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Pierre est appuyé contre la tête de lit, il a pris soin de glisser un oreiller dans son dos pour ne pas se faire mal. Il ne cesse de sourire depuis que la brune s'est glissée contre lui, son bras entoure le haut de son corps et il caresse distraitement la peau de son épaule gauche du bout des doigts.
Isis l'observe de ses yeux sombres qui pétillent d'amour, son menton est posé sur son torse et l'entièreté de son corps est collé contre le sien. Aucun des deux n'est dérangé par le fait que leurs peaux soient couvertes d'une fine pellicule de transpiration, ni que leurs corps soient entièrement nus l'un contre l'autre.
Toutefois Isis a préféré tirer la couverture sur leurs deux corps enlacés. Elle n'aime pas particulièrement cette sensation étrange d'être nue. Elle a l'impression d'être exposée en ayant la poitrine entièrement dévoilée, elle préfère s'envelopper dans la couverture et se coller à Pierre pour chercher un peu plus de sécurité.
Ses doigts glissent sur son torse pour capter son attention qu'elle a déjà, elle s'amuse avec les petits poils présents sur ce dernier faisant parfois grogner le pilote qui éprouve une sensibilité à cet endroit. Une fois qu'elle est lassée, ses doigts manucurés s'attardent sur la chaîne ornant le cou de Pierre. Cette derrière est en or et Isis s'amuse avec.
- Je me sens vraiment à l'aise avec toi quand on le fait, je me sens aimée et comprise... C'était bien, c'est toujours bien avec toi, se corrige-t-elle.
Pierre voit bien qu'elle fuit son regard, elle préfère s'amuser avec sa chaîne plutôt que de le regarder. Elle ne veut pas qu'il voit ses joues devenir cramoisies par ce qu'elle avoue finalement. Il ne peut s'empêcher de venir caresser sa joue de sa main libre. Ainsi, il l'encourage à relever la tête dans sa direction et il murmure :
- C'est parce que t'es incroyable.
- Tu es incroyable.
- J'pensais que j'étais mauvais.
- Peut-être que je relève le niveau ? suggère Isis.
- Tu essayes de te rattraper pour les propos que tu tiens depuis l'année dernière, c'est ça ?
- Arrête de bouder, je viens te dire que je me sentais bien avec toi, répète-t-elle tout bas.
Elle dépose un baiser sur la parcelle de sa peau la plus proche de son visage, c'est à dire sa mâchoire. Ce simple geste suffit pour le faire sourire. Il ne reste jamais bien longtemps fâcher, encore plus quand sa main brûlante vient se déposer sur sa taille pour rapprocher un peu plus la brune de lui.
- Moi aussi je suis bien avec toi, souffle-t-il en caressant sa hanche dénudée.
Isis sourit, elle tire un peu plus la couverture sur eux pour lui éviter de frissonner contre le pilote. Elle finit par entremêler ses jambes aux siennes en soupirant de bien être, ses doigts caressent son torse et elle questionne tout bas :
