Chapitre 30

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Janvier 2024   Barcelone, Espagne

Jane Valero

Le début d'année avait merveilleusement bien commencé. Sur tous les points. Premièrement, ma relation avait Pablo ne cessait d'évoluer et en plus, sa blessure de soignait mieux que prévue.

Il se donnait tellement dans la rééducation que les résultats étaient bien visibles, ce qui était une joie pour lui, mais aussi pour son entourage, car on commençait enfin à le revoir sourire.

En revanche, cela devait bien faire 3 jours que je n'avais pas vue João, alors que nous vivions littéralement dans le même appartement. Il affirmait toujours aller voir des amis, mais j'en doutais sincèrement. Il avait même annulé le rendez-vous qu'on s'était fixé tous les deux.

Pour le moment, je me rendais chez Pablo, alors qu'il n'était pas là. Actuellement à sa séance de rééducation, je lui avais promis de l'attendre chez lui.

Alors après avoir déverrouillée l'appartement, je m'attardais à faire des cookies, petite récompense méritée après sa séance.

J'entendais la porte s'ouvrir juste après avoir enfourner les cookies, et je m'empressais d'aller retrouver mon copain.

J'étais directement ébahie quand je le voyais marcher, sans béquilles. Il boitait certes, mais ses béquilles avaient disparues. J'ouvrais la bouche de surprise et attendais des explications.

- Surprise. Me disait-il en s'approchant de moi.

- T'arrives à marcher sans béquilles ? Demandais-je toujours choquée.

- Ça me fait un peu mal mais le kiné m'a dit de lâcher un peu les béquilles.

- Mais c'est génial ! M'exclamais-je avant de le prendre dans mes bras.

Je le sentais sourire sur mon épaule et je m'empressais de l'embrasser.

- Je suis vraiment heureuse pour toi Pab', je sais que ça te soûlais de plus marcher sans béquilles.

- C'est un peu grâce à toi, si t'étais pas là, je pense que je ne me donnerais pas autant.

- Pourquoi ?

- Parce que ça me soûle qu'on soit toujours bloqués ici, donc plus vite je pourrais marcher, plus vite on pourra faire beaucoup plus de choses.

- Te presse pas, vaut mieux que tout soit bien remis en place. J'ai fait des cookies d'ailleurs.

- J'en veux immédiatement. Ricanait-il.

Je lui souriais et lui prenais la main pour l'emmener dans la cuisine, où les cookies avaient finit leur cuisson.

Après ce moment avec Pablo, je lui faisais part de mon désir de rentrer chez moi, afin de pouvoir directement confrontée João, qui m'esquivait depuis quelques jours. Pablo comprenait totalement mon choix, et je partais donc de son appartement pour rentrer au miens.

Une fois arrivée, je voyais du bas de l'immeuble de la lumière provenant de l'appartement, signe que João était présent.

Je montais alors rapidement et entrais dans le foyer. João semblait surpris de me voir, vu sa tête quand j'arrivais dans le salon.

- T'es pas chez Pablo ? Demandait-il en levant un sourcil.

- Tu vois bien que non. Pourquoi tu m'esquives ?

- Je t'esquive pas.

- Bien sûr João. On habite ensemble et ça fait 3 jours qu'on s'est pas vu, tu trouves pas qu'il y a un problème ?

𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐭𝐢𝐨𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant