𝐖𝐀𝐍𝐍𝐀 𝐁𝐄 𝐘𝐎𝐔𝐑𝐒¹- L. Su-hyeok

•𝐀𝐥𝐥 𝐨𝐟 𝐮𝐬 𝐚𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐚𝐝•{𝟑𝟔}•

CHEONG - SAN

J'observais par la fenêtre, attendant mes amis et ma sœur.

La porte s'ouvre doucement, et je les vois apparaître devant moi, Dae-su gémit mon nom, puis il m'entraîne dans une étreinte.

— Tu étais passé où ? me demande-t-il.

Je suis un peu choqué, mais accepte son étreinte.

— Cheong-san, pleure-t-il.

— Où est On-jo ? je demande.

Soudain, elle fait irruption avec Eun-jung, et Ji-min.
Un sourire me vient aux lèvres.

— On-jo ! j'ai crié avant de laisser tomber Dae-su sur le sol pour m'approcher d'elle et de l'attraper par les épaules. Ça va ? Tu n'es pas blessée ?

Elle ne me répond pas et se contente de me fixer, je me retourne vers le groupe qui était maintenant tous présents.

— Comment vous avez su que j'étais là ?

Je sens une douleur entre ma cuisse et mon mollet, je m'agrippe à une table gémissant de douleur.

Putain, On-jo.

— On t'avait dit de ne pas y aller. Pourquoi tu ne nous écoutes jamais ?

— Gardez vos querelles d'amoureux pour plus tard, dit Dae-su en se mettant à mes côtés. Allons-y.

— Où ça ? je demande.

— Sur le toit.

— Avant la fin du CD.

— On se magne.

Je soupire avant de me lever, mais je sens un lourd fardeau en moi, pas à cause de la douleur causée par On-jo, mais le pressentiment qu'il me manque une partie de moi...

Mais bien sûr ! Comment ai-je pu oublier ma propre sœur !?

— Attendez. Où est ma sœur ?

— C'est vrai ça. Et où sont Su-hyeok et Nam-ra ?

Elle se précipite pour aller à l'extérieur et je la suis, bien sûr, les autres aussi se mettent à notre trousse.
Nous longeons la moitié du couloir et je finis par arrêter On-jo.

— Tu as perdu la tête ? N'y va pas seule...

Je lève les yeux, et vois soudain les disparus courir vers nous, Su-hyeok tenait fermement la tête de ma sœur comme pour exercer une pression.

— Retournez dans la salle ! crie le sportif.

— Ils arrivent !

Nous courons tous pour rentrer dans la salle alors qu'une horde de zombies venait droit vers nous.

Nous pénétrons dans la salle, et chacun de nous ferme les rideaux des fenêtres du couloir.