installe à côté de ma grand mère pendant que nous prenons tout les deux notre tasse.
- Tu tiens le coup ? Me demande t'il en buvant une gorgée de son thé.
- J'essaye. Je me suis absenté au travail aujourd'hui parce que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit mais je vais devoir y retourner lundi.
- Je comprends. Je suis passé la voir ce matin. Aucune nouvelle du côté des médecins mais elle a l'air d'être dans un état stable c'est déjà une bonne chose. Me rassure t'il.Ma grand mère me regarde.
- Les choses ne se passent jamais deux fois de la même façon mon chéri.
Je baisse la tête jouant avec me doigts. Je sais parfaitement à quoi elle fait illusion. Je sais aussi qu'elle a raison.
- Je sais. Tous ce qui m'importe pour l'instant c'est qu'elle soit dans un état stable et le bébé aussi. Déclarais je.
- Tu as changé d'avis ? Me demande grand mère.
- Je n'en sais rien je ne sais pas quoi en penser. Mais il est là et je ne peux pas l'ignorer maintenant.
- Il a survécu au choc il a l'air d'être fort. Sourit Alfredo.
- Oui. Karol l'ai aussi mais c'est moi qui est peur de ne pas être assez fort.
- Pourquoi dis tu ça mon chéri ?
- Parce que j'ai peur de ne pas pouvoir les protéger tout les deux, de ne pas savoir m'occuper d'un bébé.
- Tu sais mon trésor si tu restes bloqué par tes peurs ce sont elles qui vont dicter ta vie et non ton coeur. Me répond t'elle bienveillante.Je lui sourie doucement.
- Je penses que tu dois être assez perdu mais il faut que tu saches ce que tu veux toi. M'explique Alfredo.
- Oui. Vous avez raison tous les deux. Merci d'être là.
- Tu fais parti de la famille Ruggero. Tu le sais bien. Me réponds t'il.
- Merci beaucoup.
-Je reviens . Déclare doucement mamie en se levant.Elle sort du salon sous nous regards.
- Comment elle va ? Questionnais je.
- Je ne vais pas te mentir elle a de plus en plus d'absence. Ce matin elle avait oubliée la manière dont il fallait beurrer ses tartines. C'est un exemple idiot mais c'est pour monter que la maladie gagne du terrain . C'est déjà une chance qu'elle ai puis rester trois ans un peu près tranquillement mais elle ne va pas pouvoir rester ici encore longtemps Ruggero. Je n'ai plus la force de gérer tout ça à mon âge même si j'aimerais vraiment qu'elle reste ici.
- Ne t'en fais pas je te comprends. Je vais m'en occuper dans les prochains jours. Je repousse le moment mais il faut que je me rende à l'évidence on ne peut plus la gérer. Il faut des professionnels.
- Si tu as besoin d'aide je serais ravie de t'aider tu as déjà beaucoup de choses à gérer en ce moment.
- Merci beaucoup Alfredo.
- Je suis là. Revient ma grand mère.
- Je vais vous laissez mamie. J'ai du travail à faire et j'ai besoin de me reposer.
- Je comprends bien sûr mon chéri.Ma grand mère me prends dans ses bras. Je fais la bise à Alfredo et je rentre a l'appartement. Je poses mes affaire dans l'entrée y compris mon manteau et mes chaussures. Je pars dans la cuisine me prendre un verre d'eau. Soudain on toque à la porte.
Je pars ouvrir et je tombe sur Véronique. Je me souviens qu'elle m'avait dit qu'elle passerait .- Entre . Lui dis je.
Elle entre tranquillement et nous nous posons dans le salon.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Oh nan merci ça ira.
- T'es sure ?
- Oui oui t'en fais pas.
- Ok .
- Comment tu te sens ?
- Épuisé. Impuissant. Je sais plus quoi faire je t'avoue.
- Je vois. J'ai envoyé Gaëlle chez elle ce matin. Elle a vrillée en plein cour devant ses élèves.
- Elle aussi elle est à bout je la connais.
- Justement elle aurait dû rester chez elle.
- Elle ne l'a pas fais parce que le travail lui permet de penser à autre chose. Karol est sa seule fille et Gaëlle a toujours tout fait pour protéger ça famille.
- Personne n'aurait pu prévoir ça. Ce n'est de la faute de personne.
- Je sais bien. Je retourne travailler lundi au fait.
- Ruggero tu n'es pas obligé si tu as besoin de quelques jours de plus tu peux.
- Mes élèves comptent sur moi. Pour certains ils ont le bac à la fin de l'année et je ne peux pas me permettre de les laisser livrés à eux mêmes.
- C'est ce qui fait de toi un très bon professeur Ruggero. Mais n'oublie pas de penser à ton état personnel à toi. C'est important aussi.
- Oui j'y penserais c'est promis.
- Bien je vais te laisser tu as certainement des choses à faire.Elle se lève, on se fait la bise et elle s'en va me laissant seul dans le silence de l'appartement.
VOUS LISEZ
Mon prof d'histoire-géo
FanficKarol à 17 ans lorsqu'elle revient en France après un an passé à Miami, chez son père un riche homme d'affaire. Malgré un retour à la vie française après les folies de la vie américaine, elle est heureuse de retrouver sa famille, ses amies, et sa m...