31. Les corps finissent toujours par reprendre leur pouvoir

167 4 0
                                    

Anabel

J'étais attachée. Je ne voyais rien. Je me concentrai sur mes autres sens. Il enlevait ma culotte en faisant glisser ses doigts sur mes jambes, son contact m'électrisait. Il écarta mes cuisses. J'étais ouverte devant lui. Il caressa l'intérieur de mes cuisses en remontant le long de celles-ci. Il s'arrêta avant même d'arriver à ma féminité.

Je ne sentis plus rien. Je ne l'entendis pas bouger. Il n'y avait que le bruit de nos respirations. Je sentis une caresse furtive sur mon ventre qui me surprit. C'était agréable et doux.

Puis une autre sur mon sein gauche... ma bouche... mon bras... mon autre sein... mon ventre... mes cuisses... mon intimité... A chacune de ses caresses, mon corps réagissait. C''était comme si son toucher faisait crépiter ma peau.

Cette boule de chaleur, qu'il faisait toujours naitre en moi, se mit à gonfler entre mes jambes. Je sentis mon jus couler le long de mes fesses en réponse à mon excitation qui grandissait.

Il continua ses caresses qui se firent plus fermes et plus durs. Il me pinça la peau en reprenant un autre chemin. Il commença par ma féminité... mes cuisses... mon téton droit... mon cou... mon ventre... mon autre téton... de nouveau ma féminité.

Je ne savais pas quel endroit il attaquerait après le précédent. C'était divinement bon et surprenant à la fois. Cette boule de chaleur augmentait à mesure qu'il me touchait. Je ne pus m'empêcher de me tortiller sous ses attaques en soupirant de plaisir.

Il s'arrêta. Je sentis le matelas bouger sous le poids de son corps qui se penchait, puis son souffle sur mon téton droit.

-- Tiens-toi tranquille mon amour ! souffla-t-il avant de le morde sans délicatesse.

Je lâchai un cri de douleur. Mon corps se cambra. Il ne me laissa pas le temps d'assimiler cette attaque, qu'il mordit encore plus fort mon deuxième téton. Ce qui m'arracha un deuxième cri et tendit mon corps à l'extrême.

Il fit courir ses lèvres sur la peau de mon ventre. Je le relevai pour aller à la rencontre de sa bouche. Je voulais le sentir plus puissamment sur moi. J'étais impatiente. Je ne voulais pas me contenter de ses touchers furtifs.

Il attrapa mon bassin et me retourna d'un coup sec. Il releva mes fesses. Sans me laisser le temps de comprendre ce qui m'arrivait, il m'assena une grande claque sur ma fesse gauche. Je me retins de crier en mordant mes lèvres.

-- Je t'ai dit de rester tranquille, me rappela-t-il d'une voix rauque en assenant une deuxième claque au même endroit que la première.

Il me fit faire volte-face rapidement. Il plaqua mon dos contre le matelas. Il embrassa mes seins. Il suçotait et tirait sur mes tétons. Sa main commença à caresser l'intérieur de mes cuisses. Il remonta tout doucement un doigt contre ma fente.

J'en devins encore plus impatiente. Je poussai mon corps contre lui en soufflant.

-- S'il te plaît, l'implorai-je.

Il arrêta tout mouvement. Il laissa son doigt en suspens qu'il immobilisa sur l'entrée de mon intimité. Il remonta ses lèvres sur mon cou, puis il atteignit le lobe de mon oreille dans une lenteur insoutenable.

-- Plus tu seras impatiente ma belle, et plus je vais prendre mon temps.

-- Tu ne peux... me faire ça... s'il te plait, soufflai-je.

Il sourit contre ma peau en soufflant lui aussi. Il entra tout doucement son doigt pour le faire glisser à l'intérieur de moi.

Oui, continue, c'est si bon !

Ecorchés Tome 2 (Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant