Un Monde à Deux Faces | Tome I & II

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟗

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𝑪𝑶𝑬𝑼𝑹 𝑷𝑼𝑹

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Mes pleurs résonnaient dans toute la maison alors qu'il me poursuivait avec cette lueur de haine qui ne quittait jamais ses pupilles.

L'air me manquait, je m'enfermai alors dans ma chambre en poussant la porte à l'aide de mon corps pour rester en sécurité. Malheureusement, en voulant me mettre en sécurité, j'augmentais le danger car la tête à Jack frappa la porte en bois.

Il poussa un gémissement de douleur. Soudain, la porte se mit à vibrer contre mon corps qui faisait de son mieux pour qu'elle ne s'ouvre pas.

Je priais intérieurement pour que la porte ne cède pas sous ses coups de plus en plus violents et terrifiants.

Mais ce qui devait arriver arriva.

La porte s'ouvrit soudainement, me projetant par la même occasion contre le mur.

La douleur des bleus se ravivait.

- Salope, tu pensais sérieusement être plus forte que moi ? Tu es toute fine, un petit coup et tu te retrouves à terre, se moquait-il.

Il ne me laissa pas le temps de réagir qu'il m'attrapa par les cheveux en me relevant.

Un cri de douleur mélangé à de la peur s'échappa de ma bouche lorsqu'il attrapa mon bras encerclé par un plâtre après une fracture. Il me souleva du sol et me balança à l'autre bout de la pièce.

Heureusement pour moi, j'atterrissais sur mon lit et sur les genoux. Mais rien n'enlevait la douleur de ma fracture au poignet.

Il s'approcha lentement vers moi. Toujours avec cette soif de vengeance. De haine. Mais d'où pouvait-elle provenir ? Je n'avais jamais fait de mal à quelqu'un. Pourquoi, ces dernières années, étaient si compliquées pour une jeune enfant de quatorze ans ?

Qu'avais-je fait pour mériter tant de malheur ?

L'univers, voulait-il me faire passer un message ?

Je n'avais peut-être pas ma place ici, sur terre ?

Au moment où son poing se dirigea vers mon visage, mes mains protégèrent alors immédiatement mon visage, en espérant ne pas finir dévisagée.

Je fermai les yeux en appréhendant la douleur.

Mais en entendant le prénom de Jack crié par ma mère au rez-de-chaussée, un soulagement me parvient et je rouvrais les yeux.

Au même moment, j'ouvrais les yeux dans un sursaut.

Mon corps était brûlant et la sueur perlait sur mon front.

Ma respiration était irrégulière, encore chamboulée par mon cauchemar que j'avais presque oublié après des années.

Je me levai de mon lit pour me rendre dans la salle de bain en m'aspergeant le visage d'eau. Sur le chemin, je continuai de réguler ma respiration comme à mon habitude.

Puis, je me rendais dans la cuisine en me remplissant un verre d'eau seule.

Hélios n'était pas rentré depuis une semaine. Pourtant, il ne devait rester que quelques jours là-bas.

Je n'avais aucune nouvelle de lui, mais ce n'était pas si dérangeant.

Avant qu'il parte, nous nous étions pris la tête alors avoir une semaine sans entendre sa voix était un soulagement.