𝘛𝘏𝘌 𝘐𝘓𝘓𝘜𝘚𝘐𝘖𝘕

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟗 |𝐄𝐃𝐄𝐍 |

Après de longues minutes passées à rire avec les autres invités, je décide de m'éloigner et d'explorer un peu les environs. Je me retrouve devant un long couloir, contrastant avec le luxueux sol en marbre de la maison par sa simplicité en céramique beige. Intrigué, je m'aventure à l'intérieur, curieux de découvrir ce qui se cache derrière ces portes fermées.Parmi ces portes, l'une attire particulièrement mon attention : une porte grise, solide et mystérieuse au milieu des autres portes blanches. Sans hésiter, je pousse doucement la porte et entre dans la pièce.

À ma grande surprise, la pièce est presque vide, à l'exception d'une immense baie vitrée qui occupe presque tout un pan de mur. La lumière du jour filtre à travers les vitres, créant des jeux d'ombres et de reflets fascinants dans la pièce. Je m'approche lentement de la baie vitrée, captivé par la vue qui s'offre à moi. Le temps semble se suspendre alors que je contemple le paysage extérieur, perdu dans mes pensées.

Soudain, un mouvement dans le coin de mon œil attire mon attention. Un reflet, presque imperceptible au début, semble se rapprocher derrière moi. Mon cœur bat un peu plus vite alors que je me retourne brusquement. Et là, à ma grande surprise, une personne se tient à côté de moi. Un frisson me parcourt l'échine alors que je la détaille du regard, essayant de comprendre qui elle est et ce qu'elle fait ici.

- mh ? bredouillé-je, surpris et un peu déstabilisé par cette rencontre inattendue.

Les yeux de la personne devant moi brillent d'une lueur énigmatique, et je sens un étrange mélange d'excitation et d'appréhension m'envahir. Cette rencontre fortuite dans la pièce vide, baignée par la lumière du jour, semble chargée de mystère et de possibilités. Je me demande qui est cette personne, pourquoi elle est ici, et quelle est son intention en m'approchant ainsi.

Le suspense est à son comble alors que nous restons là, face à face, dans cette pièce silencieuse. Une rencontre fortuite qui pourrait bien changer le cours de ma journée, voire de ma vie.

- Tu t'es perdu ou quoi ? Sa voix claque dans le couloir, me faisant sursauter.

Je me retourne pour faire face à son regard acéré.

- Non, mais... je te cherchais, je tente de garder un ton assuré, bien que je sente une pointe de nervosité dans ma voix.

- Ah bon ? Étrange de ta part. Pourquoi tu me cherches ? Son regard est perçant, comme s'il pouvait lire à travers moi.

- Je veux les voir je réponds, ma voix montant légèrement, défiant sa propre autorité.

- Qui ça, tes parents ? Il semble se moquer de moi, un sourire en coin soulignant son arrogance.

- Non, les tiens, imbécile, bien sûr, ma réplique est cinglante, l'agacement perçant clairement dans mes mots.

- Dis-moi avant... Pourquoi t'as autant de cran avec moi ? C'est bizarre. Je déteste quand on me tient tête, il avance d'un pas, son regard perçant le mien avec une intensité presque palpable.

- Oh, petit chou, ça te regarde pas. Allons-y, je tente de détourner la conversation, mais je sens que quelque chose a changé.

L'atmosphère est devenue lourde, chargée de tension et d'une étrange menace. Je me dirige vers la porte, prêt à partir, mais il me retient brusquement par le bras. Je me retourne brusquement pour lui faire face, mon cœur battant un peu trop vite dans ma poitrine. Son regard est comme de la glace, froid et implacable. Je me sens soudainement piégé, comme une proie face à un prédateur. La confiance que j'avais ressentie quelques instants plus tôt s'évapore, remplacée par un sentiment d'insécurité et de vulnérabilité.