where ? | fanfiction hunterxhunter

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Joy

— Merci pour tout !

Les quatre devant nous se relèvent et s'installent sur les fauteuils restants.

— Il... Ne fallait pas, bafouai-je, nous n'avons rien fait !

Le groupe se regarde avant d'exploser de rire, je les regarde un instant avant qu'un d'eux ne s'explique :

— Tu as sauvé la vie à Killua ! Je n'ai pas trop compris comment, mais c'est génial ! me dit d'une voix aiguë le hérisson aux pointes vertes.

— Ce que tu n'as pas compris, je ne le comprends pas moi-même...

— C'est ton Nen, m'explique Killua, tu as un pouvoir de guérison. Tu l'as développé avant non ?

Je remarque le regard de Léonard, m'observant attentivement. Je commence à me perdre dans mes pensées. Le Nen peut être développé sans initiation ? C'est tout bonnement impossible. Pourquoi mon corps agit comme ça, pourquoi ?!

— Je n'ai jamais appris le Nen, c'est venu comme ça.

— Comme ça ? Tu veux dire sans initiation ?! Tu... Tu...

— Vous n'avez toujours pas compris que nous venons d'un autre monde ? coupe Léonard d'une pointe légèrement agacée.

Un silence de plomb s'installe laissant les bruits urbains prendre place.

Le grand brun prénommé Leolio rapproche ses doigts entrelacés vers son front avant de ramener la discussion là où elle avait été coupée :

— Je sais que vous venez d'un autre monde. C'est juste que ce développement de Nen est assez inédit si on peut le dire. Au fait, vous avez un endroit où dormir vous deux ?

Je sens très vite le regard de Léonard se poser sur moi, comme s'il me donnait le rôle de leur répondre.

Je souffle un instant avant de répondre d'un ton las :

— Non, nous n'avons pas réfléchi à cette problématique à vrai dire...

— C'était sûr... marmonne Killua dans son coin.

Mon ouïe repère sa voix, ce qui amène en moi un sentiment négatif, l'énervement.

— Tu pourrais parler plus fort, c'est mal poli, dis-je en le regardant malicieusement.

— Tu as du répondant à ce que je vois, renchérit-il.

— Car ça ne se voit pas ?

— Non, tu as une tête de vieille.

— Répète ?!

L'argenté ne se cache pas de rire devant mon nez avant de m'énerver de nouveau.

— Tu t'appelles Joy n'est-ce pas ?

— Wow ça me touche que tu aies retenu ce détail, dis-je en amenant ma main gauche vers le haut de ma poitrine comme signe de provocation.

— Je n'ai pas terminé de parler la vieille. Donc je disais, tu t'appelleras désormais Vieille Branche.

Tous les garçons, sans exception, ont explosé de rire à l'annonce de mon nouveau nom selon ce débile d'argenté.

Leolio se racle la gorge comme pour reprendre l'attention de tous. Je me tourne vers lui comme tous les autres avant qu'il reprenne encore ému des événements récents :