II | Thrice

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Le poids lourd des mensonges pesait sur nous.

J'ai brûlé mainte fois mais trois fois pour rien. Noirci pour te soulager, pour ton bien. Je ne suis plus que fumée. Elle ne me cache même pas de ton cheval Troyen.

Les murmures moroses montent et se mêlent aux brumes mortes, déchirant les murs et les mouvements, tressant des mots tristes autour de nous, témoins muets de chagrins étranglés dans nos maux.

Les soupirs s'échappent sagement, semblables à des songes éteints, s'étirant comme des souvenirs subis dans les coins solitaires de l'esprit sombre, suintant de solitude. Ne cesse les séquences de souffrance.

Les lamentations languissantes se lèvent, comme des lames, et l'atmosphère lourde ne nous laisse. Mélancolique mélodie, les larmes dans la nuit sèches sans pour autant lâcher du leste.

Condamné à subir notre amour gâché en pleurant tes mensonges.

L'amour en noir [Poésie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant