13. À l'oeuvre.

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Thursday, 18 : 10.
The port, Seoul, South Korea.

- Je n'ai jamais compris pourquoi tu te mets dans des conneries pareilles, gueule Taehyung à l'oreillette en conduisant, toute seule en plus !

- Arrête de crier merde ! ordonne-je en chuchotant, et je ne me mets pas dans des conneries, j'aime juste l'aventure.

- Ouais, non, ta gueule, t'aime juste te mettre en danger, remarque-t-il. 》

Je soupire puis mets en sourdine l'oreillette. Je m'avance ensuite à moitié debout vers une caisse en bois.
Il fait déjà nuit à cette heure, seuls quelques lampadaires éclaire le port de Séoul. Je m'accroupis ensuite et regarde la scène qui se passe sous mes yeux.

- Passe moi l'argent, ordonne l'homme à Yoongi.

- Je ne te dois rien, se défend-il.

- Tu te fous de ma gueule ?! s'emporte-t-il en sortant un couteau de sa poche, ton ami Jihyun avait dit que c'était toi qui devais me payer !

- Je n'ai rien à voir avec lui, c'est son problème, pas le mien. Moi, je suis venue récupérer MON argent, précise le Min. 》

L'homme serre les poings puis accourt vers le brun, arme à la main. L'agresseur a essayé de planter le couteau dans le cœur de Yoongi, mais celui-ci esquiva, lui met un crochet du droit et finis par le mettre à terre. Il se met ensuite au-dessus de son adversaire et sors son arme à feux.

- Tu me fais perdre énormément de temps, rage-je Yoongi. 》

La nouvelle victime essaie de se débattre, mais rien n'y fait, le brun le tient fermement. Il tire ensuite une première balle dans son cœur, le regard froid. Il en tire une deuxième, puis deux autres au même endroit.

Il se lève ensuite puis regarde son haut taché de sang. Il prend son sac, en sort un gilet et son téléphone. Il enlève ensuite son sweat, toujours sous mes yeux, très observateur. Sous l'habille, il est vêtu d'un débardeur blanc qui révèle quand même ses bras très musclés. Il enfonce le pull dans le sac puis met le gilet. Le brun prend ensuite son cellulaire, tape un numéro et finit par approcher celui-ci de son oreille.

Je n'entends que des partielles de la discussion, car il s'éloigne pour s'approcher du sac de sa victime.

- Tu es un homme mort Jihyun, tu ne vivras pas plus d'une semaine, je te le dis ... ouais, non, je ne savais pas ... non, il ne m'a pas rien donné, son sac est vide ... t'as intérêt à me rembourser si tu veux vivre ... crève.

Il range ensuite son téléphone dans sa poche puis jette le sac de la victime remplie de cailloux sur le cadavre. Il prend le sien puis commence à marcher vers ma direction. Je change rapidement de place et me cache derrière un contenaire. Il se retourne de nombreuses fois et finit par partir.

Quand il s'éloigne dans sa voiture, je reprends mon souffle puis sors de ma cachette. Je me rapproche ensuite du cadavre, m'abaisse légèrement pour fouiller la victime et son sac avec mes gants. Et c'est vrai, il n'a rien sur lui.

A Double Game - M.Y.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant