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Killua

 — Monsieur Zoldyck, l'heure de visite est ouverte. Voulez-vous savoir si mademoiselle Arson est disponible ? m'interpelle la voix d'une des infirmières de l'hôpital

Oui, je veux bien, merci.

La soirée d'hier a été riche en émotion, tout pouvait être remis à la normale, mais il a fallu qu'un élément perturbateur parvienne à s'introduire.

Cela m'a rappelé des souvenirs indirectement : paraître être un simple inconnu par quelqu'un dont l'on connaît les plus grandes lignes de sa vie.

Dans le milieu où j'étais, il était bien fréquent que je croise plusieurs proches des victimes que j'avais tué la veille.

Je connaissais tout sur eux, ce n'était rien de sentimental. Sauf que depuis peu, je ne saurais l'expliquer, mais cela me fait de plus en plus mal, c'est plus dur.

Dire que ce n'est pas parce qu'on a changé physiquement, mais parce qu'ils nous ont littéralement oubliés.

Elle n'a plus de consultation pour la journée, me dit l'infirmière, qui en même temps me détache de mes pensées. Aussi, quand je suis venue, elle m'a demandé si l'un de votre groupe était présent. Je pense qu'elle a besoin d'une présence.

J'y vais donc de ce pas, merci encore.

Je ne suis pas vraiment du genre à avoir des surprises de dernière minute. Ce n'est pas mon style non plus d'être entouré de questions suspendues, surtout celle qui tourne actuellement dans mon esprit : que s'est-il passé pendant cette matinée ?

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