36. Réveiller le monstre qui sommeille

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Anabel

Dans la nuit de vendredi à samedi :

Je venais à peine de m'endormir quand Joshua entra dans le lit. Plus que quelques heures et j'allais devenir sa femme. Il serait à moi pour toujours. Je me collai contre lui pour être au plus près de mon homme.

-- Alors ta soirée ? me demanda-t-il en me prenant dans ses bras.

-- Intéressante, lui souris-je. J'ai eu droit à un spectacle spéciale. Un homme hyper sexy m'a émoustillé devant un public hystérique.

-- Et cet homme t'a touché ?

-- Serais-tu jaloux, gloussai-je.

-- Tu sais bien que oui, mon amour.

Je l'embrassai tout doucement. Il avait une odeur de whisky que j'aimais beaucoup. Ses mains remontèrent le long de mes fesses pour passer sous ma petite nuisette en dentelle. Je l'avais acheté rien que pour lui. Comme d'autres sous-vêtements qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de découvrir.

Il ralluma ce brasier qui ne s'était pas apaisé depuis son petit show sur moi. Je me frottai à lui en l'embrassent plus intensément.

-- Tu as l'air en forme, sourit-il en me plaquant sur lui.

-- Tu n'as pas idée.

Je fis descendre mes mains sur lui jusqu'à arriver à son sexe qui était déjà tendu. Je le caressai doucement au travers de son boxer.

-- Oh, ma belle, grogna-t-il en agrippant mes fesses.

J'enlevai ses mains de moi. Je le poussai pour le mettre sur le dos. Je me redressai sur lui pour le surplomber.

-- J'ai envie de jouer, lui avouai-je en timidement.

-- Jouer, reprit-il amusé. Tu veux que je joue avec toi ?

-- Non, soufflai-je.

-- Tu veux jouer avec moi ?

Je hochai la tête, un grand sourire aux lèvres. Il prit ma main qu'il déposa sur son sexe. Il commença à la faire courir le long de celui-ci. Il respira un peu plus fort alors que ma féminité ruisselait déjà.

-- Mon corps est à toi, murmura-t-il. Fais-en ce que tu veux.

Je reléchai mes lèvres en le dévorant du regard. Il était tellement beau, tellement sexy. Et il n'était que pour moi. Je me penchai pour ouvrir le tiroir la table de nuit. Je sortis les liens en tissus que je lui montrai.

Il me tendit ses mains en affichant son sourire carnassier. Je lui attachai consciencieusement ses poignets ensemble sans un bruit.

-- Il va falloir que tu me donne des ordres ma belle si tu veux jouer, me conseilla-t-il.

-- Très bien, alors je ne veux pas t'entendre, lui ordonnai-je timidement.

Il me sourit. Je m'avançai sur lui pour attacher ses mains à la tête de lit. Son corps se releva, ses lèvres aspirèrent mes tétons au travers du tissu de ma nuisette. Je soupirai de plaisir avant de me décaler de lui.

-- Je ne veux pas que tu bouges, lui ordonnai-je plus fermement cette fois.

Il me regarda de son air le plus féroce que je ne connaissais que trop bien. Je pris les autres liens. J'enlevai son boxer en redescendant du lit pour attacher ses chevilles à chaque coin. Je me redressai pour admirer mon œuvre. Dans cette position il était allongé, nu et plaqué contre le matelas. Son sexe dur et gonflé trônait tel un mât.

Ecorchés Tome 2 (Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant