Ecorchés Tome 2 (Correction)

32. Ne pas réussir à se pardonner et se punir

Joshua

Elle me rendit mon baiser dans un infinie tendresse en collant son corps au mien. Elle commença à onduler de nouveau. Elle se frotta contre moi. Je réagis instantanément. Je me mis à bander. J'avais encore envie de venir en elle.

Mais cette fois je ne pouvais pas le faire. J'avais été trop loin. Je l'avais blessé, elle saignait. Et malgré tout c'était elle qui s'était excusée. Elle me demandait pardon encore... et toujours.

Je ne la mérite pas. Je ne l'ai jamais mérité.

Je la sentis s'enhardir sous mes caresses. Il fallait que je la stoppe avant d'être incapable de lui refuser plus.

-- Non ma belle, lâchai-je contre sa bouche.

-- Si, rétorqua-t-elle en me fixant de ses yeux émeraudes. Tu en as envie, je le sais bien.

Elle caressa ma queue doucement. Elle m'embrassa délicatement en jouant avec. Je soupirai de plaisir au contact de ses doigts sur moi.

-- Non, affirmai-je sérieusement en arrêtant ses mains. Je viens déjà de te faire assez de mal comme ça.

-- Embrasse-moi encore, roucoula-t-elle. S'il te plaît, tout doucement cette fois. Juste tout doucement.

-- Anabel, ce n'est pas raisonnable, soupirai-je

-- J'en ai besoin, souffla-t-elle. J'ai besoin de sentir tes baisers sur moi et tes caresses. J'ai besoin de toi. S'il te plait mon amour.

J'abdiquai. Je voulais qu'elle ressente tout l'amour et la tendresse que j'avais pour elle. Je voulais me faire pardonner pour mon erreur. Parce que c'était une putain d'erreur que de la baiser comme je venais de le faire. Pourtant elle voulait encore de moi. Elle voulait encore que je m'occupe d'elle. Elle me désirait toujours.

Alors je continuai de l'embrasser tout doucement. J'abandonnai sa main pour la laisser reprendre ses mouvements sur ma bite. Elle m'effleura du bout de ses doigts tandis que son autre main caressait mon torse. Il n'y avait que douceur et délicatesse entre nous. Et j'aimais ça.

-- S'il te plaît, murmura-t-elle en ondulant contre moi. Je veux te sentir en moi.

Je détachai mes lèvres de sa bouche. Je les descendis le long de son corps en embrassant... reléchant... et frôlant sa peau du bout de ma langue. Elle releva son corps pour venir à mon contact. Sa respiration se fit plus rapide. Elle était déjà tout excitée.

J'arrivai sur ses tétons encore gonflés. Je les suçai délicatement l'un après l'autre en ne la quittant pas des yeux. Elle était magnifique. Je continuai mon ascension pour rejoindre son nombril. Mes mains s'attelaient à caresser lentement ses seins tendus.

Elle cambra légèrement son dos en arquant sa tête en arrière. Elle souffla et gémit légèrement. Elle agrippait les draps de ses mains. Elle prenait du plaisir, beaucoup de plaisir même. J'étais si admiratif de la voir dans cet état, une pure merveille.

Rien qu'à la voir réagir j'avais envie de tout. Mais je voulais surtout lui donner encore du plaisir, rien que pour elle. Cette fois sans douleur, sans violence, sans aucune brutalité de ma part. Il n'y aurait juste que de la douceur et de la délicatesse. C'était tout ce qu'elle méritait. Je voulais effacer ce que je venais de lui faire vivre.

Je rejoignis la cicatrice de sa césarienne. Je l'embrassai doucement en suivant le chemin qu'elle formait avec mes doigts.

-- C'est la plus belle de toute, dis-je à voix basse en continuant mes baisers.