Chapitre 23

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New York 📍
Rue
Une semaine plus tard
16h56




























































Je marche tout en discutant avec Jeriah au téléphone qui me dirige vers le restaurant où je suis invitée, j'ai jamais su me référer sur gps donc voilà. J'arrive et vois un gratte-ciel vraiment imposant.

— Il est au dernière étage, prend soin de toi petite tête

— Merci Jeri

Je raccroche puis pénètre dans cet immeuble, je me dirige immédiatement vers l'ascenseur et appuie sur le dernier bouton, mes oreilles se bouchent. Ça m'arrive souvent dans les ascenseurs, je me regarde dans le miroir et ré-ajuste ma robe couleur pourpre, j'ai un maquillage léger et j'ai ondulé mon tissage.

La porte s'ouvre et je remarque immédiatement le restaurant, je parle au guichet puis on m'emmène à ma table. C'est vraiment magnifique un peu comme les restaurants de bourg dans les films, je souris quand je vois Adonis qui me dévore littéralement des yeux.

Je remercie la personne qui m'a accompagné puis il se lève pour me faire la bise et me tire la chaise pour que je puisse m'asseoir.

— Pourquoi tu me regardes comme ça Orh !? Demande-je en souriant

— Tu es magnifique

Je souris et lui souffle un merci puis je regarde par la fenêtre, le soleil est orange et c'est magnifique. Je comprends mieux pourquoi il a choisi cet endroit on a droit à un coucher de soleil exclusif.

On commande, puis on parle de tout et rien. Après que je lui ai dit pour ma maladie, il ne m'a plus relancé sur ça. Il est venu les autres jours sans ça faire allusion à celle-ci, j'ai même eu l'impression que j'avais rêvé cette déclaration carrément. Puis à ma sortie, il y'a trois jours. Il m'a invité à sortir pour un dîner, j'ai accepté sans réfléchir.

Mon téléphone vibre et je jette un rapide coup d'œil puis je m'excuse et regarde l'image bête que Jeriah m'a envoyé, je rigole puis lui dit qu'il est bête.

— C'est qui ?

— Jeriah

— Ah encore

Je le regarde et fronce les sourcils, il hausse les épaules puis change de sujet. Je rigole intérieurement, il est trop possessif ce n'est pas possible. Nos plats arrivent quelques minutes plus tard et je le regarde puis ma bouffe, je fais le truc plusieurs fois et il s'esclaffe.

— Non mais seulement ça ? M'offusque-je de la quantité

— C'est un resto de bourg, tu t'attendais à quoi ?

Il rigole puis prend une bouchée, il grimace et je le regarde dégoûté.

— Si tu fais cette tête, j'ai même pas envie de goûter hein

— C'est juste un peu acide mais ça va, goûte

Je le regarde puis prend une bouchée, je grimace puis je m'habitue et trouve que ce n'est pas si mal que ça. On continue à parler puis on se détend et nos discussions deviennent plus fluides.

Un moment, le serveur vient avec nos desserts et sur la mienne. Il y'a écrit quelque chose...

— Adonis ?

— Le veux-tu Tara' ?

Je regarde la phrase en Espagnol qui dit, veux-tu être ma princesse pour l'éternité. Je trouve ça tellement beau, surtout qu'il a écrit dans la langue que j'aime énormément et surtout avec du chocolat. Je le regarde et mes yeux s'imbibent de larmes, je ne sais vraiment pas quoi dire.

— Ne réfléchis pas à ta maladie, ne pense pas à tout ça. Là pense juste à nous deux, pense juste à ce qu'on va construire. Je t'aime Taraji et c'est ça le plus important, je t'aime malade ou en bonne santé, je t'aime handicapée ou pas

Il me prend la main tandis que moi je lui souris, il efface une larme de ma joue.

— Je sais que tu dois trouver ça absurde, irréel, démesuré même mais ce que je ressens pour toi je ne peux pas faire semblant. Je t'aime princesse et je t'aimerai à jamais, je t'aime plus que mes mots ne puissent le montrer

— J'accepte, murmure-je

Il me regarde et demande ce que je dis, fin' je le vois dans ses yeux quoi.

— J'accepte chéri, j'accepte. Je t'aime Adonis

Il fait un grand sourire et crit un elle a dit oui, je rigole tandis que les autres applaudissent, je n'avais même pas remarqué qu'ils étaient investis dans notre conversation. Il me prend dans ses bras et me fait virevolter puis m'embrasse le front.

— Je t'aime tellement

— Je t'aime aussi








































































20h22





































































On marche main dans la main dans un parc, je suis tellement heureuse mais en vrai je sais pas trop si c'est une demande en mariage ou une demande pour que je sois juste sa petite amie. Je rigole à mes pensées puis on va s'asseoir sur un banc, je pose ma tête sur son épaule et il entrelace nos doigts.

L'air est doux, ça se sent que l'hiver va bientôt arriver. Il sort une petite boîte de sa poche et l'ouvre sur une bague assez mignonne.

— A-

Il rigole puis me fait un bisous sur le front.

— Ce n'est pas encore une demande en mariage, juste une bague de promesse. La promesse que je serai toujours là pour toi et que ça sera moi et toi pour l'éternité

— Et si je meurs ?

— Et si tu vis ?

Je le regarde puis je lui donne la permission de me la mettre, elle est vraiment très belle. Une petite pierre bleu sur le haut en forme d'une fleur, et la bague est comme une tresse.

— C'est très beau

— Tu sais pourquoi j'ai choisi le lys ?

Je le regarde puis regarde la bague, je remarque immédiatement qu'il s'agit d'un lys. Je secoue la tête tout en regardant ma bague.

– Le lys est aussi appelé la reine des fleurs et pour moi tu es la reine de mon cœur

— Vas-y tu vas me faire rougir

Il éclate de rire, puis prend mes mains entre les siennes et je le regarde en souriant, je l'aime tellement ce mec c'est abusé. Moi qui pensais ne plus pouvoir aimer autant après mon ex et bien je me suis vraiment trompée.

— Le lys symbolise aussi la sincérité des sentiments et un amour pur, et c'est ce que je ressens pour toi. Je sais que tu peux... tu peux bien mourir à n'importe quel moment, je sais que c'est pour ça que tu m'as éloigné de toi pour que je ne souffre pas après ton départ mais tu sais, l'amour ce n'est pas seulement quand tout va bien darling c'est aussi quand tout ne va pas bien, je veux finir ma vie avec toi Taraji, je veux te voir jusqu'à ce que tu fermes les yeux ou vice versa.

Il pose sa main sur ma joue, mes yeux sont déjà remplis de larmes.

— Laisse moi faire partie de ta vie bébé, donne moi tout tes maux, donne moi tout tes chagrins, tes craintes, je te veux toute entière. Même si cela n'est pour qu'un an ou deux ou encore cinq, je veux que l'on profite. Je veux qu'on profite de tout les moments que Dieu permet que l'on vive et ensemble, Je t'aime sincèrement Taraji Nyota. Je t'aime mon étoile d'espoir

Je rigole doucement tout en pleurant, je sais pas pourquoi ça me touche autant. Il me fait un bisou sur le front, et caresse mon doigt qui est maintenant orné de ma bague.

— mais je sais aussi que Dieu n'a pas encore dit son dernier mot concernant cette maladie, J'ai espoir bébé et toi aussi Tu devrais lui faire confiance Taraji, aie espoir

TARAJI Où les histoires vivent. Découvrez maintenant