𝐖𝐀𝐍𝐍𝐀 𝐁𝐄 𝐘𝐎𝐔𝐑𝐒¹- L. Su-hyeok

•𝐀𝐥𝐥 𝐨𝐟 𝐮𝐬 𝐚𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐚𝐝•{𝟑𝟒}•

Nous rejoignons Nam-ra, elle et moi réglons les trucs pour activer la musique, mais celle-ci ne fonctionne pas.

— Ça ne marche pas ? demande Su-hyeok.

— Notre plan tombe à l'eau, non ? questionne le beau-frère, Woo-jin.

— Oui, répond son ami.

— Orh, patience, non ? dis-je.

Puis, une voix sortant du haut-parleur commence à parler.

— Vous voyez ? Ce n'était pas si difficile de patienter. Mais par contre le CD... ayiiii, un truc de malédiction ou méditation, je ne sais quoi.

— Encore une belle journée à l'école. Fermez tous les yeux et apaisez vos cœurs.

— Éteignez ceux de droite et du milieu, nous dit On-jo, et c'est qu'on exécute.

Woo-jin et Joo-yeong vont chacun à l'opposé, l'un vers la fenêtre et l'autre vers la porte pour vérifier les mouvements des morts-vivants et ceux des haut-parleurs.

— Je l'entends au loin, dit Woo-jin.

— Je ne l'entends plus qu'à gauche, dit l'intello.

— Ils vont vers les haut-parleurs, nous fait savoir Woo-jin.

— Vraiment ? Ça marche ! s'exclame Dae-su.

Il se dirige vers la porte et retire lentement les papiers qui couvraient la vitre, il commence à regarder à travers celle-ci, Su-hyeok, lui était monté une des tables pour aussi vérifier.

Tout le monde était déjà prêt à sortir d'ici.

— Dae-su, murmure Su-hyeok. Allons-y.

Dae-su commence à ouvrir, mais se fait arrêter par le sportif.

— Attends.

— Pourquoi ?

Le sportif se redresse doucement pour vérifier à travers la vitre, puis il se concentre sur Dae-su.

— Il y en a un autre, explique-t-il.

— Quoi ?

Dae-su vérifier aussi, et revient vers nous.

— Cette fois, j'y vais, dit-il.

— Allons-y, dit Woo-jin.

— Marchez doucement, nous dit Joon-yeon nous faisant passer devant lui, mais je le prends par les épaules et lui fait passer devant moi, il fronce les sourcils.

— Je sais toujours me battre, je lui chuchote, alors qu'il sourit et moi aussi.

Je lève les yeux inconsciemment vers Su-hyeok et remarque qu'il me regardait depuis tout ce temps de façon désagréable, puis il détourne le regard vers la fenêtre.
Qu'est-ce qu'il a cru ? Il est... jaloux ??

— Regarde à gauche, dit Woo-jin à son beau-frère.

Ils ouvrent lentement la porte et passent leurs têtes à travers, mais ils reviennent très rapidement et se jettent lentement au sol.

— Merde...

Les filles reculent pendant que Woo-jin ferme la porte.

— J'ai failli mourir, dit Dae-su a Su-hyeok. Tu as dit que c'était bon.

— Qu'est-ce qu'il y a ?, demandé-je dans un murmure.

— Il en reste un, il fixe Su-hyeok. Regarde.

Il se redresse pour regarder, puis il descend très doucement du meuble pour s'accroupir à côté de Woo-jin.

— On fait quoi ? demande le sportif.

— Il a un problème ou quoi ? déclare le beau-frère, faisant allusion au zombie.

— Pas plus que toi, dit Woo-jin.

— La ferme, connard, dit son beau-frère.

— Désolé.

— Les autres ont suivi le son, pourquoi il est là tout seul ? se demande Dae-su.

— Il est peut-être sourd, dit Su-hyeok.

Je soupire, n'écoutant plus leur conversation avant de monter sur le meuble sur lequel était Su-hyeok, puis je regarde à mon tour.
Effectivement, il en reste un qui se cogne à plusieurs reprises la tête contre la vitre.

— Comment on sort ?

— Attendons.

Je reste là un moment à regarder ce zombie, pendant que la méditation résonnait dans les haut-parleurs.

— C'est la plus belle époque de notre vie.

Je m'accroupis de façon à être face aux autres.

— On ne peut pas attendre comme ça, dis-je.

— Elle a raison, hoche la tête Su-hyeok en se tournant vers Woo-jin et Dae-su. Passez derrière lui le plus silencieusement possible. Je vais faire ce que je peux.

Non.

Je descends du meuble et me mets face au sportif.

— Je vais t'aider, dis-je.

— Non, dit-il. Vous y allez en premiers.

— Hors de question, dis-je. Je vais t'aider point barre.

Mon regard noir perçant l'oblige à hocher la tête.

— Quelle tête de mule, il murmure.

— Mais pas sourde non plus, ai-je continué en lui frappant l'épaule.

— Allons-y, dit-il, se touchant l'épaule, essayant de canaliser sa douleur.

— ... ne mourrons jamais, même si tout périt autour de nous.

Ça commence à m'agacer, cette méditation...

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NDA :
Excusez-moi pour ce court chapitre !
Pardon population !!