𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖

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TW : Traumatisme dû au viol et traumatisme physique (violence)
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𝑳𝑰𝑩𝑬𝑹𝑬𝑬

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Mes yeux s'écarquillaient en voyant Hélios, assis sur le rebord de ma fenêtre. Bordel, faites qu'il puisse m'aider.

- Viens avec moi.

- Je ne peux pas, il va ouvrir la porte avant qu'on ne puisse partir.

Hélios se rapprocha de moi sans faire de bruit puis attrapa ma chaise de bureau et bloqua le dossier sous la poignée de porte. Puis, il attrapa mon poignet et me tira vers lui et me fit passer rapidement par la fenêtre. Il passa à son tour avant de passer devant moi et de m'attirer vers l'avant du toit sur lequel je manquai de glisser à plusieurs reprises.

- Anita ouvre cette putain de porte sois je te jure que je tire ! me menaçait Jack.

Mon corps sursauta, mais ne glissa pas pour autant du toit. Hélios le remarqua et étonnement, il glissa son bras autour de mes épaules nues. Je ne le repoussais pas, j'avais ce besoin d'avoir quelqu'un pour m'aider à vaincre mes émotions et mes démons. Et cette personne était à l'heure actuelle : Hélios.

- Elle n'est plus là, merde ! criait l'autre abruti dans la maison.

- Dépêche toi, me chuchotait Hélios en continuant de me guider je ne sais où sur le toit.

Sa main était scellée à la mienne qui devait sûrement broyer la sienne vu la peur qui entraîne une force que je ne contrôle pas. Je ne savais pas comment il savait que j'étais en danger, mais je n'en avais rien à foutre, il m'avait sauvé.

Au bout du toit, il s'arrêta et se retourna vers moi.

- On va devoir descendre, c'est notre seul moyen de s'enfuir.

J'acquiesçai d'un hochement de tête sans poser de question. Hélios descendit en premier avant de m'aider à descendre à mon tour.

- ! fit la voix de Jack.

Hélios et moi, nous retournons en même temps avant d'apercevoir Jack muni de son arme pointée sur moi et ma mère derrière lui munie, elle, d'un couteau de cuisine. Ma propre mère est prête à me tuer pour un homme dont elle ignore la double vie qu'il mène. Il lui retourne bien le cerveau en faisant l'homme exemplaire qui loupe des moments en famille pour pouvoir travailler plusieurs jours d'affilée dans son bureau. Sauf qu'elle ne connaissait pas la réelle personne qui se cachait derrière ce masque ; un putain d'enfoiré qui veut la mort de sa belle-fille sans aucune raison.

Jack s'approcha rapidement de nous et tenta de m'attraper à plusieurs reprises, mais Hélios me tira contre lui alors que j'étais pétrifiée et statique.

- Ma voiture est garée dans la rue à gauche, m'annonça Hélios.

Je ne lui répondis pas, bien trop préoccupée par ma course et au fait qu'un fou nous court après. Finalement, le sprint d'hier n'était pas aussi intense que celui-ci.

Nous venions de passer le virage qui nous menait à la rue dans laquelle la voiture d'Hélios était garée. J'aperçus cette dernière lorsqu'Hélios déverrouilla sa voiture, allumant automatiquement les phares.

Une fois proche de la voiture, nous nous séparons et nous prenons ouvrons chacun la portière du véhicule. Mais alors que je m'apprêtai à m'installer à l'intérieur, des doigts s'enfoncèrent dans ma chair. Je me débattais en lui donnant une gifle, mais ce dernier ne se laissa pas faire et m'attrapa par les cheveux et déchira le peu de tissu qui recouvrait ma poitrine.

Un Monde à Deux Faces | Tome I & IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant