1. le calme avant la tempête

175 5 0
                                    

-Comment te sens-tu ?

-...

Je continue à appuyer sur les boutons en ignorant mon oncle. Est- ce que j'ai mal ? Oui. Es ce que c'est normal ? Oui. Est- ce que je vais lui dire ? Nope.

Mes expériences avancent bien. J'ai réussi, avec l'aide de Shuri, à isoler et modifier l'adn d'une araignée pour que son fil soit pare-balle. Cela nous a pris un certain temps mais le résultat est loin d'être décevant. Disons que ce projet ressemble beaucoup à ce que moi et ma cousine avions fait au Wakanda mais, contrairement au premier, l'araignée est moi capricieuse et toute les expériences que j'ai fais sur elle et son code génétique peut être reproduit sans avoir besoin d'outil technologique aussi puissant et théorique que ceux de Shuri. En bref, c'est la version américaine et bon marché.

-Trésor ?

-Casanova ?

Il soupire d'exaspération et se lève. De notre poste de travail, nous pouvons voir l'entièreté de la base.

Contrairement à ce que pense le public, la zone 51 n'est pas une base Alien ou un espace de recherche sur les ovnis mais plutôt un espèce de grand générateur à énergie nucléaire. Les États-Unis n'ont jamais divulguer cette information au public parce que si cela se savait, et par cela je veux dire le fait qu'une base nucléaire de la grandeur d'une ville existe, le pays au complet deviendrait la cible des autres nations.  Le but du rachat de cette base est la reconversion en central d'énergie verte. Moi et Tony en avons discuté et nous avons conclu  que cette base est le meilleur endroit pour créer les premiers vrais vaisseaux spatiaux qui, dans un future non-loin, carburait à l'énergie Arc.

Est- ce que c'est un beau rêve ? Carrément. Est- ce qu'il est possible ? Sa, ça reste à voir.

-je pense que d'ici quelque mois, nous serons opérationnel pour la phase deux.

-ok…

Honnêtement, je n'ai pas la tête à ça. Il y a quelques jours, James m'a envoyé un message comme quoi des hommes l'avaient retrouvé. Il m'a dit qu'il me recontacterait quand il le pourra mais que pour l'instant, c'était trop dangereux pour moi comme pour lui. D'après MAVI, il a laissé Alpine et Goose il y deux jours puis il s'est volatilisés.

Moi qui commençais enfin à perfectionner ma technique d'hypnose pour l'aider à retrouver sa mémoire.

-Miss ?

-Oui ma belle?

-un nouvel appel entrant du Capitain.

-ignore le.

Je soupire et re-regarde les vidéos surveillances de la base.-Parce que oui, maintenant, en plus d'une tour, les Avengers ont une base.- un homme avec les capacités de grandir et de rétrécir à voler une pièce électronique dans le stockage.

-Ce mec était vraiment bon. Capsicle s'en fait vraiment pour rien, nous n'utilisions même pas cette balise radio et je peux très bien en refaire une moi-même au besoin.

Je ricane aux paroles de Tony.

-il veut juste être en contrôle. Il ne l'est plus et sa le fait chier alors il vient se plaindre.

-ce qui me dérange c'est que c'est toi qu'il n'arrête pas d'appeler. Pas moi qui était là quand c'est arrivé, pas Moi à qui appartenait cette pièce, pas Moi qui est son collègue. Non non non, pourquoi il ferait ça s'il peut te déranger toi.

Je ne dis rien. Avant, j'aurais probablement défendu Roger. Après tout, il est Captain America. Mais depuis la Sokovie… Honnêtement je n'en ai plus rien à faire. En plus Tony a raison. Steve m'a très bien fait comprendre que je n'étais rien et que je n'étais pas une Avengers.

-ding…

-MAVI ?

-C'est un message de Mr. Harley

-Harley ? Tu es encore en contact avec lui ?

-bien sure. Je lui ai promis à lui et à sa mère que je paierais pour son éducation. Elle est morte il y a deux ans et depuis il vit à New York et étudie au MIT. Il est surtout à distance et va à ses cours une fois par semaines.

-Brave gosse. Je devrais peut-être aller le voir un de ces jours.

-attend la semaine prochaine, c'est son anniversaire.

Tony sourit, probablement la tête pleine de souvenir du gamin qu'il a connu. La tête qu'il va faire quand il va le voir. Ce gosse est maintenant un ado qui a soif d'apprendre et de devenir un jour un héros…

-Malheureusement je ne serais pas en ville…

-ah oui… c'est officiel ? Tu veux mettre B.A.R.F. sur le marché?

-Non mais tant que Barnes est sur la route, il ne nous sert à rien alors pourquoi ne pas au moins le montrer.

C'est une idée comme une autre. Après tout, ce projet pourrait révolutionner la façon dont les gens perçoivent leurs souvenirs.

B.A.R.F. Est un système de réalités augmentées qui visent à détourner l'hippocampe (la partie du cerveau, pas l'animal) de ses fonctions. En gros, cela sert à revoir ses souvenirs tout en changeant certaines parties de ceux-ci pour contrer ses traumatismes. A la base, ce projet a été créé par un scientifique, Quentin quelque chose. Celui-ci voulait que Stark industry utilise ce système comme arme. De ce que j'ai pu comprendre, il passait par une phase difficile et quand Tony lui a dit de prendre quelque jour de congé, il est parti en disant à qui voulait bien l'entendre que Casanova l'avait virée après lui avoir volé son travail.

Pauvre type…

-Miss ?

-oui.

-une école du Queen's vous on fait une demande pour une sortie scolaire dans l’usine où se trouve le projet “tisseuse-armé”

-Oscop ? La vieille usine qui a fait faillite ? Pourquoi une école voudrait visiter cet endroit?

-il se trouve que chaque année avant la faillite de l'entreprise, Oscop ouvrait les portes de ses laboratoires au programme de science de cette école. Puisque vous n'avez pas changé l'enseigne, ils semblent croire que Oscop est à nouveau opérationnel.

Avoir des adolescents visiter les laboratoires ne devrait pas causer problème. Après tout, qui suis-je pour briser les rêves de future employé.

-Accept. Tant qu'ils s'engagent à ne pas interférer avec le travail des chercheurs, ils sont les bienvenus.

-Entendu Miss.

-Depuis quand tu fais dans la charité? Me nargue Casanova

-et bien, maintenant que je n'ai plus les Avengers à m'occuper, je peux bi-

Il me frappe avec sa tablette avant que je finisse ma phrase. Nous rigolons de nous même face à l'absurdité de notre situation.

Si seulement ce moment pouvait s'éterniser pour toujours…

William Amazone Où les histoires vivent. Découvrez maintenant