Le peuple saigne

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Nous sommes des enfants de la douleur ;

Elle se cache dans la vase et les fleurs, près des monstres et près du cœur. Qu'elle est la leur ? Cette douleur au millier de pleurs. Elle est univers et matière. Elle est tout, mais elle est un vide. Elle rend les hommes fous, elle rend les hommes tristes. Ô substance, est-ce toi le divin ? Est-ce par toi que l'on touche le ciel ? Ô Monstre que tu es, nous hommes, nous souffrons, mais est-ce une offrande ? Immense et sauvage, tu résides dans nos petits cœurs, comment fais-tu ? Nous pauvres enfants, nous ne comprenons tes leçons. Nous souffrons avec ce tourbillon de question, cet étrange absence de raison.

Nous crions tristement et sans espoir, nos corps pliés par tes cent coup de lame. Ô chant du ciel, fait en sorte que nous comprenions. Nous pauvres humain, rêvons d'apercevoir cette lumière un instant, pour être rassuré.

L'amour en noir [Poésie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant