[Vilebrequin] ~ Surnoms

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Pdv Extérieur:

Allongé sur son lit, il réfléchit. Il réfléchit à ses derniers mois, mais surtout à l'avenir de la chaîne. À son avenir avec Pierre. À cette avenir qu'il ne veut pas voir détruit. Il veut continuer tout cela. Tout ce bordel qu'il a construit avec Pierre. Tout ce délicieux bordel qu'il apprécie par-dessus tout. Ce serait mentir de dire que ce bordel n'y est pour rien dans sa bonne humeur de tous les jours. En vérité, ce bordel, cette chaîne Vilebrequin est l'une des raison de sa joie. Pas La raison, mais l'une des raisons. Pourtant, beaucoup pensaient que cette chaîne était le fondement de tous son bonheur.

Alors, c'était peut-être l'impression que cela donnait, cependant pour Sylvain, c'était tout autre. La raison de sa bonne humeur constante, c'était Pierre. Et ce sera toujours lui. Puisque ce bordel, c'était lui et Pierre qui l'avait créé, lui et Pierre qui l'entretenaient, lui et Pierre qui le faisaient vivre. Sans Pierre, Vilebrequin n'existaient pas. Vilebrequin était Sylvain et Pierre. Sylvain le savait plus que quiconque. Pierre était un facteur principal de la chaîne, de ce bordel tout autant que Sylvain. Mais plus important encore, Pierre était La raison au bonheur du plus petit. Pierre faisait changer Sylvain, un facteur à ses sentiments, ses émotions et sa vie.

Quand Pierre était triste, le sourire de Sylvain apparaissait moins sur son visage, et sa voix résonnait d'une manière douce et délicate pour rassurer le plus grand. Quand Pierre rigolait, le rire de Sylvain l'accompagnait toujours. Cependant, on pouvait aussi entendre son rire quand Pierre voulait amplifier sa joie. Joie qu'il amplifait sans même essayer quoique ce soit. Mais Pierre ne le savait pas. Quand Pierre était fier de lui, la joie de Sylvain se transformait en une bonne tristesse, une tristesse heureuse. Il voyait Pierre le regarder avec des yeux d'une lueur qu'il chérissait. Une lueur se dévoilant rarement dans les orbes de son ami, qu'il voulait apercevoir plus souvent, mais cette absence la rendait si spécial. Surtout, cette lueur ne lui était adresser qu'à lui, et à personne d'autre. Et il n'accepterait pas que cette lueur disparraisse de sa vie, et encore moins qu'elle revienne à quelqu'un d'autre. Cette lueur lui appartenait.

De plus, lorsque que cette lueur apparaissait, elle était toujours ponctuer de son surnom, d'un surnom, d'un des plusieurs surnom que Pierre lui avait attribué. Quand cette lueur de fierté faisait surface, c'était "mon champion" qui sortait des lèvres de Pierre. Souvent, pour confirmer sa victoire ou ses exploits, Pierre continuait avec ce surnom pendant deux ou trois jours. Ce surnom avait une connotation de victoire, de pouvoir. Un mot magique qui rendait Sylvain plus fort. De plus, cela le confortait dans l'idée qu'il était meilleur, pas meilleur que les autres, non il s'en fichait, mais le meilleur pour Pierre. Cela n'avait pas de prix. "Mon champion" était aussi utiliser pour lui donner du courage, de la force quand il en avait le plus besoin. L'exemple le plus marquant, c'était pour le GP explorer. Autant le premier, que le deuxième. Et s'il y en avait un troisième, ce surnom allait revenir dans la bouche de Pierre. Il le savait.

Alors, sachant que ce surnom allait resté dans leur relation, Sylvain fit le même honneur à Pierre l'appelant aussi "mon champion". Ce qu'il était pour Sylvain. Même si beaucoup disait que Pierre était moins présent sur leur chaîne, sur le GP, Sylvain le trouvait rayonnant. Il voulait faire comprendre à Pierre, que malgré son accident au Gp, et grâce à leur victoire d'écurie, et sa présence que certains considèrent approximative, lui serait toujours fier de lui, de ce qu'il ferait, donnerait. D'ailleurs, Sylvain était heureux puisque Pierre avait compris. Il l'avait compris rapidement. Quand Sylvain l'appelait de cette manière, Pierre riait nerveusement, mais lui lâchait un léger sourire comblant le plus petit. Pour l'un et pour l'autre, ils étaient chacun leur champion respectif.

La plupart des surnoms qu'employait Pierre à son égard, ou les surnoms qu'il donnait à Pierre, ne le dérangeait pas, bien au contraire, il les adorait. C'était d'ailleurs ce qui rendait leur relation si singulière à ses yeux. Personne d'autre ne prononçait ces surnoms, et personne d'autres ne donnait des surnoms à Pierre. Il pouvait y avoir ces parents, mais c'était autre chose. Chaque surnom avait sa connotation, sa signification, était utilisé, employé lors d'un moment précis, d'une situation particulière ou pas. Et c'était ça une des magie de leur relation. Et sûrement, une des autres raisons qui poussait Sylvain à adorer, à se noyer dans ce bordel qu'il appréciait tant.

Mon Recueil de One-ShotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant