Pdv Extérieur:
Le deuxième groupe passait. Et bien sûr, Sylvain ne s'y trouvait pas. Il regardait les formules 4 de ces amis passées devant ses yeux. Il jugeait les performances, mais d'une manière positive. Il faisait des constats, tout en disant qu'il ne ferait pas pareil. En vérité, il aimait bien regarder ces amis conduire les F4. Parce qu'il apprenait. Il voyait les erreurs, et les réflexes de ses amis. Et il souriait, parce qu'il apprenait. Son groupe - le groupe 1 - et lui rigolaient, parlaient et s'amusaient des F4 qui roulaient devant eux. Cependant, Étienne et Lebouseuh firent un commentaire sur l'une des F4 ce qui attira l'attention de Sylvain. Le numéro 7 jaune qui, selon Étienne, était "on fire". C'était son Pierrot.
Quand la voiture de Pierre passait, Sylvain avait un mélange d'émotions qu'il n'aimait pas, qu'il n'appréciait pas. De la joie. Voir son Pierrot dépasser tous les pilotes qu'il croisait, prendre les meilleurs angles pour les virages, et freiner ou accélérer quand il le fallait, le faisait sourire. Il savait qu'ils allaient gagner cette coupe Constructeur. Parce que Pierre était là, comme toujours, pour assurer ces arrières. De la tristesse. Les instructeurs considéraient que Pierre n'avait pas le même niveau que lui. Les sessions qu'ils avaient fait ensemble, pendant ces 2 ans, pouvaient être compter sur les doigts d'une main. Pourtant, Sylvain était persuadé que son Pierrot était fort, très fort dans sa F4. Qu'il avait toutes les compétences pour aller plus loin, mais visiblement peu de personnes partageait sa vision des choses. De la peur. Le sport automobile était un sport dangereux. Et Sylvain le savait plus que quiconque. Alors voir Pierre dans sa F4 ne le rassurait pas, mais pas du tout. Il avait peur qu'il se fasse mal, ou pire qu'il se tue. Mais il ne pouvait rien dire, car Pierre le laissait bien conduire. Même s'il savait que son Pierrot s'inquiétait tout autant pour lui.
Les F4 continuaient de défiler devant ses yeux. Mais, la joie de la session se transforma vite en cauchemar. Une voiture spinna et se mit perpendiculairement à la route. Et cette voiture n'était autre que celle de Pierre. Il n'avait rien de grave. Heureusement, sinon Sylvain aurait sauté au-dessus de la barrière pour rejoindre son Pierrot. Mais, la victoire et le calme de Levy s'envola quand une F4 s'apprêtait à foncer sur Pierre. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Il avait peur. Peur pour son Pierrot. Il allait mourir ? Non, Pierre n'allait pas le laisser tout seul. Son Pierrot allait vivre, aussi longtemps que lui vivrait.
Pendant que Sylvain se faisait des films dans sa tête, le drapeau rouge s'agitait déjà dans les airs. L'autre pilote - qui n'était d'autre que Djilsi - avait évité Pierre et s'était retrouvé dans le bac. D'ailleurs, la F4 de Pierre n'était plus là et semblait être reparti dans la course. De grosses gouttes de sueur perlaient sur le visage de Sylvain. Voyant son ami dans les vappes, Étienne se rapprocha du plus petit.
- Sylvain, tout va bien ? Étienne avait parlé d'une voix rassurante en frottant frénétiquement le dos de son ami de podium. La voiture de Pierre est retourné au stand. Il va bien.
Sylvain ne répondit pas, mais hocha sa tête pour rassurer Étienne. Celui-ci sourit avant d'emmener Levy au Bus. Ils arrivèrent bien vite près des stands. À peine sorti, il chercha Pierre du regard. Il le trouva et se mit à courir dans sa direction. Pierre parlait avec Manon et n'avait pas vu le boulet de canon foncé vers lui. Alors quand Sylvain s'accrocha à son corps, lui donnant une éstreinte qu'il n'avait jamais eu de la part de personne, il se stoppa net dans sa conversation entourant son champion avec ses bras. Manon s'éclipsa vite laissant le groupe Vilebrequin seul.
Pierre avait compris. Sylvain avait eu peur. Peur de le perdre. Il se replaça correctement collant entièrement son Levy à son corps. Ils se serrèrent dans leurs bras comme pour se rassurer de la présence de l'autre. Qu'il se tenait bien l'un à l'autre. Qu'est qu'il ferait sans son Pierrot ? Sylvain ne savait pas. Et il n'avait pas envie de savoir. Il avait besoin de Pierre dans sa vie. Sylvain se détacha de son Pierrot et lui sourit. Celui-ci lui fit un bisous sur le front avant de se diriger vers Djilsi. Il fallait qu'il le remercie.
Sylvain suivit Pierre en lui prenant la main. Le plus grand renforça la prise qu'il avait sur la main de Levy. Il n'avait pas envie de le lâcher, de le laisser partir. C'était comme si Sylvain allait disparaître. Arrivé devant Djilsi, les deux se mirent à le remercier accompagné par d'autres youtubers qui disaient au noiraud qu'il avait fait le meilleur bac de sa vie. L'atmosphère se fit plus détendu pour Pierre et Sylvain. Et très vite, leur mains se delièrent délicatement. Le plus petit resta auprès de Djilsi après que touts ces amis soient parti dont Pierre, mais il n'était pas allé bien loin. Il parlait simplement avec Squeezie et Lebouseuh.
Sylvain n'écoutait pas vraiment le noiraud. Il était plus occupé à admirer Pierre. À le regarder, avec des étoiles dans les yeux, ou plutôt des cœurs qu'il confondaient en étoiles. Et Djilsi le remarqua. Il fit plusieurs aller-retour entre Pierre et les yeux de Sylvain. Il comprit. Il croisa ses bras sur son torse. Il voulait aider, donner un coup de pouce à ces amis. S'il pouvait sauver la vie de Pierre, il pouvait aussi l'aider dans sa vie amoureuse.
- Va lui dire. Conseilla Djilsi.
- Quoi ? Sylvain se tourna vers son ami ne comprenant pas ce qu'il insinuait. Tu es sûr ?
- Va lui dire. Tu le regretteras sinon.Sylvain sourit et se dirigea vers son Pierrot. Son ami avait raison. Qui ne tente rien, n'a rien. Même s'il avait peur que son amitié avec Pierre prenne fin, il n'arrivait plus à se contenir. Il devait lui dire, il voulait lui dire. Il arriva près de Pierre et le prit par la main l'entrainant avec lui. Le plus grand n'avait rien pu faire. Son champion le tirait quelque part. Et il ne savait pas où. Ils se retrouvèrent tous les deux l'un en face de l'autre à se regarder dans le blanc des yeux.
- Levy ? Ça va ? Pierre s'était avancé posant sa main sur l'épaule de Sylvain.
- Faut que je te dises quelque chose. Ton presque accident m'a ouvert l'esprit. Sylvain se rapprocha de son Pierrot mettant ses mains sur ces joues.
- Et qu'est-ce que tu dois me dire ? Pierre avait un peu peur, pourtant il n'avait pas d'appréhension.Les actes parlaient plus que les mots. Alors Sylvain se lança et embrassa Pierre. Aucunement surpris, Pierre répondit au baiser l'approfondissant. Les deux étaient à l'aise, nullement gèner, presque habitué à cette proximité. Il profitait d'un baiser incroyable sans se soucier des bruits de fond qui dansaient autour d'eux. Sylvain se détacha pour respirer, mais Pierre l'embrassa de nouveau. Cette fois-ci, le baiser était plus doux. Parlant, transmettant les sentiments qu'il ne lui avait jamais avoué jusqu'à lors. Alors, c'est tout naturellement qu'après ce moment, les joues de Sylvain rosérent légèrement.
- Alors, embarrassés Monsieur Levy ? Pierre était taquin. Il passa ses bras autour de la taille de Sylvain le rapprochant un maximum de lui.
- Absolument pas. Mentit Sylvain. Tu n'as pas intérêt à me refaire une peur pareille sur le circuit.
- Je te le promet. Pierre embrassa Sylvain sur le front. Si tu me promet de, toi aussi, faire attention.
- Ok... Ok... Sylvain fit une pause et déposa un doux baiser sur les lèvres de son Pierrot. Je t'aime Monsieur Chabrier.
- Je t'aime aussi Monsieur Levy.1280 mots.
Bon... alors. Il se peut que je passe un temps anormale à regarder les vidéo de Vilebrequin, et les autres vidéos où ils sont présents. Pour cet os, je me suis inspiré d'une session du GP 2 filmé lors d'une vidéo de Lebouseuh. Pierre a failli crever, mais Djilsi l'a esquivé préférant rentrer dans le bac. Après ça, il a été accueilli en héros, surtout par Sylvain. ^^ Ces deux-là sont vraiment adorable. D'ailleurs, je vais aller regarder leur nouvelle vidéo.
À la prochaine.
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Mon Recueil de One-Shot
Fiksi Penggemar[Commande autorisée] Des Os qui me passent par la tête, me permettant de m'entraîner et de vous montrer une part de moi. Ce sont des Os qui ne mangent pas de pain. Et je suis persuadé que quelques uns peuvent t'intéresser. Si ce n'est pas le cas, tu...