where ? | fanfiction hunterxhunter

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Joy

Merde, merde et merde !

Je recule en vitesse ma main et remarque qu'un amas de lumière se forme tout autour de nos deux silhouettes, amenant un vent glacial.

Mes cheveux se relèvent au souffle du vent. L'argenté se retrouve enfermé dans la lumière et tout se stoppe d'un coup.

Je plisse les yeux un instant, les genoux encore au sol et penche ma tête vers le jeune. Pardon ?!

La silhouette devant moi se relève et je vois enfin son regard bleu qui me transperce. Mon pouls s'accélère et les questions s'entrechoquent dans mon esprit. Il n'a plus de blessures, comme ma plaie ce matin.

J'entends la respiration irrégulière de Léonard au loin qui crie mon nom. Je ne l'écoute pas, trop hypnotisé par l'individu devant moi.

— Joy, tu ne m'as même pas prévenu ! s'écrie alors le blond essoufflé par sa course folle.

Aucun son ne sort de mes lèvres, je n'arrive même pas à émettre un simple cri. Je suis figée et sans voix de ce que j'observe en ce moment même.

Léonard se rapproche de moi et s'abaisse pour être à mon niveau. Une fois ce dernier à mes côtés, il laisse apparaître un visage étonné avant de s'exclamer à ma place :

— Killua ?!

Son ton est aigu, j'essaie de reprendre ma respiration pendant que Léonard aide l'ancien blessé à se relever pour ensuite refaire l'action pour moi.

Mes jambes sont tremblantes, ma respiration se régularise peu à peu, alors que mon esprit divague et se pose mille et une question. Ce n'est pas possible. Je serais... Dans le monde de... De hunterxhunter...

Comment se fait-il que je sois ici. Comment ai-je réussi à me téléporter ? Ce fluide visqueux serait le Nen, je l'aurais développé sans initiation... Et Léonard, se serait-il aussi téléporté après toutes les informations qu'il m'a dit.

Le blond me tapote doucement l'épaule pour me faire revenir à la réalité. Je sursaute, puis cligne plusieurs fois des yeux comme si je me réveillais d'un rêve, car cela en est un.

— Comment pouvez-vous connaître mon nom ? s'exclame l'argenté en nous faisant face, debout sur ses deux jambes.

Mon ouïe amène d'une vitesse folle l'information à mon cerveau qui m'ordonne de me figer, je n'arrive plus à bouger. Mes lèvres tremblent alors que je cherche mes mots qui sont en réalité déjà formulés dans mon esprit. Je marmonne à la place des dires inaudibles. Ma voix est toute petite, je ne me reconnais pas.

Pendant ce temps-là, Léonard nous observe avec le prénommé Killua, sans prononcer un seul mot, comme un muet.

Le jeune s'approche de moi et s'arrête à quelques centimètres avant de dire :

— Toi, tu me fais penser à quelqu'un. On s'est déjà vu ?

Ce dernier penche sa tête vers la droite et m'observe, je suis minable. Ma bouche est entrouverte, attendant d'extraire un son ou plutôt une phrase compréhensible. Respire, ce mot tourne en boucle, prenant enfin mon courage et remarquant que mon interlocuteur s'impatiente, je m'exclame enfin.

— On... On ne s'est jamais vu avant... Enfin... Pas en vrai.

— Pas en vrai ? demande-t-il les sourcils froncés et le regard interrogateur. Je suis sûr de te connaître.

Sa fin de phrase est froide, assez imposante. Comme s'il m'ordonnait de lui expliquer. Quelle poisse, ce n'est pas possible.

— Killua ! Killua ! crie une voix au loin, où es-tu ? Killua !