28. Framboise

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Gabriela

Une fois arrivé dans l'ascenseur Noah et moi nous explosons de rire et c'est si bon ! Je n'ai pas ri comme ça depuis tellement longtemps.

-Tu as vu leurs têtes ?

-Je pensse que personne ne croit que tu es réellement en gentleman ! Ils ont tous compris ton petit jeu Stewart !

- Quel est mon jeu Parker ? – dit-il en s'approchant de moi lentement. Je ne vois plus que lui, son souffle caresse mon corps et son haleine mentholé m'envoute.

- Celui du grand méchant loup, son regard devient malicieux, apparemment tu es stratège et rapide.

Il se baisse comme s'il allait me chuchoter quelque chose puis il m'embrasse, sa langue est chaude et douce, ses mains exercent une légère pression ce qui me donne l'impression d'être en sécurité et son corps se colle au mien ne faisant plus qu'un. Nous sommes interrompus par l'ascenseur qui arrive au parking.

Noah me conduit à nouveau au bureau pour que je prenne ma voiture et la laisse chez moi. Je m'aperçois que j'ai laissé mes affaires de voyage dans sa voiture alors que je devais les déposer chez moi. Après avoir garé ma voiture, je me dirige à nouveau vers la sienne et nous rentrons chez lui.

Cet endroit m'a manqué, je me sens tellement bien dans cet appartement. J'aurais pu le dessiner, il est exactement comme j'imaginais un appartement dans l'Upper East Side avec vu sur Central Park.

Tout a coup je suis prise de vertiges et Noah me rattrape de justesse avant que je ne m'étale sur le sol.

-Gaby ! crie-t-il, Gaby ça va ? Parle-moi !

-Oui je vais bien, c'est juste un vertige, désolé. Je suis juste un peu fatigué.

-Installe toi sur le canapé, je vais te chercher tes valises pour que tu te changes. Ou tu as besoin d'un de mes t-shirts ?

-Non, hier soir j'ai tout lavé à la laverie je déteste le moment où tu reviens de voyage et tu dois laver ton linge. Alors j'ai adopté une nouvelle stratégie, lui dis-je en riant ce qui le fait rire aussi.

-Tiens, change-toi.

Je prends un top à fine bretelle et un short et je vais me changer dans la salle de bains. Puis en revenant je vois que lui aussi c'est changé, il a abandonné le costard et porte maintenant un short large en coton gris et un t-shirt blanc.

-Gaby, Tyler m'a dit que hier vous êtes partis vous coucher à 01h00 c'est vrai ?

-Oui et c'était comme ça toute la semaine, mais on y est arrivé !

-Gaby, si vous avez arrêtés de travailler à 01h00 et que tu es allée laver ton linge après, tu t'es endormi vers 02h30 non ? Et ton vol était à 07h00 c'est ça ?

-Euh, oui. Un problème ?

-Putain Gaby ! Tu as dormi même pas 3 heures ! Et Tyler m'a aussi dit que cette semaine vous avez dormi à peine 5 heures par nuit. Tu te rends compte que si lui a dormi à peine 5 heures avec tes cauchemars tu as dû dormir 3 à 4 heures.

-Noah, ça va je te dis. Je suis fatigué, j'ai peu dormi mais je suis là et j'ai juste besoin de me reposer.

Je m'approche de lui, il devient plus calme mais je sens la tension entre nous augmenter. Je ne le quitte pas des yeux et ses bras m'encercle pour me coller contre lui et il m'embrasse le front.

-Tu dors dans le lit ce soir.

-Non Noah, tu dors dans le lit et je dors sur le canapé.

-Je n'ai jamais dis que tu dormirais seul mon cœur.

Mon cœur rate un battement, la dernière fois ce n'était pas calculé, j'avais besoin de me sentir en sécurité. Aujourd'hui c'est différent, c'est prémédité. Soudain, il me prend dans ses bras et me conduit jusque dans la chambre et me dépose délicatement dans le lit.

-Il faut que tu te reposes, puis il défait le lit pour nous envelopper dans les draps et l'odeur de lessive fraiche se fait sentir, viens par là je veux sentir ton corps collé au mien.

Je finis par m'endormir la tête sur son torse pas plus de dix minutes après m'être couché. Cette nuit fut réparatrice je n'ai eu aucun cauchemar ni et je ne me suis réveillé a aucun moment.

En revanche, je suis réveillé par des bruits dans la cuisine et la place à côté de moi est gelé. Je regarde l'heure et il est 12h30. J'ai dormi plus de 12 heures d'affilés ce qui normalement ne m'arrive jamais. Je file à la salle de bains, je n'ai pas envie qu'il me voit comme ça alors je passe de l'eau froide sur mon visage, brosse mes cheveux et lave mes dents, puis j'enfile un short en lin et un top bleu marine. Je sors enfin pour le rejoindre dans la cuisine et je sens l'odeurs des pancakes, du pain grillé et du café. Dans la cuisine je vois Noah qui prépare tranquillement du bacon et de œufs.

-Bonjour Gabrielle Solis, tu as bien dormi ?

-Bonjour Carlos ou devrais-je dire Bree Van de Kamp ? il rigole, j'ai très bien dormi. Merci.

-Tu as faim ?

-Non, pas vraiment, il me jette un coup d'œil furtif, je rigole, je meurs de faim Noah.

-Viens par là alors, il me tend des framboises et je commence à manger, puis il s'approche, laisse-moi gouter tes lèvres, la framboise est un de mes fruits préféré.

Il m'embrasse tendrement, puis il caresse ma langue avec la sienne, il mordille ma lèvre inférieure, et revient jouer avec ma langue en la sussent lentement. Son corps est collé au mien et ses mains tienne ma ceinture de part et d'autre. Ses pouces dessinent la courbe de mes seins et mes bras enlace son cou. Je ne veux pas que ce moment s'arrête. A bout de souffle, on se sépare et avec son regard qui pétille il déclare :

-Décidemment, la framboise est vraiment mon fruit préféré mon cœur. J'en mangerai tous les jours si je le pouvais.

-Je continues à avoir faim mon ange. Tu as autre chose ?

-Tout ce que tu veux Gaby. Assieds toi ici, je vais tout faire.

Je m'installe sur un des tabourets de l'îlot central et il me sert des pancakes arrosés de sirop d'érable, un grand café avec du lait d'avoine et des framboises. On mange ensemble et après avoir prie une bonne douche je m'installe à la grande table du salon et j'ouvre mon MacBook pour travailler un peu. Noah arrive et me ferme l'écran.

-Mon cœur tu veux impressionner ton patron en travaillant un samedi après-midi ?

-Très drôle, sache que je connais mille manières de l'impressionner et aucune d'elles et devant mon MacBook.

Noah se penche sur moi, il lève mon visage vers lui à l'aide de son index placé sous mon menton et me chuchote :

-Gaby, quand tu l'auras décidé je te ferais l'amour comme on ne te l'as jamais fait, c'est une promesse.

Puis il repart s'installer sur le canapé et moi je suis sans voix. Je n'arrive même plus à penser.


📚Note de l'auteur:

J'espère que ce chapitre vous plait!

Délicieuse ces framboises!

N'hésitez pas à liker ou commenter, ça me fait vraiment plaisir!

Take Care! ❤️

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