Chapitre 26

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Maison familiale 📍
11h50






























































































Je suis assise sur le transat entrain de regarder Safiya qui joue avec l'eau, j'ai acheté une piscine gonflable pour qu'elle puisse s'amuser. Je lui souris des temps en temps tout en pianotant sur mon ordinateur, j'ai déjà lancé mon projet et les maçons ont déjà commencé à bâtir.

Là, je suis entrain de faire les entretiens fin' je regarde les cv que certaines personnes m'ont envoyé. Y'a des cv qui sont vraiment très bien et je parle déjà avec certaines personnes pour le bon fonctionnement, je suis vraiment heureuse de l'avancée car même les maçons font vite.

J'ai d'abord commencé par le faire en ligne pour avoir quelques revenus et tout, je suis dans la vente agricole et si ça marche vraiment bien je vais faire des partenariats avec des supers marchés, déjà si je meurs - car on ne sait jamais- l'entreprise sera pour mes deux frères cadets et ma Safiya. Safiya aura la plus grande part.

— Maman ? Regarde !

Elle entre dans l'eau et ressors vingt secondes plus tard en souriant.

— Je respire sous l'eau

Je rigole et la félicite, elle continue à jouer pendant quelques minutes puis je lui dis de sortir sinon elle va attraper froid, elle le fait et je la sèche puis l'aide à mettre ses vêtements.

— Maman on peut jouer avec la balançoire ?

Je regarde mon ordinateur puis le ferme et prends sa main pour l'emmener à la balançoire, elle se met dessus puis je la balance.

— Taraji ?

Je m'arrête en reconnaissant sa voix me daigne pas me retourner, je continue à la pousser doucement. Ça fait une semaine que je ne lui parle pas à l'autre, il m'a envoyé des fleurs, des textos pleins d'amour etc. Oui, j'ai souri mais je n'ai pas répondu.

— Maman ?

— Oui mon cœur ?

— Ton amoureux est de...

Elle se fait couper par la sonnerie de mon téléphone, je m'excuse et vais le récupérer près de la piscine. C'est une investisseuse donc je vais un peu plus loin pour mieux parler, elle est très intéressée mais moi j'suis pas très chaude car je ne connais pas beaucoup de ce qu'elle fait, donc je lui dis d'attendre le temps que je demande à Jeriah car il est très fort en informatique, un hacker carrément.

Je raccroche et appelle immédiatement Jeriah.

Jeriah– Petite tête ? Tu ne regardes pas l'heure quand t'appelles ?

Sa voix est plus rock, je m'excuse en riant puis il me demande comment je vais et vice versa.

Jeriah– tu veux que je fasse des recherches sur quoi exactement ?

Moi– Sur tout ce que tu peux connaître sur elle, j'ai pas envie de me retrouver à blanchir de l'argent sans savoir

Jeriah– D'accord, je le ferai quand j'aurai du temps et quand il sera une heure favorable

Je rigole et le remercie puis on se met encore à discuter sur d'autres sujets jusqu'à ce qu'il ne réponde plus. Je pense qu'il s'est endormi donc je raccroche et quand je rentre vers la balançoire, je ne vois pas Safiya.

Je fronce les sourcils avant de faire le tour du jardin, puis je vais au salon où je la vois allongée sur les jambes d'Adonis. Je vais devant elle et caresse ses cheveux, elle est endormie.

— Je vais l'emmener dans sa chambre

— Non ça va, je veux qu'elle reste là. Dit-il en passant sa main dans ses cheveux, elle est si douce c'est apaisant

J'hausse les épaules puis vais me chercher un verre d'eau puis je prends une boîte de jus et le sert, il me gratifie d'un sourire puis je vais m'asseoir à la salle à manger pour travailler sur une chose.

Une dizaine de minutes plus tard, je sens une présence près de mon cou. Je ne me retourne pas et continue à lire, mais votre pote n'est pas du même avis il pose sa tête dans mon cou et me laisse un bisou.

— Adonis ah

— J'suis désolée mon amour, je suis tellement désolée d'avoir raté ce que tu avais prévu. J'aurai dû être là

— Ouais c'est ça, t'étais occupé avec l'autre oui

Il souffle puis pousse la chaise pour s'asseoir et tourne la mienne pour que je lui fasse face, je le regarde sévèrement puis il pose ses mains sur mes joues. Je les retire directement.

— Ne m'amadoue pas, je t'ai déjà dit que je voulais plus que tu la revoies nah ? Et en plus sans m'en informer, c'est quoi que je dois comprendre quand je vous vois ensemble et tard ?

— Elle avait un problème de pneu à l'université, je l'ai proposé de la raccompagner mais avant je devais me changer étant donné que j'étais tombé dans la boue. Je n'ai pas pu t'informer car je me disais que c'était futile, je ne savais même pas que tu nous avais vu

Je le regarde en croisant les bras.

— Bah t'aurais dû me le dire quand même, tu sais très bien que je ne la supporte pas rien que sa présence à tes côtés m'irrite au plus haut point

— Désolée ma princesse, tu me pardonnes ?

— Hmm- on verra, dis-je avec un sourire. T'as fait la connaissance de Safiya ?

— Oh bouclette. Dit-il en riant, oui oui une petite boule de joie. J'ai été choqué de savoir que c'était ta fille, je ne savais pas que tu avais enfanté

— Je l'ai adopté mais c'est comme si je l'avais toujours eu, je-

Je lui raconte un peu tout, comment je l'ai rencontré. Comment elle a prit possession de mon cœur tout ça tout ça.

— Maman ?

Je lève les yeux et tends mes mains pour la prendre puis je la dépose sur mes jambes, je lui fais un bisou sur la joue en lui demandant si elle a bien dormi.

— Apprêtez-vous, je vous emmène quelque part

On regarde Adonis puis on se regarde puis on le regarde encore, il rigole.

— Je veux emmener ma petite famille manger un plat qu'elle n'a jamais mangé, je ne peux pas ?

Je regarde Safiya qui sourit et je comprends qu'elle veut y aller.

– Et bah let's go !

TARAJI Où les histoires vivent. Découvrez maintenant