𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐭𝐢𝐨𝐧

Chapitre 8

Septembre 2023 Barcelone, Espagne

Jane Valero

Deux jours que la trêve internationale avait débutée, et il était enfin tant pour moi de sortir découvrir la ville, comme convenu avec Pedri.

J'ai, pendant ces deux jours, privilégiée mon travail et j'ai pu rendre de nombreuses pages de roman traduites, j'en étais très fière, et l'agence avait l'air satisfaite de mon travail également.

La sonnette de l'appartement retentit dans toute la pièce principale, je m'empressais alors d'aller ouvrir à Pedri, histoire de ne pas le faire patienter.

J'appréciais beaucoup Pedri, c'est un garçon excessivement gentil qui deviendra j'en suis persuadée un très grand ami. Nous avons beaucoup parlés depuis la soirée chez Jules, et c'est un garçon absolument adorable, toujours à l'écoute et présent quand il en est nécessaire.

- Pedri, je suis prête, j'arrive dans trente secondes. Lui disais-je après lui avoir fait la bise.

- Pas de soucis, on est pas pressés. Répondit-il en souriant.

Une fois prête, nous sommes rapidement sortis de l'immeuble, Pedri voulait absolument m'emmener au Parc de la Ciutadella, endroit très populaire à Barcelone selon lui.

Ce n'était pas excessivement loin, mais il a quand même été préférable que nous prenions la voiture. Arrivés sur le lieu, on marchait pendant une vingtaine de minutes, et je pus admirer la beauté du lieu. On se posait alors sur un banc, en face d'une fontaine.

- Alors, tu te plais à Barcelone ? M'interrogeait-il.

- Franchement c'est vachement cool, mais c'est en partie grâce à vous, si je ne vous avait pas tous rencontrés, je serais sûrement en train de déprimer au fond de mon lit. Disais-je en rigolant.

- Même grâce à Pablo ? Demandait t-il malicieusement.

- Je pense que oui honnêtement, ça ajoute un peu de piment dans cette expérience, mais je m'en serais bien passée honnêtement.

- Tu te serais bien passée de Pablo, ou de cette animosité entre vous ?

- Tu sais, je ne pense pas que Pablo soit un méchant garçon, on est partit sur de mauvaises bases, certes, mais je pense, et j'espère pour le bien du groupe, que cette friction s'estompera.

- Je te confirme que Pablo n'est pas un mauvais gars, il n'aime juste pas vraiment qu'on parle de son comportement sur le terrain. Il sait qu'il est sanguin, sa maman ne veut même plus regarder certains matchs, de peur qu'il se blesse. Mais en dehors du terrain, c'est un gars formidable, et je te dis pas ça parce que c'est l'un de mes meilleur ami hein.

- Je te crois alors monsieur le psychologue.

Il me donnait une légère tape sur l'épaule puis on se relevait pour marcher encore un peu.

Durant notre promenade, j'ai d'ailleurs été étonné qu'aucun fan n'ait reconnu Pedri, mais c'était tant mieux.

Pedri m'avait rapidement déposé chez moi, après l'avoir remercié pour cette après-midi, je suis montée à l'appartement et j'ai pu en profiter pour travailler un peu, avant de pouvoir regarder en simultané de l'Espagne et du Portugal qui se déroulait le soir même.

Installée devant ma télé avec un bon plat de sushis qui m'attendait, j'observais fièrement les hymnes être chantées par les joueurs, j'avais mis le match du Portugal sur la télé, et le match de l'Espagne sur mon ordinateur portable, histoire de pouvoir tout suivre.