Latte Macchiato [Djilsime]

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Le duo arriva après une longue marche en bas de l'appartement de Maxime.

- Eh bien voilà. On est arrivés.

Il se tourna vers Sidjil qui se tenait à côté de lui, les mains dans les poches. Il le fixait et semblait être en pleine hésitation.

- Qu'est ce qu'il a ? T'a avalé une mouche ou quoi ? Tu es hyper silencieux depuis qu'on est parti.

- Pt'être bien qui sait ? J'en ai même avalé plusieurs.

Sidjil s'avança vers Maxime en ouvrant la bouche afin de lui montrer sa cavité buccale.
Il attrapa au passage Maxime et ne comptait pas le lâcher. Le plus petit se débattait dans ses bras ne voulait surtout pas sentir son haleine.

- Arrête ! Tu pues de la bouche ne plus... S'exclama Maxime tout en éloignant le plus grand de lui.

- Arrête c'est même pas vrai !

- Je t'assure que si !

Maxime éclata de rire tandis que Sidjil tentait de sentir sa propre haleine. Le plus grand replaça sa main dans le creux du dos du petit brun. Il ne se débattait plus et semblait même à l'aise dans ses bras. Sidjil était tellement content. Il aimait énormément avoir un contact même infime avec Maxime : cela lui donnait de la force.

- Je vais y aller Sid. J'ai pas envie que tu rentres trop tard.

Sidjil avait le regard encré dans celui de Maxime qui le regardait à présent d'un air intrigué.

- Sid ?

La silence avait créé un tension entre eux. Maxime sentait son cœur battre à tout rompre. Que ce passait-il dans la tête de Sidjil ? À quoi pensait-il ? Les questions se bousculaient dans la tête du plus petit et restaient sans réponse. Maxime sera les poings contre le torse de Sidjil traduisant la pression, l'impatience et la peur qu'il ressentait.

Le plus grand s'avança doucement vers Maxime tout en guettant ses mouvements et réaction. Il avait envie de l'embrasser, là, tout de suite. De son côté, le plus petit ne bougeait pas et fixait Sidjil tout en appréhendant les mouvements de ce dernier.

- Qu'est ce que tu fais Sid... murmura Maxime dans un souffle.

Comme frappé par la foudre alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres, Sidjil releva brusquement la tête et déposa un baiser furtif sur son front. Il se recula d'un grand pas, lâchant le plus petit en même temps sans pour autant le quitter du regard. Maxime était resté scotcher et n'osait même plus respirer. Qu'est ce qu'il venait de se passer ?

Sidjil, lui, tentait de calmer son coeur battant à la chamade. Il avait conscience de ce qu'il venait de faire et une vague de stress lui arriva de plein fouet. Il a faillit embrassé Maxime. Il a faillit tout gâcher. Face au présentateur qui ne bougeait toujours pas, Sidjil décréta alors qu'il était temps de partir. Il ne voulait pas subir le regard trahi et dégouté de Maxime : il savait qu'il le supporterai pas. Il se retourna et une fois dos à Maxime dit rapidement :

- Passe une bonne soirée, salut.

Sans attendre une quelconque réponse Sidjil s'éloigna à grandes enjambées de l'immeuble. Maxime resta quelques instants figé et en profita pour reprendre le souffle qu'il avait tenu durant tout ce temps. Il finit par remonter chez lui la tête dans ses pensées. La nuit fut particulièrement longue et sans sommeil.

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Le lendemain soir, Maxime et Mathis étaient en face-time. Ils discutaient tranquillement ensemble malgré la distance qui les séparaient. La conversation allait de bon train depuis une bonne heure tandis qu'ils vaquaient à leurs occupations. C'est une habitude qu'ils avaient qui datait de l'emménagement de Maxime à Toulouse. C'était aussi une façon de garder un lien amical fort.