where ? | fanfiction hunterxhunter

bonus 2

Killua

Cinq ans après l'épilogue.

Cela fait déjà plus de quatre ans que l'on n'a pas vu sa tête. À chaque fois qu'elle vient, le temps passe relativement plus vite - c'est l'un des changements apportés lors de ses téléportations.

Le temps depuis passe si lentement, ça en est déprimant. En quatre années, des changements ont surgi et ils sont bien nombreux. Nous avons arrêté notre colocation avec les garçons - même si on se supporte encore à merveille - chacun a dû prendre son chemin.

Pour ce qui est des moments où l'on se voit. Il y a autant de rires et toute cette aventure nous a montrées que n'importe quel lien même lointain peut rester intacte. On s'est promis juste une chose après s'être revu :

— Le jour où Joy revient, on se prévient et si quelconque excursion dans son monde à lieu, nous irons ensemble !

Cela remonte à déjà trois ans et demi et ce n'est que depuis quelque temps que les choses ont commencé à vraiment bouger.

*

Enfin, maintenant, que toutes ces choses se déplacent, une excursion hunter a eu lieu. Bizarrement, celle-ci a lieu sur Terre - plus précisément où Joy vit.

Je suis encore dans la salle d'attente, en cherchant du regard mes compagnons. J'attends depuis déjà plusieurs minutes dans cet endroit qui va nous mener vers ce portail très symbolique. C'est la seule barrière pour revoir cette fille.

J'ai reçu plusieurs informations en attendant. Celles-ci concernent les potentiels changements produits par la téléportation.

Tout d'abord, elle va changer notre apparence, ce qui causera sûrement des problèmes à Joy.

— Eh Killua !

Je me retourne pour voir tous mes chers amis. Ils sont tous là, bien sûr, chacun a changé.

Leolio a maintenant vingt-sept ans. Il donne une impression plus mature, par sa barbe apparente.

Kurapika a quant à lui vingt-cinq. Il a conservé cette petite coupe mi-longue, sans pour autant laisser une moustache, c'est hors de question pour lui.

Ce qui est de Gon et moi, nous avons tous les deux vingt ans - sûrement comme Joy - hormis le fait d'avoir encore grandi, nos traits se sont durcis.

Je me demande comment elle est devenue, en quatre ans, les changements sont bien plus flagrants quand une seule infime année.

— Veuillez monter à bord, dit une voix sortant du bateau.

— Allons-y chers amis, dis-je avec un grand sourire

Une fois arrivés, nous descendons tous du bateau pour se rendre dans le laboratoire où est stocké ce passage vers l'autre monde.

Pour être honnête, je crois encore au miracle. Si elle a pu rentrer chez elle, c'est l'essentiel, sauf que nous avons pris un gros risque. Un très grand même.

Je me souviens encore de ce jour où elle a réussi à revenir pour la première fois - et sûrement la dernière.

Sa quête de retrouver Léonard aussi. Elle l'a laissé tomber dès le début. Qu'elle est idiote !

C'est à ce moment que je pense à cette excursion qui pourrait être le début de nombreuses recherches.

Elle a sûrement changé d'avis avec ces quatre années. Elle en a vraiment besoin.

De revoir cette personne et de lui parler, c'est le seul de son monde qui arrive à comprendre cette histoire totalement sortie d'une fantaisie.

Et en plus, c'est sûrement la plus touchée lors de cette filature, c'est elle qui était le plus mal. Je suis persuadée qu'elle en a besoin.

— Veuillez-vous mettre en file indienne. Nous allons procéder au démarrage du portail. Faites attention, il va sûrement avoir une impression de grands coups de vent, nous indique Cheadle du haut d'un tabouret.

Une fois qu'elle a terminé, une secousse se produit. Ils n'ont pas perdu de temps. Les passagers sont en majorité des hunters professionnels. Il n'y a aucun enfant ou personne à mobilité réduite.

Petit à petit, chaque groupe passe, rarement des solistes. Notre tour arrive, je prends la parole :

— Joy, on arrive !

C'est sur cette phrase que nous traversons cet amas de lumière, qui malgré son intensité, nous mènera vers ce monde inexploré.

*

Une fois que j'ai repris mes idées, je sens une impression étrange. Mon corps me fait découvrir des sensations toutes nouvelles les unes que les autres.

Encore allongée par terre, je me prends le visage entre mes mains, une question me vient en tête, où sont les garçons ?

Je fais un bon et cherche du regard le moindre individu. Quelques minutes plus tard, j'aperçois une silhouette se relever.

Un homme aux cheveux noirs, avec des pointes vertes. Ma bouche émet un son d'un seul coup :

— Gon !

L'individu en question se retourne et s'avance en vitesse vers moi.

— Killua ! C'est bien toi dit ! s'exclame-t-il en courant.

Il me prend dans ses bras et nous tombons ensemble dans ce champ si vaste.

— Quelle tête tu as Killua !

— On en parle de la tienne, tu as un visage d'ado !

— Toi aussi, mais le pire, ce sont tes cheveux ! Et cette coupe !

Je rigole aux éclats.

— Arrête de me chercher, comment est-elle ?!

— Un petit blond et le pire, c'est qu'ils sont tous bafouillés ! Tu as les yeux d'un bleu perçant, c'est tellement étrange.

Nous partons un peu plus tard vers l'endroit le plus proche. Je vois sous un chapiteau les différents membres de l'excursion.

— Gon, Killua ! Il ne manquait plus que vous deux, nous dit une personne ressemblant à Leolio.

*

Plus tard dans la journée, nous partons chacun avec nos groupes respectifs. Nous avons quartier libre pendant une semaine. Ce qui nous laisse le temps de revoir Joy.

Nous allons directement vers un café pour chercher des informations la concernant.

— Oh, excusez-moi, nous interpelle un des serveurs. Je vois que vous recherchez une jeune femme qui vient souvent ici. Elle est même extrêmement régulière.

Tiens, un curieux, il peut nous aider.

— Tout à fait, dis-je en me retournant, nous avons envie de lui faire une surprise sauf que son adresse m'a échappé.

— Si vous voulez, je vous donne ses horaires de travail. C'est un peu illégal, mais je vous fais confiance.

Il nous explique un peu plus le travail de Joy. Elle travaille à domicile et sort le plus souvent vers la matinée pour voir son éditeur.

Devenue romancière de fiction et de romance à l'heure actuelle. Elle a sa pause-déjeuner, ce qui en l'occurrence veut dire qu'elle est rentrée.

Les habitants de ce monde sont drôlement naïfs et peu prudents.

Nous partons à l'adresse indiquée, lorsqu'une fois arrivée. J'eus comme une vague de nostalgie.

Derrière cette porte, se trouvait la seule et unique personne qui nous a fait venir ici.

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