Chapitre 44

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Ellipse de quatre mois.

Je me réveille d'un sommeil sans rêves.

J'essuie mes yeux encore humides de la veille.

Je regarde mon réveil, 5h30 du matin.

J'ai passé la nuit à pleurer.

Je repense encore à la veille...

Flashback

Je me promène dans les couloirs.

Je vois Ambre et Elias s'embrasser comme s'ils n'allaient plus jamais se revoir.

Je lève les yeux au ciel en riant, ils ne changeront jamais ces deux là...

J'aperçois Nour quelques mètres plus loin en train d'écouter de la musique.

Et puis je vois Théo et Evan en train de se câliner dans la classe.

Evan s'est vraiment super bien intégré dans notre groupe, et c'est devenu un de nos amis proches.

Je les trouve vraiment mignons ensemble.

Ils forment un couple très harmonieux, toujours là l'un pour l'autre.

Il sont plus réservés par rapport à Elias et Ambre, mais restent tout autant passionnels.

Voir Théo dans les bras d'Evan me donne moi aussi envie d'être dans les bras de ma bien-aimée.

Ces derniers temps, Andréa s'est montrée un peu distante... On s'est pas tellement vues.

Je me dirige dans la cour à sa recherche.

Je la repère assise sur un banc.

Je m'asseois à ses côtés.

Moi : Coucou mon cœur.

Andréa : Salut Mel...

Elle a l'air gênée et triste.

Moi : Quelque chose ne va pas ?

Andréa : Si, ça va...

D'un coup, elle prend sa tête entre ses mains.

Andréa : J'aimerais te parler.

J'entoure ses épaules de mes bras et dépose un baiser sur sa joue.

Moi : Tu sais bien que tu peux tout me dire. Je suis là pour toi...

Elle se décale légèrement.

Je suis confuse.

Elle ne m'a rendu aucun de mes baisers ni de mes contacts.

Andréa : Il... Il faut qu'on parle. Sérieusement.

Moi : Je t'écoute...

Je déglutis difficilement.

Mon cœur s'emballe, j'ai peur de ce qu'elle va m'annoncer.

Le ton de sa voix ne me rassure pas du tout.

Andréa : Premièrement, j'aimerais te dire que tu es une fille incroyable, vraiment. Tu m'as énormément aidée et je t'en serais éternellement reconnaissante. J'ai pris pleinement confiance en moi grâce à ton aide... Et je t'ai vraiment aimée. Mais... Il y a quelques temps... Je ne fais que penser à une autre fille, sans arrêt. Je ne ressens plus la même chose qu'avant quand on est ensemble toi et moi... Cette fille, elle m'a dit qu'elle m'aimait, et je ne peux pas nier que ce que je ressens pour elle est indescriptible mais vraiment fort... Mais ce n'est pas juste vis-à-vis de toi, et je voulais t'en parler. Voilà, je suis vraiment désolée Mélissa, mais je pense que notre relation touche à sa fin... On ne s'est presque pas parlé depuis plusieurs semaines, je pense que tu t'en doutais...

Cette annonce me fait l'effet d'un coup de poignard dans le cœur.

Mon ventre se serre et les larmes montent.

Ma gorge est serrée par mes pleurs.

Moi : Tu... Tu veux rompre ?

Andréa : Oui... Je suis vraiment désolée Mélissa.

Elle me prend dans ses bras.

Je ne répond pas, je ne la repousse pas, toujours sous le choc.

J'arrive tout de même à prononcer ces quelques mots qui brûlent mes lèvres de rage et de tristesse.

Moi : C'est qui... La fille que tu aimes ?

Andréa murmure.

Andréa : C'est Lucie...

Je me sors de ses bras, ramasse mes affaires et part.

Je tombe sur mes amis, tous dans le couloir.

Génial, ils me voient tous dans cet état maintenant...

Je pleure de plus belle.

Ambre : Mélissa ?! Qu'est-ce qui se passe ?

Moi : Elle m'a quittée...

Je n'arrive pas à en dire plus.

Ambre et Nour me prennent dans leurs bras en me caressant le dos.

Elles essayent de me réconforter mais je n'entends rien, mes oreilles bourdonnent.

Je sens que je vacille.

Je me réveille à l'infirmerie, confuse.

Je vois Théo à mon chevet.

Théo : Tu es réveillée ! Enfin !

Moi : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Théo : Tu t'es évanouie... Evan et Elias t'ont portée jusqu'à l'infirmerie.

Mes yeux me font mal, et je peine à les ouvrir.

Théo : On est tous là pour toi Mel... Tu veux que j'aille chercher les autres ?

Moi : Non... Je veux juste me reposer.

Théo : D'accord... Je vais les prévenir que tu t'es réveillée. Courage, Mel.

Il s'en va, me laissant seule avec mes pensées.

Je pars de l'infirmerie, prête à rentrer chez moi.

Fin du flashback

Repenser à ça me donne la nausée...

Conclure une relation de cinq mois, c'est dur.

Comment je vais m'en sortir...

How I fell in loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant