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Arrivé à l'étage, Maxime et Sidjil entrèrent chez ce dernier et se déchaussèrent. Afin d'alléger l'atmosphère quelque peu pesante, le Toulousain décida de lancer une discussion sur le travail.

- Ça été ta journée sinon ?

- Ouai et toi ?

- Bof ça été malgré quelques clients désagréables.

- Aïe.

- Tu as jamais de collègues désagréable au travail ?

- Hein ? Non pas spécialement.

- Hum ok. Sinon tu as bien mangé ce midi ?

Maxime fronça les sourcils. Il avait bien compris la tentative de Sidjil d'apaiser l'atmosphère cependant cette conversation en était le parfait opposé. Il était clairement en train de noyer le sujet et de meubler. Le Corse commençait à perdre patience. Il avait attendu toute la journée pour ça et maintenant qu'il était là, le Toulousain ne voulait plus parler. Maxime voulait simplement qu'il aille directement au but pour enfin se libérer du stress.

- Bon accouche. Qu'est-ce que tu voulais me dire ?

D'abord un peu surpris du cash de Maxime, Sidjil soupira et dit finalement :

- Okay. Tout d'abord, je suis désolé d'avoir été froid vendredi. J'ai pas été super aimable alors que tu as fais des efforts pour venir me parler...

Maxime ne dit rien et se contenta d'écouter ce que Sidjil lui disait. Il ne voulait pas l'interrompre et surtout cela lui permettait de garder un minimum de contenance face au stress qui l'habitait.

- Ensuite, j'ai bien réfléchi depuis vendredi.

- Ah oui...?

Sidjil garda le silence durant quelques instants faisait durer la pression et la tension dans la pièce. Cette dernière était par ailleurs augmenter avec la position des deux hommes, c'est-à-dire, face à face avec seulement pour séparation le bar de la cuisine. Maxime se faisait à présent milles et une hypothèses sur les prochaines paroles du grand brun. Quel était sa réflexion ? Impliquait-il les précédents événements ? Sa déclaration ? Les échanges sur Instagram ? Les non-dits ? Autant dire que le Corse n'était pas très bien. En plus de ses pensées qui affluaient dans tout les sens, son corps semblait aussi en faire des siennes : il avait le coeur qui battait à vive allure, les mains moites, les jambes qui tremblaient et qui semblait à tout moment lâché.
Sidjil reprit voyant l'état de panique qu'abordait Maxime.

- Oui. Si tu dis vrai et que tes sentiments envers moi sont vraiment réciproques, j'aimerai bien qu'on teste, qu'on voit ce que ça donne.......enfin seulement si toi aussi tu le veux évidemment...

La révélation de la réflexion de Sidjil laissa Maxime sur le cul. À vrai dire il s'attendait à bien pire comme conclusion. Le fait que celle ci soit si positive l'avait tout simplement scotcher. La pression retomba d'un coup et il pu enfin s'exprimer dans un français correct.

- V- Vraiment ?

Même s'il espérait que la réponse de Sidjil à ses sentiments soit positives, il ne s'attendait pas à avoir une réponse si tôt.

- Oui mais à une condition.

Sidjil marqua un temps d'arrêt.

- Laquelle ? Demanda Maxime peu serein.

Le Toulousain marqua un temps d'arrêt et posa ses deux mains sur le bar de la cuisine avant de planter son regard dans celui de Maxime.

- Que toi et moi on reparte sur de bonnes bases, qu'on y aille doucement. Je ne veux pas que tu te sente piégé si jamais tu veux qu'on arrête. Si jamais notre relation doit rester purement amical, alors elle se sera. Si jamais on voit que ça marche alors on continuera. Le plus important dans tout ça c'est la com-

Latte Macchiato [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant