CHAPTER TWENTY-FIVE - Partie 1 - NV

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— Lord Harrys, la voiture du duc Clark est à l'entrée du Domaine

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— Lord Harrys, la voiture du duc Clark est à l'entrée du Domaine.

Je serre la mâchoire, contrarié par l'arrivée inopinée de Benjamin. Si notre plan ne peut fonctionner sans lui, sa présence ici, en ce jour, me paraît évidemment risquée. J'ai convié Lord West afin de lui faire part de la grande nouvelle, celle qu'il attendait avec impatience : un mariage avec ma sœur.

— Faites-le entrer, et dites-lui de me rejoindre ici, sommé-je à mon domestique qui hoche la tête avant de quitter mon bureau.

Je signe de mon prénom le courrier destiné à ma mère. Une fois l'enveloppe refermée, je laisse couler la cire chaude et appose la marque du sceau familial. Bien que son dernier séjour ici soit récent, j'ai promis que j'organiserai une rencontre avec la famille d'Emerly et de la mienne.

Dans un soupir las, je m'affale sur le fauteuil, le regard dans le vide. Je me repasse les étapes de ce que nous avons prévu. À vrai dire, il convient d'avouer qu'il s'agit de l'œuvre des filles nous avons seulement apporté nos pierres à l'édifice. Un véritable travail de groupe qui pourrait se révéler efficace — si tout se déroule comme nous le souhaitons — pour garder la réputation de ma famille intacte. Mais, au contraire, ruiner celle du Baron Cole West. Ce fumier.

Emerly m'a impressionné, c'est indéniable. Et depuis que j'ai cédé à mon envie de la toucher, je suis conscient d'être incapable désormais de lui resister. Plongé dans les souvenirs de ce moment dans mon bureau, de son doux visage qui se perdait dans l'orgasme, de ces gémissements étouffés, je n'entends pas les coups contre la porte.

Mais lorsque ceux-ci réitèrent, je m'empresse de cacher mon érection naissante et me réinstalle convenablement.

— Oui ?!

Elle s'ouvre sur un Benjamin qui m'observe d'un air espiègle.

— Depuis quand frappes-tu à ma porte ? l'interrogé-je d'un ton semi-irrité.

Mon meilleur ami s'approche et s'assoit finalement sur le fauteuil qui me fait face. La lueur de malice qui brille dans ses iris, répond pour lui. Il sait.

— Depuis que j'ai peur d'interrompre une scène brûlante entre toi et ta tendre épouse.

Mes lèvres s'étirent brièvement, je feins de ranger ma plume et mon encrier.
— Nikola devrait apprendre à se taire.

— Se taire à propos d'un sujet aussi croustillant ?

L'œillade meurtrière que je lui lance, semble ne pas avoir l'effet escompté puisqu'il éclate d'un rire franc.

— Notre petite patissière aurait-elle réussi à atteindre le grand débauché de cette ville ?

Je m'adoucis, mais reste mutique. Il n'a aucune difficulté à lire l'embarras qui me gagne.

EMERLYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant